184 / 244
182
435.
Alexandre BERTHIER
(1753-1815) maréchal et ministre de la Guerre. L.S. « Alexandre », Bayonne 21 mai
[1808], à son frère César
B
erthier
; 2 pages in-8.
200 / 300€
Lettre familiale à son frère César, relevé de son poste de gouverneur des îles Ioniennes pour incompétence
et inconduite
.
Après réception de sa lettre d’Otrante, Alexandre a parlé de son frère à l’Empereur. « Il a décidé que vous deviez
vous rendre à Turin où vous commanderez la 27
e
Division sous les ordres du Gouverneur general le Prince
B
orghèse
.
C’est là où vous devez vous fixer, avec votre femme et vos enfans. […] Votre traitement sera convenable : vous y
vivrez avec économie : vous gagnerez la confiance de S.A.I. le Prince Borghèse ; votre femme celle de la Princesse.
Vous vous etablirez & vivrez avec economie pour payer vos dettes. Vous avez de l’experience, vous avez vieilli
par tout ce que vous avez fait. Dans l’absence du Gouverneur general du Departement au-delà des Alpes vous
commanderez. Soyez modeste, parlez peu et employez tous vos moyens à etre utile à l’Empereur »…
436.
Henri BERTRAND
(1773-1844) général, Grand-Maréchal du Palais, fidèle compagnon de Napoléon à
Elbe et Sainte-Hélène. P.S. et L.A.S., 1813-1819 ; 1 page in-fol. et 1 page oblong in-12.
300 / 400€
Paris
28 décembre 1813
. Demande de pension et de place gratuite dans le Lycée Napoléon, pour la femme et
le fils du baron Delort de Gléon, prisonnier en Russie…
Longwood
9 juin 1819
, au capitaine du
Phénix
, le priant de
vouloir bien passer chez lui (probablement pour lui confier des messages pour l’Europe).
On joint
3 pièces manuscrites relatives au service du Grand-Maréchal du Palais (1813 et s.d.) : état nominatif des
principaux employés ; service des tables ; état du personnel non compris les employés qui sont dans les voyages à
l’époque du 16 avril 1813 ; Service des tables au Palais de S
t
Cloud…
437.
Pierre de BÉRULLE
(1575-1629) homme d’Église et homme d’État français, cardinal, fondateur de la
Société de l’Oratoire. L.A.S. « P. de Berulle prestre de loratoire de Jesus », Paris 22 décembre 1623, au
cardinal de
L
a
V
allette
à Rome ; 2 pages in-fol., adresse avec sceau de cire rouge (petite déchirure par
bris de cachet sans toucher le texte).
300 / 400€
B
elle
lettre
au
puissant
archevêque
de
T
oulouse
, qu’il remercie de la peine qu’il se donne pour leur affaire en
France et en Italie, de son appui et de « Vostre puissance et protection extraordinaire. […] Jayme mieuz la recevoir
de Vous Monseigneur, que de par un autre, & vous estre de plus en plus redevable de tant de graces & faveurs. Je
prie Dieu qu’il abrege le temps de ces mauvais affaires, afin que vous ayez un exercice plus digne de Vostre grandeur
et puissance. […] vous aurez esté adverty de larrivée de celuy
que vous avez désiré à Tholoze, & du succèz de ses
labeurs ». Il se tient à son entière disposition, prêt à agir avec diligence dès qu’il le lui commandera : « Je mettré
poene de vous servir avec la diligence, la fidélité, la conduitte que je dois en ce qui Vous concerne »…
438.
Léon BLUM
(1872-1950) homme politique et écrivain. L.A.S.,
38, rue du Luxembourg
[1902-1906 ?], à
son confrère Édouard
D
ucoté
; 1 page in-8.
100 / 120€
« Je reçois une coupure d’un article d’Henri
G
héon
, et j’apprends ainsi que
L’Ermitage
paraît toujours, – ce qui me
réjouit et m’étonne, ayant cessé de le recevoir depuis un an. Je serais heureux, croyez-le, de le recevoir à l’avenir »…
439.
François-Antoine de BOISSY D’ANGLAS
(1756-1826) homme politique. L.A.S., [Paris 16 mars 1816], à
un « cher et digne compatriote » ; 4 pages in-8.
150 / 200€
Sur la fiscalité
. Il dit, à propos de pétitions et de places à obtenir, ne plus avoir de crédit ; les députés se réunissent
pour établir des listes à soumettre aux ministres, mais il n’a eu les listes ni de l’Ardèche ni de la Haute Loire. « Voila
vos manufacteurs qui ont échapé aux fausses mesures de la fiscalité ignorante. Il semblait qu’on eut été chercher
les impots les plus destructeurs de toute industrie pour les établir au milieu de nous, et j’en étais aussi honteux
qu’attristé. Heureusement on s’est amendé, et quoi que le Commerce pense, il doit s’estimer fort heureux »…
440.
Caroline BONAPARTE
(1782-1839) sœur de Napoléon, épouse de Murat, Reine de Naples. L.S. et P.S. avec
apostille autographe, Naples 1812 ; 1 page in-4 et 1 page et quart in-fol. ; la seconde en italien. 250/300€
Naples 10 août [1812 ?]
, à
C
ambacérès
. « Les affaires d’Espagne paroissent moins chagrinantes qu’on ne l’avoit
craint, et il faut esperer qu’elles reprendront bientôt une nouvelle face, plus avantageuse, la Paix mettra peut être
le comble à tous nos desirs, c’est vers le nord que tous les vœux se portent maintenant. Nous sommes ici un peu
inquietés par la peste qui n’est pas chez nous, mais qui nous avoisine de tous cotés, ce qui n’est pas très gai mais
il faut esperer que la Providence nous en preservera ; nous n’avons pas besoin de ce fléau. J’attends toujours avec
impatience des nouvelles de l’armée et me repose sur votre attachement pour m’en procurer de promptes »…
[26
juin 1812]
. Extrait des procès-verbaux du Conseil d’État concernant le service militaire, signé « approuvé Caroline
régente ».
441.
Lucien BONAPARTE
(1775-1840) frère de Napoléon, ministre et diplomate. P.A.S., Madrid 4 thermidor
IX (23 juillet 1801); 1 page in-fol., en-tête
L’Ambassadeur de la République Française en Espagne
, petite
vignette.
200 / 250€