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Pierre LAUJON

(1727-1811) auteur dramatique et chansonnier.

[AF]

3 L.A.S., 1758-1804 et s.d. ; 3 pages in-fol., in-4 et in-8.

Munckdorff 8 juillet 1758.

Le comte de

C

lermont

(dont il était

le secrétaire) ayant été rappelé, il demande les ordres relatifs

aux papiers qui lui ont été remis par l’abbé

L

e

M

aire

 : « Son

Altesse Sérénissime me laisse quelques jours ici après son

départ pour donner a Monsieur de

C

ontades

communication

de tous les papiers qui lui sont necessaires, je ne disposerai

point de ceux qui avoient été confiés particulierement a M.

l’abbé Lemaire que je n’aye reçu vos ordres a ce sujet »… – À

un « cher maître », lui envoyant un « exemplaire grand papier

de mes chansons, et des epreuves, duquel j’espere que vous

serés content »…

[Vers 1804]

, à Monseigneur, exprimant sa

satisfaction d’être placé sur « la liste des gens de lettres et

artistes auxquels le gouvernement a accordé des pensions, et

que celle qui m’est assignée est de cinq cens francs par an »…

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Ponce Denis Ecouchard LE BRUN

(1729-1807) poète, dit

Lebrun-

Pindare

.

[AF]

M

anuscrit

autographe (incomplet),

Ode à M

r

de Buffon

, [1771] ;

4 pages in-4.

B

rouillon

de

premier

jet

,

surchargé

de

ratures

et

corrections

,

de

cette

célèbre

ode

à

la

gloire

de

B

uffon

, I

ntendant

du

J

ardin

du

R

oi

.

Buffon, malade et supposé mourant, se vit désigner un

successeur, bien que la place d’intendant ait été promise

à son fils. Finalement guéri, Buffon se soumit à la décision

prise en son absence. C’est dans ce contexte que le poète

rédigea son éloge. Ce premier jet présente de

nombreuses

et

importantes

variantes

avec la version définitive. Il présente

plusieurs versions d’un même vers, et compte une quinzaine

de strophes.

« Cet astre Roi du jour, esclave en sa carrière,

Y lance aveuglément les traits de sa lumière,

Il éclaire le monde, et ne le connoit pas.

Mais l’astre du Génie a l’œil vaste et sublime

Du Ciel perce l’abîme

L’embrasse, et des Dieux même ose y suivre les

pas »…

O

n

joint

3 autres poèmes autographes :

Huitain

(« Un quatuor

d’honêtes avocats »…),

Épigramme sur un concert où l’on

avoit prodigué les instrumens à vent

, « Ô France ! la vois-tu

cette horrible furie »

… 

; plus une L.A.S. à une dame (1771).

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