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14

pour l’

Almanach de Provence

1859, et proposition de notices abrégées pour de futurs volumes...

9 décembre

. Nouvelles

propositions pour la diffusion des publications de Gueidon, et de notices sur d’Inguimbert et Crillon...

22 juillet 1861

. « Il faut

avoir votre ténacité et votre dévouement patriotique, pour soutenir une œuvre aussi importante à travers une longue suite

d’années »...

21 novembre 1861

. Annonce de l’envoi de sa brochure sur l’arc d’Orange…

4 novembre 1862

: « vous aurez de moi

et

Althen

et

D’Inguimbert

. Mais pour cela, il faut marcher d’un pas ordinaire, et non comme la tortue, ou l’écrevisse »...

22 mai

1866

. Proposition d’un échange de publications, dont sa propre notice sur la Maison de Sainte-Garde-des-Champs, de qualité

bibliophilique...

11 février 1868

. Il réclame le renvoi de son manuscrit sur Joseph d’Ortigue, « ou je me fâche sérieusement »...

5 mars 1868

: « vous avez commis une grave erreur en attribuant à feu M

r

Victor Courtet, le roman (

La Valmasque

) dont

l’auteur est son cousin

Jules

Courtet. Il importerait que de pareilles erreurs ne fussent pas commises dans notre midi, où nous

devons connaître la vérité, quand il s’agit de personnes qui habitent sous le même ciel que nous »... Etc.

30.

Natalie Clifford BARNEY

(1876-1972) femme de lettres, « l’Amazone » de Remy de Gourmont. 2 L.A.S., Paris

1921 et s.d. ; 1 page petit in-4 et 1 page in-12, une enveloppe ; la 2

e

en anglais.

150/200

Jeudi [28 avril 1921]

à Catherine Pozzi. « On vous dit à Paris : j’en demande la preuve [...] dès demain si c’est possible pour

rencontrer Julia Marlowe et Sothern – et me donner ainsi le plaisir trop différé de vous revoir »...

Mercredi

. Elle confirme sa

présence le lendemain. Elle a reçu Mme de C.T. [Clermont-Tonnerre], plongée dans les complications de son divorce...

31.

Folco de BARONCELLI-JAVON

(1869-1943) écrivain et

manadier camarguais. 5 manuscrits ou poèmes autographes

signés, et 7 L.A.S., 1887-1915 ; 25 pages formats divers ; la

plupart en provençal.

400 / 500

Cinq poèmes en provençal adressés à Joseph Roumanille, en vue

de publication dans l’

Armana Prouvençau

:

Lou Castéu doú Roúre

,

long poème sur l’hôtel particulier des Baroncelli, Nîmes 1

er

mai 1887 ;

A-n-Avignoun

, poème de 7 strophes, Nîmes 27 mai 1887 (annoté par

Mistral : « poudriè donna mies ») ;

À Moussu Roumanille

, hommage

à Roumanille et Mistral, Nîmes 13 décembre 1887 ;

Recor

, charmant

poème amoureux, Avignon 7 juillet 1889 ; «

Eu ribo dou vièi Rose

»,

poème épicurien, Avignon 1891 (un vers corrigé par Mistral)...

2 L.A.S. à Joseph Roumanille en provençal, Nîmes 3 et 27 mai

1887 : il lui adresse des vers, lui parle du Félibrige, etc. – 3 L.A.S.

à son amie Thérèse Boissière (fille de Roumanille), 1896-1920, en

provençal, belle correspondance amicale... – 2 L.A.S. en français,

Avignon 16-17 juin 1915, à une amie [probablement Jeanne de

Flandresy] qui fait tout pour le sortir du mauvais pas dans lequel

il se trouve pendant la guerre [à la suite de propos antimilitaristes

qui auraient pu lui valoir le peloton d’exécution, il échappe de peu

au conseil de guerre et est emprisonné en 1915] : « Que de peine je

donne à tous mes amis ! Espérons en la justice de Dieu »...

On joint un intéressant dossier autour de cette affaire Baroncelli-

Javon, comprenant 7 L.A.S. de Jeanne de Flandresy à sa grande amie

Thérèse Boissière (« Agricolette »), sur ses démarches pour aider

Folco de Baroncelli ; des copies dactylographiées de lettres à et de

divers correspondants ; une l.a.s. de la marquise de Baroncelli-Javon

à Mme Roumanille, etc.

32.

Achille BAZAINE

(1811-1888) maréchal de France. L.A.S., Gallipoli 30 juin 1854, à un général ; 4 pages in-4.

400/500

Intéressante lettre du début de la guerre de Crimée, concernant le remplacement de la 4

e

division à Gallipoli, embarquée

pour Varna. Bazaine venait d’arriver en Crimée et avait été nommé pour l’occasion général de brigade commandant les deux

régiments de la Légion étrangère envoyés sur les lieux.

« Depuis hier, nous sommes tous ralliés ici, mais que fera t’on de nous ? Jusqu’à présent, rien n’a percé quant au but politique

[...] j’ai bien peur que le véritable but ait été de retirer à l’Algérie 2 vieux Régiments parce qu’on ne pouvait plus en tirer de

France, et que pour obtenir cette augmentation, la politique soit intervenue [...] il est probable que nous sommes destinés à la

garde de la presqu’île, ce qui nous promet beaucoup d’ennuis et peu de gloire. On a peu de nouvelles des opérations [...] Que

va faire cette belle armée maintenant que les Russes ont levé le siège de Silistrie ? On dit que M

r

le Maréchal veut une grande

bataille et qu’il espère qu’après, les troupes iront prendre leurs quartiers d’hiver à Paris »… Il reprend sa lettre le 3 juillet : « on

commence à croire qu’on ne tirera pas un coup de fusil [...] Je crains les désertions dans le régiment si on nous laisse ici, car nos

hommes sont travaillés par des Grecs, des Italiens réfugiés &a. On aurait bien mieux fait de les laisser en Algérie. [...] quelle

affreuse ville ! c’est à mourir de chagrin et d’ennui ! »…

On joint une L.S. (24 mai 1855).