47
175.
Louise COLET
(1810-1876). 17 L.A.S., vers 1836-1864 ; 28 pages in-8 ou in-12, qqs à son chiffre, qqs adresses (qqs petits
défauts).
300/400
Envoi d’« un article sur l’improvisation que mon mari m’a dit que vous voudriez bien faire insérer dans la
Paix
». – « Ne pouvez-vous
arracher ma nouvelle des griffes du directeur du
Cabinet de lecture
? » ([1836-1837])... – Elle a terminé un « long travail » sur Charlotte
C
orday
, et serait charmée d’en parler avec Dubois, « l’auteur de la biographie de Charlotte Corday » : « je solliciterais de son obligeance
quelques documents inédits » (23 avril 1842)... Prière au colonel
B
ory de
S
aint
-V
incent
, d’intervenir auprès de M.
S
auvo
pour obtenir
un article dans le
Moniteur
sur son « nouveau volume de poésies » : elle le ferait rédiger par « un littérateur de notre connaissance »
(29 novembre)... Prière, « en rendant compte de la pièce de M
r
P
onsard
de rappeler que j’ai publié il y a plusieurs années une étude
dramatique sur
Charlotte Corday
; je vous envoie le volume » (24 mars 1850)... Explications sur sa décision de ne pas lire son drame
à l’Élysée, chez le Président de la République « qui l’avait désiré avec beaucoup d’empressement » : « cette lecture a paru dangereuse
à
B
éranger
pour mon œuvre » : vu « la politique du jour », ses personnages révolutionnaires pourraient épouvanter l’auditoire. Elle
voudrait le faire lire aux Français mais va refaire le premier acte pour ne pas faire participer les personnages aux massacres de Septembre
(mardi 6 [1849-1851])... – Pour le service de presse de son
Italie des Italiens
(mercredi soir [1864])... Remerciements pour les épreuves
de son portrait dans
L’Illustration
: « Cette petite gravure est faite avec talent mais n’a pas la moindre ressemblance. Je n’ai pas le nez à
la Roxelane, et je ne suis pas, grâce au Ciel, aussi joufflue » (26 juillet)... Prière à M. Ducessois, directeur du
Messager des dames et des
demoiselles
de lui donner « un exemplaire de la planche, semblable à celui que j’ai reçu dans le journal, il y a deux ou trois mois » (jeudi
matin 13)... Invitation à Dentu à dîner avec la famille Burnouf et M. et Mme Louis Blanc (dimanche soir)... Demande de places adressée
à Alphonse Royer, directeur de l’Opéra, recommandations à Gustave Barba pour
Madame Du Châtelet
, d’autres lettres concernant des
rendez-vous, épreuves d’imprimerie… Etc.
176.
COLETTE
(1873-1954). L.A.S., [Paris 1
er
mars 1932], à Marie-Blanche de
P
olignac
; 2 pages in-8, en-tête et vignette de
l’
Hôtel Claridge
, enveloppe.
300/350
« Tout est renversé et c’est bien ma faute » : elle lui propose donc de venir lundi ou mardi, et d’amener avec elle Mme
B
ourdet
: « si
vous la voyez souvent, c’est qu’elle doit le mériter. Et je ne connais d’elle que son silence et son beau visage. Dites à votre mari qu’il
n’oublie pas le vin de Cahors. C’est le meilleur pour boire chaud, et je n’en ai plus. J’avais le même que celui de Madame de Polignac,
il nous était venu par Marguerite
M
oreno
»...
177.
COLETTE
. L.A.S., [
Paris
9 mai 1938], au directeur de
Lit Tout
; 1 page petit in-4 à son adresse
9, rue de Beaujolais
,
enveloppe.
100/150
...Elle renvoie des coupures « auxquelles je n’ai pas droit. Car je ne m’appelle ni Courage, ni Coetlogon, ni Cour des Comptes. Vous
voudrez bien me créditer d’autant »...
178.
COLETTE
. L.A.S., [Paris 6 septembre 1949], à Mme R.
L
apauze
; 1 page in-4, enveloppe.
200/250
Elle la remercie pour l’envoi d’une photo « de mon irremplaçable amie Marguerite
M
oreno
, – un portrait de plus, un regret de plus !
Quand je l’ai connue elle avait l’âge et la figure de la photo, et ce cerne, sous l’œil, et une santé assez fragile »...
179. [
Joseph CONRAD
(1857-1924)]. L.A.S. collective adressée à Joseph
C
onrad
par Georges
J
ean
-A
ubry
,
Paul
V
aléry
,
Louise
A
lvar
,
Valéry
L
arbaud
et
Léon-Paul
F
argue
, Paris 5 décembre 1922 ; 2 pages in-8, en-tête du restaurant suédois
Strix
.
400/500
Georges
J
ean
-A
ubry
annonce une conférence sur Conrad qu’il doit faire à Lyon le 11 décembre : « nous sommes ce soir quelques amis
que vous connaissez et nous pensons à vous »… À sa suite, Paul
V
aléry
écrit : « C’est une joie de penser à vous en compagnie d’amis qui
vous admirent et vous aiment ». La soprano Louise
A
lvar
le salue de quelques mots en suédois. Puis Valery
L
arbaud
prend la plume en
anglais : « I am happy to find this occasion to tell you that I think of you often and that I hope to see you next time I go to England ».
Léon-Paul
F
argue
termine : « Léon-Paul Fargue admire Joseph Conrad pour la vie », et il signe de ses initiales au centre d’une ancre en
forme de cœur.
Reproduction page 49
180.
Georges COURTELINE
(1858-1929). L.A.S. à Edmond
S
ée
; 1 page in-8.
100/150
« Vous êtes vraiment un bon camarade, [...] et me voici encore une fois l’obligé de votre amitié aveugle »... Il voulait le voir chez
A
ntoine
pour le remercier de vive voix : « Les dieux ne l’ont pas voulu, qu’ils aillent se faire foutre ! »...
181.
Alphonse DAUDET
(1840-1897). L.A.S. ; 1 page in-8.
100/150
« Merci, grand charmant diable, de vos sympathies si spirituellement exprimées. » Il l’enjoint à venir le voir « ou accompagner
G
ill
un
mercredi soir » et il conclut en provençal : « Mé farès plesi, galoi jouvent prouvençau ».
Littérature




