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Blaise CENDRARS.

Les Pâques

, poème avec un dessin de l’auteur.

Paris, Éditions des

Hommes nouveaux, 1912.

In-8, en feuilles, sous couverture imprimée en rouge.

Édition originale : elle est ornée d’un dessin de l’auteur reproduit en frontispice.

Un an avant

La Prose du Transsibérien,

Blaise Cendrars (1887-1961) affirme sa vocation

de poète avec

Les Pâques,

inaugurant un lyrisme à la mesure de la poésie du monde moderne.

La publication, un an avant

Alcools,

est à l’origine d’un malentendu avec Guillaume Apollinaire.

Trace de pliure verticale.

3 000 / 4 000

Les premiers poèmes d’André Breton publiés par René Hilsum,

son condisciple du lycée Chaptal et futur éditeur

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[René HILSUM].

“Vers l’idéal.”

Rêver le juste, aimer le beau et dire le vrai. Paraît le 5 de

chaque mois.

Paris, Imprimerie Vers l’Idéal, mai 1912.

In 4 de 14 pp., en feuilles.

Seul numéro paru, dont on ne connaît guère qu’une poignée d’exemplaires.

“Il n’existe pas de superlatif pour décrire la rareté de cette revue dont on ne connaît actuellement

que 5 exemplaires”

(andrebreton.fr)

.

Polygraphiée en mai 1912 sur une machine Gestetner, grande nouveauté à l’époque, la revue

était dirigée par René Hilsum (1895-1990), condisciple d’André Breton et de Théodore

Fraenkel au lycée Chaptal. Il avait créé en 1911 le Groupe des Chaptaliens socialistes, auquel

Breton adhéra l’année suivante.

Lancée en mai 1912 par Hilsum,

la revue

annonçait une parution le 5 de chaque mois. Dans

l’unique numéro paru et sous le pseudonyme de René Dobrant, anagramme de son nom,

André Breton fit paraître deux poèmes :

Le rêve,

daté de septembre 1911, et

Eden

(avril 1912).

Contraint de quitter le lycée après son premier baccalauréat, René Hilsum obtint le second

en candidat libre et débuta des études de médecine. Durant cette période, il demeura en

contact avec ses anciens camarades. (Il accompagnait ainsi régulièrement Breton aux matinées

poétiques du Vieux Colombier et chez Paul Valéry.)

Renonçant à ses études de médecine, René Hilsum fonda après la Première Guerre mondiale

les éditions Au Sans Pareil qui devinrent le foyer de l’avant-garde, publiant notamment

les livres des dadaïstes et des surréalistes. Breton y fit aussitôt paraître

Mont de piété

(1919),

puis

Les Champs magnétiques

(1920).

L’exemplaire, qui provient des archives de René Hilsum, est parfaitement conservé.

3 000 / 4 000