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140

novembre 1912.

Remerciements pour le soutien apporté à

son fils Roland

G

uebhard

; elle joint une notice biographique le

concernant. Plusieurs autres lettres à des amis… Etc.

O

n

joint

un portrait photographique et une carte de visite autographe.

400 / 500

378

Ambroise SICARD

(1742-1822) prêtre, instituteur des sourds-

muets.

[AF]

6 L.A.S., 1794-1820 ; 10 pages in-4 et in-8, certaines à son en-

tête imprimé

Le Directeur de l’Institution des Sourds-Muets

…,

quelques adresses.

4 brumaire III (25 octobre 1794),

au président du Comité

d’Instruction publique : il accepte de se charger de l’ouvrage

qu’on lui demande « pour prouver mon dévoûment entier pour

la chose publique »…

2 germinal IX (23 mars 1801)

, au citoyen

M

éjean

, secrétaire général de la préfecture de la Seine, en

faveur de son ami

B

ossu

, curé de Saint-Paul, dont il attend

avec impatience la fin de la proscription…

6 février 1813

, à

l’abbé

P

ataud

, aumônier du lycée d’Orléans, le priant de lui

confier un « dépot sacré », qui lui sera rendu avec exactitude…

30 décembre 1816

, à Mme Adèle

D

uhamel

, évoquant ses

chagrins, une enfant sourde-muette, et lui recommandant un

ami qui a une importante collection de tableaux à vendre…

13 avril 1820

, à une amie, au sujet d’une dette sacrée qu’elle

a envers « une de vos anciennes soumaitresses »…

S.d.

, à

Antoine

S

erieys

, au sujet du voyage qu’il entreprend en Italie à

la recherche de manuscrits inédits, et pour lequel il lui donne

« des lettres de recommandation pour divers savans »…

400 / 500

379

Emmanuel-Joseph SIEYèS

(1748-1836) abbé, homme d’État,

écrivain politique.

[AF]

P.A.S. et LA.S., 1791-1821 ; 1 page in-4 chaque, une adresse

(portrait joint).

23 mai 1791

. Brouillon d’arrêté : « Le directoire charge le recteur

actuellement en exercice de l’université de Paris de notifier

tous les collèges de la capitale que la distribution annuelle des

prix de l’université se fera, cette année, dans les formes et à

l’époque qui ont eu lieu l’année dernière »…

Bruxelles 1

er

janvier

1821

, à son frère Léonce

S

ieyès

, sur sa fille Eulalie : « Je suis

véritablement affligé de sa santé. Mais à son âge il y a tout

espoir de son rétablissement. Je désire que ce soit le plus tôt

possible »… Il remercie pour « les pâtés de Chartres. J’y prends

ma part sans faute et avec plaisir, malgré les pauvres restes de

mes anciennes dents »… Il est fâché d’apprendre que son frère

ne parvient pas à vendre sa maison de campagne : « La saison

n’est pas celle de ces sortes de marchés. Dans un temps où

les immeubles étoient à moitié prix de ce qu’ils sont aujourd’hui

la visible maison me coûta 50 000 frs »…

250 / 300

380

SPECTACLE

. 9 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. (quelques

portraits ou documents joints).

Marguerite

B

ellanger

, Félicia

M

allet

(1904, jugement sur

une pantomime), Félix

M

ayol

(1910), Mily

M

eyer

(4), Céleste

M

ogador

, Cora

P

earl

.

150 / 200

381

Alexandre STOURDZA

(1791-1854) diplomate et homme de

lettres moldave, au service de la Russie.

L.A.S., Vienne 16/28 octobre 1815, à la duchesse de

D

uras

 ;

13 pages et demie in-4.

I

mportante

lettre

sur

le magnétisme

.

La confiance que la duchesse lui manifeste lui impose le devoir

de parler de « cette grande force de la nature » : « ma conviction

au sujet de la réalité et de l’efficacité du magnétisme, a devancé

de beaucoup le témoignage de mes sens »… Et de nommer

quatre « personnes supérieures » qui l’ont guidé : le Dr

K

oreff

, le

professeur

D

eleuze

, « le vénérable

J

ung

 » et surtout « le profond

et religieux

B

aader

 ». Selon Stourdza, le magnétisme animal

dans l’organisation humaine est un « phénomène partiel, qui se

rattache à la grande loi de

l’attraction ou principe de vie

, et qui

en atteste l’universalité. Toute attraction ou plutôt toute fusion

du principe de vie dans la nature, est

une action à distance

,

c’est-à-dire

une cessation totale des loix de l’étendue

 » ; elle

agit par « l’action réciproque de l’esprit de vie », en dehors

de toute considération physique ou mécanique : « C’est le

souffle, l’action continue de Dieu sur ses œuvres, sans lequel

l’espace, le temps et la matière n’ont aucune réalité »… Ce

principe réconcilie les spiritualistes et les matérialistes, ceux qui

croient à la volonté et ceux qui croient à un fluide magnétique

(

M

esmer

). Stourdza décrit l’opération entre le magnétiseur et

un patient : le rayonnement actif de l’un fait pénétrer dans

l’autre son principe de vie ; le principe de vie du patient devient

« assimilatoire et productif », son système cérébral s’assoupit,

« 

celui des ganglies

devient prédominant […], et le grand

atelier de la nature s’ouvre : l’homme n’est plus qu’un organe

[…] Les puissances de l’abyme se soulèvent ; l’homme est

sur le trépied de Delphes qui le met en rapport avec toute la

nature »… D’où le somnambulisme clair-voyant… « Ceci jette

une grande lumière sur les connoissances innées, sur l’instinct

des animaux, sur la théorie des songes, sur la transmission de

père en fils de certaines qualités et des tempéramens »… Etc.

300 / 400

382

Paul Tallemant

(1642-1712) abbé et littérateur.

[AF]

L.A.S., 30 janvier, [à Pierre-Daniel

H

uet

] ; 4 pages in-4.

L

ongue

lettre

avec des

vers

,

au

sujet d

un manuscrit qu

il

a

soumis

à

H

uet

.

« J’allouë, Monseigneur, toutes vos judicieuses critiques.

Permettez moy neantmoins de vous representer quelques