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266

Jean-François de LAHARPE

(1739-1803) critique, auteur du

Cours de Littérature

pour le Lycée.

[AF]

M

anuscrit

autographe, et L.A.S. ; 1 page in-4, et 4 pages in-4

(portrait joint).

C

onsidérations

sur

l

adultère

. « L’ordre est interverti, quand

l’homme s’attache à une autre femme que celle qui est

la sienne ou qui est destinée à l’être. En voici, entre autres

raisons, une qui est capitale. La tendresse conjugale est dans

l’ordre, chacun des deux époux est à sa place. D’un côté la

faiblesse qui obéit et de l’autre la force qui protège : c’est le

partage des deux sexes […] Hors du mariage, chacun des

deux sexes compromet également la dignité qui lui est propre,

la femme celle de sa pudeur, l’homme celle de sa supériorité.

Dans cet espèce d’attachement illégitime, il y a toujours un

tyran et un esclave, et l’on perd exactement à être l’un ou

l’autre »… Etc.

Clichy 17 septembre.

Longue lettre dans laquelle il se plaint

des honoraires excessifs d’un architecte pour l’état des lieux

de l’appartement que Laharpe occupait rue de l’Université :

« Deux louis aujourd’huy sont une somme et surtout pour moi,

qui n’ait point encore recouvré mes très modiques revenus, qui

ne subsiste que de mon travail, et qui après avoir vendu mes

meubles pour vivre, suis obligé aujourd’huy pour en racheter

d’avoir recours à la bourse de mes amis »… Etc.

O

n

joint

une P.S., quittance (22 février 1787).

250 / 300

267

Alphonse de LAMARTINE

(1790-1869) poète et homme politique.

[AF]

6 L.A.S., 1830-1856 et s.d. ; 7 pages formats divers, 2

adresses (2 portraits joints).

Paris 23 mars 1830

. Autorisation donnée, à la requête de

sa femme (qui a signé aussi), de faire l’inventaire des effets

de sa feue tante Mrs Henry Churchill, décédée chez eux, et

de remettre les clefs et les effets à George Birch, frère de

Mme de Lamartine…

Saint-Point 6 juillet 1835

, à M. Duluot

à Cluny, annonçant son arrivée, et demandant dix tonneaux

de chaux pour des réparations pressées…

[Vers 1840]

, à

L

emantois

, rédacteur de

La Presse 

: n’ayant pas de discours

écrit, il propose de lui remettre « la portion de notes qui ferait

partie de ce que j’aurais dit »…

1

er

mars 1856

, à M. Revillod,

recommandant M. Desplaces, « qui va à la Louisiane dans

l’intérêt d’une grave affaire pour moi »…

Jeudi matin

, à Moïse

M

illaud

, demandant de lui prêter 3000 fr. : « Je fais partir mon

homme d’affaires cette nuit pour en payer 200 000 à Macon »,

et il lui manque cette somme : « Je devais vendre ce matin à M.

Solar des livres et un beau portrait en pied de moi »…

O

n

joint

une P.A.S. (reçu, 1860), et 2 L.S. (1857 et 1860).

400 / 500

268

Bernard de La Monnoye

(1641-1728) poète, philologue et

critique, connu pour ses

Noei Borguignon

.

[AF]

L.A.S., Paris 15 décembre 1711 ; 2 pages et quart in-8 (qqs

petits défauts).

S

ur

les

différentes

éditions

des

C

ontes

de

B

onaventure

des

P

ériers

.

Il renvoie à son correspondant l’exemplaire qu’il lui avait prêté :

« Cette édition […], qui est la seconde, et celle de 1558, qui

est la première, sont conformes pour le nombre de chapitres.

La meilleure de toutes après celles-ci est celle de Galliot du

Pré in 16, à Paris, 1568, augmentée de divers contes tirés

la plupart mot à mot du

Traité préparatif

de Henri

E

tienne

à

l’apologie d’Hérodote

.

La plus mauvaise est celle qu’on

vient de nous donner en Hollande, qui outre plusieurs fautes

ajoutées, a fidèlement retenu toutes celles des éditions les

plus corrompues »… Il détaille ensuite plusieurs de ces erreurs

et prie son correspondant d’effectuer des vérifications de son

côté…

Ancienne collection E.

G

ourio

de

R

efuge

(23-24 décembre

1902, n° 131).

250 / 300

269

Henri Désiré LANDRU

(1869-1922) criminel.

P.A.S.

au bas de son portrait dessiné, Versailles 22 février

1922 ; 18 x 11,5 cm.

P

ortrait

au crayon gras par un dessinateur de presse dédié

« à l’éminent défenseur, au disciple » [probablement l’avocat

M

oro

-G

iafferi

], au bas duquel Landru a inscrit de sa main,

trois jours avant son exécution : « La vie sans le rêve est

un contre-sens ; c’est le champagne privé de sa mousse.

Versailles 22/2/22 Landru ».

O

n

joint

une photographie de Landru durant son procès, et

une carte postale en italien adressée au « crematore » Landru

à la maison d’arrêt de Versailles.

600 / 800

270

Pierre-Simon LAPLACE

(1749-1827) astronome et géomètre.

[AF]

L.A.S. et L.S. comme comte, vers 1808-1810 ; demi-page in-8,

et 1 page et demie in-fol. (lég. mouill., portrait joint).

Samedi

, à un confrère. Il renouvelle son invitation à dîner au

Luxembourg. « Nous espérons M

me

Laplace et moi que vous

voudrés bien nous faire ce plaisir »…

14 mars 1810

, comme

Chancelier du Sénat, au comte

G

arnier

, Président du Sénat,

concernant une vente de prés appartenant à la Sénatorerie de

Limoges, des travaux à l’habitation sénatoriale, etc.

150 / 200