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262

Henri-Dominique LACORDAIRE

(1802-1861) dominicain,

prédicateur et pédagogue.

[AF]

2 L.A.S., 1848-1854 ; 1 page in-4 chaque, adresses (portrait joint).

Paris 18 mars 1848

, à Victor

I

njod

, propriétaire, au château

de Soultzmatt (Haut-Rhin). Il est déjà candidat à l’Assemblée

nationale, à Paris, « mais le succès ne paraissant aucunement

probable, si le Haut-Rhin veut me porter, j’y consens de grand

cœur. […] mon intention est de m’abstenir de toute démarche

personnelle […] Étranger jusqu’ici à la vie politique, je n’y veux

entrer que par devoir, pour obéir à la voix d’une portion notable

de mes concitoyens, et non par un vain désir de paraître sur

le théâtre des grands événemens qui nous entourent »…

Toulouse

11 mars 1854

, à MM. Sagnier et Bray, libraires à

Paris, sur la mise au point de la publication de ses conférences

à Toulouse, faisant suite à celles de Notre-Dame de Paris, et

les priant d’avancer le prochain règlement. « J’ai retrouvé ici

280 exemplaires du discours de St-Thomas non vendus : ne

serait-ce pas bon de vous les réexpédier ? »…

O

n

joint

une note autographe pour la distribution d’ouvrages ;

et faire-part pour une messe commémorative.

400 / 500

263

René-Théophile LAENNEC

(1781-1826) médecin, inventeur du

stéthoscope.

P.A.S., Paris 11 avril 1824 ; ¾ page in-4.

C

ertificat médical

.

« Je soussigné professeur au Collège Royal de France et à

la faculté de Médecine de Paris, certifie que Monsieur de

S

auville

est attaqué d’une péricardite chronique (maladie du

cœur) dont le traitement durera suivant toutes les apparences

environ trois mois, et qui pendant tout ce temps le mettra hors

d’état de se livrer à ses occupations ordinaires »…

500 / 700

264

Marie

C

appelle

, Madame LAFARGE

(1816-1852) condamnée à mort

puis aux travaux forcés pour l’empoisonnement de son mari.

L.A.S. et L.A. ; 6 pages in-8 (petit manque à un coin), et 4

pages in-8 à son chiffre.

Saint-Rémy, [1851]

.

É

mouvante

et

longue

lettre

, alors qu’elle

a été transférée à l’asile carcéral de Saint-Paul-de-Mausole,

à Saint-Rémy-de-Provence (le 20 février 1851). … « Ah !

croyez-le bien mon noble ami, les pauvres mortes comme

moi savent compter, peser, souffrir les longues heures des

années d’absence. – Je ne suis que votre

bonne

action.

Vous êtes resté le plus beau rêve et la plus féconde vertu de

mes jours captifs »… Elle a hâte de lui montrer sa « nouvelle

demeure » : « St Paul est plutôt un

couvent hygiénique

, maison

de santé. Les propriétaires […] ne l’habitent pas et en ont

confié la direction aux dames de St Vincent de Paul », qui

sont, avec le docteur, qui habite aussi Saint-Rémy, les « seuls

êtres raisonnables de ce triste séjour de la démence »… Elle

raconte ses conditions de vie, ses visites, ses démarches

auprès du ministre, le dévouement de sa cousine Adèle

C

ollard

, demande des nouvelles de sa famille, etc. – Belle

lettre de conseils : « dans les moments de douleur essayez

donc de faire couler de l’éther sur votre front […] Quoique vous

vouliez condamner les pauvres femmes aux

joies

du martyr, je

regrettais hier de n’avoir pas la cornette et la bure pour vous

offrir les soins d’une sœur de charité ». Elle aussi souffre, parle

de leurs connaissances communes, de ses lectures, etc.

O

n

joint

2 l.a.s. de son avocat Charles

L

achaud

; plus quelques

documents.

200 / 300

265

Jean de LA FONTAINE

(1621-1695) le grand fabuliste.

[AF]

P.A.S., [Château-Thierry] 15 juin 1654 ; sur 1 page petit in-4.

T

rès

rare

quittance

autographe

en

tant

que maître

particulier

des

E

aux

et

forêts

de

C

hâteau

-T

hierry

.

« J’ay receu de M

e

Claude Lamblet marchand demeurant a Igny

la somme de cent soixante et huit livres pour les droits d’entrée et

de sortie et pour mes vacations et taxes de la vente de cinquante

sept arpens de bois taillis vendus pour l’ordinaire de la forest

de Vassy adjugez pour user l’année presente et pris au triege

du gouf[re] et des aubespines dont je promets l’acquiter »… Six

lignes de comptes d’une autre main figurent au bas de la page.

O

n

joint

une L.A.S. de son oncle Jacques

J

annart

, Château-

Thierry 29 août 1665 (1 page in-4).

5 000 / 6 000

263