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psychologie des annamites, à montrer par les faits ? Les phrases d’analyse sont lassantes et irritantes. [...] Enlever les inutiles
analyses, les faits non significatifs ; ceux-ci, les indiquer à peine, reliant rêveries, idées, sensations. Effacer tout ce qui est jargon
contemporain »... À la fin du cahier, une vingtaine de feuillets de canevas et plans pour le livre, notes de lecture, copies d’articles
de
L’Avenir du Tonkin
sur Doï Van, la piraterie, l’affaire Clausade, les croyances populaires (1889), etc.
Les Fumeurs d’Opium, nouvelles, Tome II
e
(étiquette de titre signée du pseudonyme Jean Robert). Le cahier s’ouvre sur la
suite des coupures de la nouvelle
Une âme
. Suivent divers articles découpés, également annotés et rectifiés, parus anonymement
ou sous ses pseudonymes Jean Robert et J. Rodde :
Morphinomanes et Fumeurs d’opium
(article à propos du livre de Maurice
Talmeyr,
Les Possédés de la Morphine
, paru dans
L’Événement
du 10 mai 1892), quelques poésies telles
Ballade optimiste
(
Courrier de Haïphong
du 23 octobre 1892),
Nuit Claire
(
Courrier de Haïphong
du 10 juillet 1890),
En ce temps là, Feux follets,
Tombeau de Con-Gai, Un Sage, Océan Indien
, article
Croquis indo-chinois
dans lequel il retranscrit ses notes prises durant
sept ans sur les mœurs et paysages indochinois (
Courrier de Haïphong
du 22 novembre 1892), divers articles parus à Paris,
avant son départ pour l’Indochine (1881),
Lettres de l’Annam et du Tonkin
(
Le XIX
e
siècle
, 1
er
juillet 1887)... Deux pages sont
remplies de notes et réflexions autographes : « Niaiserie de s’égarer sur tant de livres ; ne plus lire, et surtout méditer, que
mes maîtres. Tout ce que j’ai fait n’est pas médité ; ce sont des gens doués d’âmes artificielles. Il faut, dans ce cadre nouveu, des
âmes profondes, tristes, ricaneuses, jouisseuses, de Parisiens. […] Chercher, encore, pour d’autres nouvelles, l’effet de l’opium
sur d’autres âmes »… ; projet de préface, etc. À la suite d’autres coupures, Boissière a collé sur 16 grandes pages un manuscrit
autographe, très corrigé avec des ajouts sur la page en regard, suivies de 19 pages par sa femme Thérèse Boissière, très corrigées
ensuite par Boissière, qui semblent être une première version de la nouvelle
Comédiens ambulants
. À la fin du cahier, 9 feuillets
de brouillons autographes (plus 3 par sa femme), et quelques coupures de presse.
Les Fumeurs d’Opium, nouvelles, Tome III
e
.
Cahier entièrement manuscrit (brouillons collés sur les pages du cahier), avec
la suite de la nouvelle
Comédiens ambulants
, de la main de Boissière (qqs ff. de la main de Thérèse), surchargée de corrections
dans le texte et les marges, et datée en fin Hanoi 3 mars 1893. Suivent 2 articles imprimés avec corrections autographes :
En
voyage
, publié à son retour du Tonkin (
La Justice
, 1891), et un article sur Théodore de Banville (
La Presse
, 1884) ; puis un
manuscrit autographe avec l’indication « à arranger pour l’Armana » ; le manuscrit autogarphe d’une
Lettre d’Indochine
(Dong-hoï 1
er
octobre 1887)... Au revers du cahier retourné, le manuscrit autographe de la nouvelle
Et l’amour fut vaincu
(Hanoï, 4 mai 1893)... À la fin du cahier, une vingtaine de feuillets autographes avec le manuscrit de la nouvelle
Dans la forêt
(souvenirs d’un fumeur d’opium)
(signé et daté Paris 14/2 1892), et celui (ici sans titre) du
Blockhaus incendié
(daté Paris
8 février 1892) ; plus un cahier de notes autographes sur
Génies, démons et divinités
et des
Notes pour servir à la psychologie
etc. annamite
(30 pages in-fol.).




