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toute la nuit il l’appelle : « je le serre dans mes bras – jusqua ce que le reveil dissipe mes illusions douloureuses que je regrette »…
30 avril 1809
. Nouvelles du Tyrol, où avancent le duc de
d
antzig
et le duc de
r
ivoli
. « Nous faisons partout des prisoniers,
bientôt nous serons à Vienne »…
Schönbrunn 15 juin
. L’Empereur approuve qu’on retire 1500 hommes de vieilles troupes bavaroises
des places de Rosemberg, Forchheim et Rothenberg, « pour les remplacer en partie par des recrues »…
Schönbrunn 22 juin
, envoyant
la copie de sa lettre au Roi de Bavière : « tâchez d’activer les dispositions qu’elle contient »… Berthier y invite
m
aximilien
à remplir
les intentions de l’Empereur en armant une dizaine de mille hommes de milice à Munich, en faisant envoyer au général
l
aroche
des pièces de canon de campagne attelées et approvisionnées, en stimulant l’activité de recrutement et de réapprovisionnement
des magasins militaires, en gênant la distribution des libelles et en faisant défendre les communications sur les frontières avec la
Bohême. « Je vais donner des ordres pour prendre des otages qui repondent des sujets de Votre Majesté enlevés dans le Tyrol »…
Reproduction page 123
313.
pierre de riel, marquis de BEurnonViLLE
(1752-1821) maréchal de France. 19 L.A.S. (une incomplète du
début), 1802-1806, à son ami
l
ucenay
; 64 pages in-4, adresses.
700/800
i
mportante
et
belle
correspondance
à
son
ami
intime
. Il est longuement question de son mariage avec « l’aimable Louise » qu’il
aimerait conclure avant de partir en Espagne « pour une mission très importante » ; mais il reçoit l’ordre de partir le 18 octobre
1802. De Perpignan (24 octobre), avant de franchir les Pyrénées, il se montre inquiet et charge son ami de plaider sa cause ; après
avoir rencontré le Roi d’Espagne à Figuières, il se dit prêt à revenir à Paris pour se marier avant de gagner Madrid. Le 7 novembre,
il est à Barcelone avec la Cour, et donne ses impressions sur l’Espagne ; il attend avec impatience la décision de Louise. De Tortosa
(15 novembre) puis de Valence (12 décembre), il dit son amour pour Louise, mais craint une réponse négative. De Carthagène
(25 décembre), il ne cache pas sa déception après le refus de Louise, mais il espère qu’elle attend sa majorité pour décider son
mariage. De Madrid (15 janvier 1803), il évoque son activité diplomatique : « j’ai été excédé depuis qu’il a plû à Sir Georges de nous
chercher une querelle angloise qu’il ne seroit pas faché de convertir en une allemande ; je ne suis pas parvenu à neutraliser le sud
de l’Europe, sans peines et soins » ; il encourage ses amis à intervenir près du Premier Consul, et évoque « Madame Bonaparte »
comme « la meilleure des femmes »… Le 26 janvier, ne voulant pas « faire un blocus » auprès de Louise, il se retire, en rendant
hommage à ses vertus et à sa beauté. Le 24 février, il annonce son prochain départ pour Aranjuez ; il espère ensuite pouvoir passer
les Pyrénées et prendre les eaux à Bagnères… Le 29 mars 1804, il relate ses démarches auprès du vicomte de Gand, et assure avoir
oublié Louise. Le 11 mars 1806, il parle d’achat de mousseline pour sa femme, de broderies, etc.
o
n
Joint
une minute de réponse,
un portrait lithogr., et son
Éloge funèbre
maçonnique (1821, impr., mouill.).
314.
Caroline BonapartE
(1782-1839) sœur de Napoléon, épouse de Murat, Reine de Naples. L.S., Naples 8 juillet
1812, à un colonel ; demi-page in-4.
150/200
Elle agrée sa demande de nommer son premier enfant. « Vous devez prendre assez de confiance dans l’attachement et les bontés
du Roi pour espérer qu’il vous accordera la même grace. [...] Je n’oublierai pas que M. Lefebvre vous est attaché par des liens qui
doivent en ce moment vous devenir encore plus chers »...
315.
isaac-ami BorDiEr-MarCEt
(1768-1835) ingénieur, industriel suisse, inventeur de plusieurs procédés
modernes d’éclairage public. L.A.S., Paris 18 juillet 1811, à André-Marie
a
mpère
; 2 pages et demie in-4, adresse.
3 000/3 500




