72
O
n
joint
le brouillon autographe de la réponse de
M
ontherlant
, 29 octobre 1962 (1 page in-8), remerciant Cocteau : « Je songe
souvent à votre bon vouloir, à vos nerfs de chat, à votre “sympathique” de fer qui vous permet de marcher au plafond comme les
mouches, pour y tracer vos belles filigranes »...
176.
Nancy CUNARD
(1896-1965).
T
apuscrit
de deux poèmes,
Pour Hidalgo
et
Toro Contrabandista
, « Dans les Pyrénées »
août et septembre 1946 ; 2 pages et demie in-4.
100/150
Deux poèmes de la série intitulée
Nous gens d’Espagne
, qui seront publiés en 1949 dans le recueil
Nous gens d’Espagne
,
[Perpignan, Impr. Labau, 1949, tirage à 500 ex.]
.
177.
Lucie DELARUE-MARDRUS
(1880-1945).
P
oème
autographe signé,
L’Odeur de mon pays
...
; 1 page in-8.
150/200
Beau poème de 18 vers, évoquant les souvenirs de l’enfance en Normandie, recueilli dans
Ferveur
(1902), dédié au bas de la page :
« Pour M. J.L. Coulanghéon » :
« L’odeur de mon pays était dans une pomme »…
O
n
joint
l’édition originale d’
Occident
(Paris, Éditions de
La Revue blanche
, 1901, broché, défauts). Plus
Contes de la Saint-
Sylvestre
d’Edmond
B
lanc
, ill. par Charles
B
lanc
(2
e
éd., Paris, Picart, 1921), avec envoi, l.a.s., fiche biographique autographe avec
photo, et 4 poèmes dactyl. ; et un manuscrit en partie autographe par Madeleine
C
hampion
,
Au rythme des heures
, 1930-1933 (44
pages, illustré de 22 dessins), antérieur à son édition en 1933 (Poitiers, L’Action intellectuelle).
178. [
Marceline DESBORDES-VALMORE
(1786-1859)]. 32 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., 1896-1913, adressées
au comte Robert de
M
ontesquiou
.
300/400
B
eau
dossier
sur
le
culte
de
M
arceline
et
son monument
à
D
ouai
.
9 lettres du maire de Douai ou de ses collaborateurs relatives à l’inauguration du monument à Marceline Desbordes (juin-août
1896). Correspondance de Fanny
M
aximin
, « filleule de Monsieur Valmore père », et de sa mère, Angélique Maximin, entamée
à la suite de la publicité donnée à cette cérémonie : propriétaires, depuis la mort d’Hippolyte Valmore, du caveau de la famille
Valmore au cimetière Montmartre, elles désirent en transférer la concession à R. de Montesquiou, afin que la tombe de « la pauvre
Marceline » soit entretenue... Déclaration de don de la concession rédigée par Montesquiou et signée par les dames Maximin
(1896). Il est ensuite question des travaux réalisés, et du don à Montesquiou de la guitare de Marceline, etc.
O
n
joint
une plaquette
de Louis Vérité,
Un épisode peu connu de la vie de Marceline Desbordes-Valmore
(Douai, 1896).
179.
DIVERS
. 15 L.A.S., plus divers documents.
60/80
Lettres : Henri
C
ernuschi
(3), François
C
oppée
(2), Lucien
D
ouble
, Tougaud (Rouen 1837, pour une célébration de Corneille), etc.
Certificat de baptême de Théophile Gautier en 1811 (Tarbes 1897). Plus des fac-similés de Corneille et V. Hugo. Photographies
d’Alphonse Daudet, et portrait lithographié de Jean Dorat.
180.
Alexandre DUMAS fils
(1824-1895). L.A.S., [1889], à une dame ; 6 pages in-8. Reliée en tête du livre d’Henry
R
ey
,
Le Bréviaire d’amour, poésies
(Paris, Alphonse Lemerre, 1889 ; in-8, rel. usagée, 1
er
plat détaché).
100/150
Belle lettre après la lecture du
Bréviaire d’amour
. « On ne lit pas les vers comme la prose. C’est une liqueur troublante qu’on ne
peut prendre qu’à petites gorgées ». Le poète est maître de sa forme et de sa rime. « Pourquoi coupe-t-il quelquefois son hémistiche
au milieu d’un mot ou sur un muet ? Il le fait sciemment, et a tort. Qu’il laisse cela aux faux novateurs, aux nihilistes du
Parnasse ! »... Etc. L’édition originale porte un envoi a.s. à Hippolyte Matabon, 8 juillet 1890.
181.
Jean DUVIGNAUD
(1921-2007) écrivain et anthropologue. L.A.S., Paris [4 juillet 1952], à Jean-Bertrand
P
ontalis
;
1 page et demie in-4, enveloppe.
300/350
Félicitations pour son roman
L’enfance d’un autre
(La Table ronde), qu’il aime beaucoup : « Tu as livré l’image d’une rupture –
avec assez d’équivoque pour que l’expérience que tu transmets atteigne pleinement. Je signale ton livre à Marcel
A
rland
[…] et je
passe sur lui une note à
Critique
. Il est de loin un des meilleurs que j’ai lus – venant d’un type de notre temps et sur ce thème ».
Si les « entretiens de Pontigny », qui auront lieu à Cérizy cette année l’intéressent, c’est Arland qui les dirige : « Il doit y avoir
P
onge
et
B
lanchot
»…




