15
33.
Hector BERLIOZ
(1803-1869) compositeur. L.A.S., 4 rue de Calais Dimanche soir [30 mars 1862] ; sur 1 page
in-8.
500/600
« J’aurai l’honneur de vous recevoir mardi prochain 1
er
avril […] et je suis tout prêt à répondre à la confiance que vous voulez
bien placer en moi »...
34.
Pierre-Antoine BERRYER
(1790-1868) avocat et homme politique, le grand orateur légitimiste. 2 L.A.S., Paris
1847-1860 ; 2 pages et demie in-8, une enveloppe.
100/150
4 décembre 1847
. Belle lettre de condoléances : « on voudrait que du moins le Ciel épargnât ces vives peines intérieures
aux hommes droits et sincères qui comme vous, conservent leur vie aux intérêts d’autrui et vivent généreusement dans le zèle
du bien de tous. Il n’est point de consolation pour ces douleurs de la famille »…
22 décembre 1860
, à Victor de Carrière à
Lille, concernant la défense de l’imprimeur Lefort : « il m’est absolument impossible de m’absenter de Paris [...] je l’engage à
s’assurer du concours d’un autre avocat [...] Je devrai plaider ici une très importante affaire par laquelle on a fixé irrévocablemen
l’audience »…
On joint une enveloppe autogr. avec son contreseing adr. au maréchal Vaillant ; et une L.A.S. de Berryer père à Paul Nairac,
1837.
35.
Alexandre BERTHIER
(1753-1815) maréchal et ministre de la Guerre. L.S. comme « Major Général, Prince de
Neuchatel », Eylau 16 février 1807, au maréchal Soult ; 1 page in-4.
150/200
Après la bataille d’Eylau. « Je viens de m’apercevoir [...] qu’il s’est commis une erreur dans l’expédition des dispositions
générales pour le mouvement de l’Armée. Cette erreur consiste en ce qu’on a oublié de mettre dans le mouvement du 19 février,
que le Corps de M. le M
al
Ney sera le 19 à Freymarckt où il séjournera et attendra de nouveaux ordres. Je vous écris pour réparer
cette omission »…
36.
Alexandre BERTHIER
. 2 L.S. et 1 P.S., Königsberg 13-15 juillet 1807 ; 4 et 17 pages in-fol., et 1 page in-4 (légères
mouillures en bas des doc., petite fente réparée).
800/1 000
Important ensemble relatif à la Convention de Königsberg, après la paix de Tilsitt.
13 juillet
. « La Paix étant faite avec la Prusse, […] et les époques d’évacuation étant convenues, l’Armée va se mettre
incessamment en mouvement. Je vous adresse une ampliation des conventions arrêtées pour l’exécution du traité de paix »…
Suit le détail des différentes dispositions, et l’annonce des nouvelles fonctions du maréchal Soult. « M. le M
al
Davout remettra
Tilsit le 20 juillet et portera son Corps d’armée dans le Duché
de Varsovie qu’il commandera ; il aura sous ses ordres toutes
les troupes polonaises [...] Quant à vous, Monsieur le Maréchal,
l’Empereur vous confie le commandement de la Vieille Prusse
jusqu’à l’Oder. Königsberg et la Vieille Prusse jusqu’à l’Oder
sont sous vos ordres immédiat ainsi que toutes les troupes qui
s’y trouvent »… Détails sur les Corps de Lannes et Oudinot, les
divisions Verdier, La Salle, Espagne, Bruyère, Nansouty, Saint-
Sulpice, et sur le plan général d’évacuation avec plusieurs directives
pour retarder le plus longtemps possible son application…
« Comme les mouvemens d’évacuation se font par vos troupes,
vous resterez Plénipotentiaire de l’Empereur, conjointement avec
M. de Kalkreuth plénipotentiaire du Roi de Prusse »…
Berthier joint la copie signée par lui de la Convention,
précédée de « Dispositions pour la rentrée des prisonniers de
guerre », et suivie d’une « Note explicative et verbale relative à la
Convention », et les instructions concernant les différents Corps
d’Armée (État-Major, Davout pour le duché de Varsovie, Soult
pour la Vieille Prusse, l’ancien corps de cavalerie de Murat repris
par Belliard, Mortier pour la Silésie, Brune pour la Poméranie,
sur les fonctions de Daru et le retour à Paris des généraux et
maréchaux Murat, Masséna, Lannes, Ney...).
15 juillet 1807, rectifiant « une erreur de copiste dans
l’ampliation que je vous ai adressée [...] il est dit que M. le M
al
Brune se concertera avec les M
aux
Davout et Mortier ; c’est
principalement avec vous que ce Maréchal devra se concerter »…
On joint l’imprimé de la
C
ONVENTION
de Königsberg conclue
entre le maréchal comte de Kalkreuth et le prince de Neuchatel,
« munis des pleins-pouvoir de leurs Souverains respectifs, à l’effet
de régler la convention stipulée dans l’article du Traité de Paix
signé à Tilsit »… (3 p. in-fol., Imprimerie impériale de la Grande
Armée).




