78
190.
Pierre GRIPARI
.
M
anuscrit
autographe,
La Maison aux sept pignons
, [1966] ; 18 pages in-4.
800/1 000
A
daptation radiophonique du roman de
N
athaniel
H
awthorne
,
La Maison aux sept pignons
(1851), diffusée sur France-Culture
le 29 décembre 1966, et recueillie dans les
Adaptations théâtrales
publiées en 1985 à L’Âge d’Homme à Lausanne.
Le manuscrit, d’une petite écriture au stylo bille bleu sur papier jaune, de premier jet avec ratures et corrections, avec des notes
et additions en marge, semble correspondre à d’importants développements ajoutés à un premier manuscrit, auquel il renvoie à
plusieurs reprises. La Scène I (p. 1-3) est un dialogue parfois ironique entre les deux récitants ; la Scène II (p. 4-9) met en scène au
début Holgrave et le petit garçon, puis viennent d’autres personnages ; la Scène III (p. 10-15), « le salon au portrait », commence par
un dialogue entre Hepzibah et Phoebé ; la Scène IV (p. 15-16), « L’atelier », termine la 1
ère
partie. Les deux dernières pages (17-18)
donnent la Scène V, avec le début de la 2
e
partie, avec renvoi final au manuscrit.
Reproduction page précédente
191.
Pierre GRIPARI
.
T
apuscrit
avec
corrections
autographes,
Contes de la rue Broca
, 1966 ; [4]-110 pages (plus qqs
ff.
bis
) in-4.
1 000/1 200
T
apuscrit
complet
des
fameux
C
ontes
de
la
rue
B
roca
.
Le recueil des
Contes de la rue Broca
, écrit pour les enfants qui viennent jouer chez Papa Saïd, l’épicier de la rue Broca, non loin
du boulevard de Port-Royal où habitait Pierre Gripari, fut publié à La Table Ronde en 1967. Les
Contes de la rue Broca
, devenus
un classique pour la jeunesse, ont connu plusieurs éditions illustrées et des adaptations radiophonique et télévisuelle.
Ce tapuscrit a servi pour l’impression, et présente des annotations typographiques. Il est précédé des feuillets de garde, faux-titre
et « Du même auteur » (autographes), et titre. Paginé par l’auteur, il présente de nombreuses corrections autographes : suppressions
biffées sur le tapuscrit, corrections interlinéaires ou portées dans la marge. Le dernier feuillet (p. 110) donne la Table.
En tête, la
Préface
(p. 1-6), datée 1966, évoque la rue Broca qui « n’est pas une rue comme les autres », l’épicerie de Papa Saïd, et
les enfants de la rue qui vont peupler ses contes ; se mettant en scène, il raconte comment il inventa ces contes pour ses « petits
amis de la rue Broca ».
Le recueil se compose de 13 contes, chacun précédé d’un feuillet de titre (la plupart en
bis
) :
La Sorcière de la rue Mouffetard
(p. 8-12),
Le Géant aux chaussettes rouges
(13-18),
La Paire de chaussures
(19-22),
Scoubidou, la poupée qui sait tout
(23-29),
Roman
d’amour d’une patate
(30-34),
Histoire de Lustucru
(35-42),
La Fée du robinet
(43-50),
Le Gentil Petit Diable
(51-60),
La Sorcière
du placard aux balais
(61-69),
La Maison de l’oncle Pierre
(70-75),
Le Prince Blub et la sirène
(76-84),
Le Petit Cochon futé
(86-96),
Je-ne-sais-qui, Je-ne-sais-quoi ou La Femme de bon conseil (d’après plusieurs contes russes)
(97-109).
O
n
joint
une L.S. à Pierre Skira, 4 mai 1967, à propos de ce « manuscrit des
Contes de la rue Broca
».
Reproduction page précédente
192.
Sacha GUITRY
(1885-1957).
Le Blanc et le Noir
, film parlant, [1930].
T
apuscrit
annoté et corrigé (la fin manque) ;
135 ff. in-4.
1 200/1 500
I
ntéressant
tapuscrit
de
travail
du
premier
film
parlant
de
S
acha
G
uitry
, réalisé par Robert
F
lorey
(et l’assistance de Marc
Allégret), sur un scénario et des dialogues de Sacha Guitry d’après la pièce créée le 9 novembre 1922 aux Variétés par
R
aimu
, qui
tient dans le film le rôle principal, aux côtés de Suzanne Dantès, Irène Wells, Pauline Carton, Monette Dinay, Charlotte Clasis,
Alerme, Pauley, Baron fils, Charles Lamy, Louis Kerly, et Fernandel (dont c’est le premier film). Le film sortira sur les écrans en
mai 1931.
Le
scénario
est soigneusement établi par le secrétariat de Sacha Guitry, avec le découpage en tableaux (chacun paginé séparément),
et les plans et didascalies sur la partie droite de la page et soulignés au crayon rouge. Il s’interrompt après le 82
e
tableau et
l’exclamation de Marcel (Raimu) : « Oh !... Nom de Dieu. C’est un nègre !... » À partir du 17
e
tableau, de
nombreuses annotations
ont été portées sur le tapuscrit par Georges
L
emaire
, le fidèle assistant et régisseur de Guitry : indications de mise en scène, des
mouvements des personnages, des plans et mouvements de caméra, nombre et minutage de prises sur quelques tableaux, etc. ;
plusieurs passages des dialogues ont été biffés ou corrigés.
Ancienne collection André
B
ernard
(partie du 363).
Reproduction page précédente
193.
Sacha GUITRY
. L.A.S., 9 octobre 1947, à Maître J.
R
apaport
« avocat à la Cour » ; 2 pages in-4 à son adresse
18 Avenue Élisée-Reclus
, enveloppe.
300/350
B
elle
lettre
pour
récuser
son
avocat
, dont l’attitude l’a outragé : « En effet, vous avez cru devoir employer une expression que
je ne puis admettre dans la bouche de celui à qui j’allais confier mes intérêts moraux. Vous avez dit “perte de prestige”. Non. Puis,
mettant un comble à vos bontés pour moi, vous m’avez fait observer que, récemment, dans un salon, vous n’aviez pas craint de
causer longuement avec moi – estimant que vous vous étiez “courageusement” comporté en l’occurrence ! Désireux de ne pas vous
compromettre davantage, je vous demande de bien vouloir faire remettre au porteur : 1° la lettre de mon percepteur ; 2°Les deux
volumes dactylographiés de mon livre [
Quatre ans d’occupations
] »... Il le remercie cependant pour ses flatteuses appréciations sur
son ouvrage...




