Background Image
Previous Page  127 / 172 Next Page
Basic version Information
Show Menu
Previous Page 127 / 172 Next Page
Page Background

125

307.

Bavière

. 2 P.S., Munich 1608-1626 ; vélins oblong in-fol.

150/200

M

aximilien

I

(1573-1651) Électeur de Bavière. P.S., 12 décembre 1608 (en-tête calligraphié, cordon de fermeture bleu et fil

d’argent).

Conrad

P

flaumb

, vassal du duc de Bavière. P.S., 8 juin 1626 (en-tête calligraphié).

308.

François, marquis de BEAUHARNAIS

(1756-1846) homme politique et diplomate, beau-frère de la future

impératrice Joséphine. L.A.S., Paris 6 janvier 1831, à un ministre ; 2 pages in-4.

100/120

Il vient d’apprendre qu’on doit jouer au théâtre des Variétés une pièce sur

L’É

vasion

de

M.

le

comte

de

L

a

V

allette

, et il s’y

oppose fermement comme « chef de famille […] il est inconvenant de mettre en scène des personnages vivants et surtout des

personnes qui nécessitent autant de considération par leurs vertus et leurs malheurs »... Il rappelle l’état de santé de sa fille la

comtesse de

L

a

V

alette

, « qui a été le résultat de ses malheurs et de son dévouement héroïque : ce motif seul me semble mériter

une considération particulière » [elle sauva son époux de la condamnation à mort en prenant sa place en prison, mais perdit la

raison suite à sa détention]...

309.

Henry de BELSUNCE

(1671-1755) évêque de Marseille, il se montra d’un courage héroïque lors de la Grande Peste.

L.A.S. « Henry Ev. de Marseille », Marseille 3 juin 1714 ; 2 pages et quart in-4 (qqs petits trous par corrosion de

l’encre).

300/400

A

u

sujet

de

son

conflit

avec

les

religieux

de

l

abbaye

de

S

aint

-V

ictor

. Bien qu’il n’ait pas obtenu du Parlement la grâce qu’il

demandait, il remercie son correspondant pour les marques de bonté dont il l’a honoré à cette occasion, et qu’il n’oubliera jamais.

« Mrs de St Victor ont vuidé eux mesme le partage de la chambre et ont fait leur procession le mesme jour que nous. Le mespris

qu’ils se sont attiré devroit me desdomager de la violance que je me suis faite en les laissant faire tout ce qu’ils ont voulu » ; mais

en vérité, « tout le peuple a murmuré contre mon inaction », tout le monde s’est indigné de la nouveauté de l’entreprise, et s’est

scandalisé « de voir ces mrs frisés poudrés quelques uns sans tonsures avec de grandes manchetes rire parler aux assistans et aux

spectateurs prendre et se donner du tabac devant le St Sacrement […]. Mais enfin, Monsieur, vous ettes le protecteur de l’église et

des Evêques dans ce païs et j’espère de vous une prompte et bonne justice qui areste tous les desseins que la vanité fait concevoir

à ces religieux qui ne sont certainement icy en aucune manière la bonne odeur de jesus Christ »…

O

n

joint

une autre L.A.S. du 6 novembre 1722 (1 p. in-4), en faveur de M. de

S

arazin

 : « ce jeune officier a servi icy a merveille

pendant tout le temps de nos malheurs [peste de 1720…] il me paroit digne de votre protection »…

310.

Henry de BELSUNCE

. L.A.S. « Henry Evêque de Marseille », Marseille 2 novembre ; 4 pages in-4.

300/400

I

ntéressante

lettre

au

sujet

d

un

pamphlet

et

de

lettres

anonymes

rédigés

contre

lui

. « Il est vrai, Monsieur, que le public et

toutes les aparences accusent le sieur

C

ipriani

religieux de St Victor d’estre l’auteur dun mauvais libelle qui s’est répandu contre

moy, qui est tombé dans le meme mespris dans lequel l’auteur vit icy. Il ne pouvoit avoir un meilleur sort estant très mal ecrit,

sans esprit et sans sel, quoiqu’avec beaucoup de malice. Les calomnies dont il est rempli se detruisent delles mesmes et ne meritent

pas d’attention. J’ay sur ce principe arreté plus dune reponse que lon avoit fait contre cet ecrit et contre l’Evêque d’Alger qui est

le nom que depuis longtemps Cipriani s’est acquis »… Il revient sur les attaques de ce pamphlet : sa naissance, la religion de ses

ancêtres : « le malheur qu’ils ont eu d’estre huguenots leur est personnel, et n’est point une tache. Pour moy je ne rougirai jamais

d’estre le petit-fils des Ducs de

la

F

orce

parcequ’ils ont esté aussi dans ce parti. Si c’est un affront il m’est comun avec tout ce

qu’il y a de plus grandes maisons dans le Royaume et le Roy luy mesme est dans le cas »… Tout cela l’a fait bien rire, ainsi que les

autres affirmations, si facilement réfutables, sur son fastueux train de vie, le luxe de son mobilier : « vous savés que mes meubles

ne sont que satinade et ma vaisselle de terre »… Il n’a pas voulu poursuivre Cipriani car il ne veut pas faire de vagues, et il déteste

les affaires, etc.

311.

Alexandre BERTHIER

(1753-1815) maréchal et ministre de la Guerre. P.S. comme Ministre de la Guerre, Paris

22 brumaire x (13 novembre 1801) ; 1 page grand in-fol. en partie impr.,

grande

vignette

gravée de B. Roger au nom

du

Gouvernement Français

(Boppe & Bonnet n° 231).

150/200

C

ommission

d

aide

de

camp

.

Nomination du citoyen

S

irodot

, capitaine d’artillerie, comme aide de camp auprès du général de

brigade

D

ulauloy

.

312.

Alexandre BERTHIER

. 4 L.A.S. et 2 L.S., dont une avec pièce jointe, 1806-1809, au général

D

utaillis

 ; 9 pages et

demie in-fol. ou in-4 (portrait joint).

700/800

Linz 16 janvier 1806

. Il a parlé à l’Empereur du désir de Dutaillis du grade de général de division, de la Légion d’honneur et de

l’ordre du Lion [de Bavière], « mais je dois vous dire que Léopold [Berthier] n’a pas encore la permission de le porter et que cette

affaire a déplu à l’Empereur. Je ne sais comment cela finira. Ils ont l’ordre en poche sans pouvoir le porter »…

Eylau 13 juin 1807

.

Il attend de ses nouvelles [Dutaillis eut le bras droit emporté à Guttstadt, le 9 juin] : « dites à votre medecin de m’en donner – […]

retablissez vous promptement – l’Empereur m’a dit des choses aimables pour vous »…

6 août 1807

. Il a appris le 2 la fatale nouvelle

de la mort de son frère Léopold, et dans sa douleur il supplie son ami de lui en parler : « Ma douleur s’epanche – je mi plais » ;

… / …