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Mercredi 7 octobre 2020

533.

HENRI III

(1551-1589) Roi de France. L.S.

« Henry », Paris 4 juin 1576, à M. de

T

reignan

,

« commandant pour mon service à Bayonne » ;

contresignée par Nicolas de

N

eufville

 ;

1 page

in-fol., adresse au verso.

800 / 1 000€

Lettre relative à l’édit de Beaulieu du 6 mai 1576

(la « paix de Monsieur », mettant fin à la cinquième

guerre de religion), reconnaissant et garantissant le

culte protestant

.

« Il estoit expedient comme vous pouvez juger que

mon Cousin le Marquis de

V

illars

admiral de France

mon Lieutenant general au gouvernement de Bayonne

en labsence de mon frere le Roy de Navarre, s’en

retournast aud. pays, mesmes pour lestablissement

et observation de mon edict de paciffication qui

est la chose que jay en plus grande et soigneuse

recommendation et que ceulx qui ont pareille charge

et commandement que vous facent le debvoir que

l’importance de leur estat & charge le requiert. Jay

tousjours eu parfaicte confiance en vous je vous prie

continuer […] et au demeurant vous adresse a mond.

Cousin l’admiral en ce que aurez besoing dentendre

mon intention & le recognoistre comme est requis au

lieu et charge quil represente. Je vous recommande

la seuretté repos & soullaigement de ma ville de

Bayonne »…

534.

HENRI III

. L.S. « Henry », Dolinville [près

Montlhéry], 15 octobre 1580, à Jacques de

G

ermigny

, gentilhomme ordinaire de sa chambre,

son agent près la Porte du Grand Seigneur ;

contresignée par le secrétaire d’État Pierre

B

rulart

; 2 pages in-fol., adresse avec sceau aux

armes sous papier.

1 500 / 2 000€

Importante lettre diplomatique, parlant de

l’Empire ottoman et de ses visées contre la

République de Venise, de l’Union ibérique et de la

prochaine fin de la 7

e

guerre de Religion

.

Depuis leur dernier échange de lettres, où il était

question d’un désaccord entre Germigny et l’agent

du Roi Catholique, et des « obseques du Baille des

Venitiens », il compte que Germigny aura rattrapé la

faute ; il est bien aise qu’une paix se négocie « dentre

le Grand Seigneur et le Persien », depuis la défaite de

30 000 Turcs du côté de Provence. « Je seray dautre

part bien marry si les preparatifs dun armement de mer

que veult faire led. grand Seigneur se destine pour faire

entreprise sur la S

rie

de Venize, et leur oster Candye ou

Corfou, car luy estant conjoinct dune estroicte amitié

comme je suis, je participeray tousjours aux calamitez

quelle recevra, comme aussy ressentiray je grand

contantement de l’heur et prosperité de ses affaires,

vous priant que comme vous y avez bien commancé,

vous essayez par tous moyens possibles de divertir

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