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Jean François de CHAMILLART

(1651-1721) prédicateur et

théologien, évêque de Dol puis de Senlis.

[AF]

2 L.A.S. « Chamillart Evesque de Senlis », Senlis s.d. ; 2 pages

in-4 chaque.

T

rès

rares

lettres

[« Les catalogues d’autographes ne

contiennent que trois lettres de J.-F. de Chamillart », écrit Raoul

Bonnet qui reproduit la première lettre dans son

Isographie de

l’Académie française

, p. 51.]

Senlis 8 octobre

, au Premier Président du Parlement de Paris.

Il le remercie pour « la part que vous aviez bien voulu prendre a

ma maladie dont je me flate destre quite a force de quinquinna.

Jose mesme monsieur vous assurer que jaurois eu un chagrin

tres veritable si elle mavoit empeché de remplir la fonction

dont vous mavez honoré pour l’ouverture du parlement »…

Senlis 18 novembre

, à M.

D

esmarets

. « Je ressens toujours trop

vivement ce qui vous interesse et les nouvelles distinctions qui

arivent dans vostre maison pour me dispenser davoir lhonneur

de vous le marquer dans les occasions »…

Ancienne collection E.

G

ourio

de

R

efuge

(23-24 décembre

1902, n° 115).

300 / 400

96

Jean CHAPELAIN

(1595-1674) érudit et poète, membre de

l’Académie française dès sa fondation.

[AF]

L.A.S., Paris 6 mai 1669, à Carlo

D

ati

,

« Prim

rio

Umanista nello

Studio Fior

no

 », à Florence ; 3 pages petit in-8, adresse avec

sceau de cire rouge.

T

rès

belle

lettre

au

philologue

italien

C

arlo

D

ati

à

propos

de

la

publication

de

son

P

anégyrique

de

L

ouis

XIV

(

Panegirica alla

Maesta Cristianissima di Luigi XIV, Re di Francia e di Navarra

,

Firenze, all’insegna della Stella, 1669), que Dati s’était engagé

à écrire, en retour d’une gratification financière accordée par

le Roi à la demande de Chapelain.

Les dernières lettres de Dati l’ont rassuré sur l’avancée de cette

pièce : « j’ay vescu avec moins de chagrin et d’inquietude,

voyant […] que vous l’aviés mise en estat quelle n’avoit plus

besoin que de polissure pour la pouvoir laisser aller seurement.

Ma satisfaction augmente de jour en jour dans la persuasion

que vous luy avés donné sa derniere touche et que je me

pourray enfin aquiter aussi bien que vous de la promesse

que nous avons faitte à nos Bienfaiteurs »… Il faudra « que

l’impression en soit fort elegante soit pour les caracteres l’ancre

et le papier que pour les vignettes et les lettres grises avec une

discrette disposition des Titres ». Il lui fait confiance, lui disant

simplement que le volume devra être « en grand 4° quoyqu’il

fust plus Royal in f°. Quand à la relieure de l’exemplaire pour

S.M. et pour M

r

C

olbert

j’en laisse le soin à vostre prudence.

Si vous le faisiés relier à Paris M.

D

ell

’A

ra

vous y serviroit tres

capablement »… Il lui annonce la visite de Jean Foy

V

aillant

,

« un de nos vertueux grand Médecin et grand Antiquaire », qui

désire obtenir l’accès « à la fameuse Biblioteque Laurentiane.

Il part de cette Cour avec des commissions du Roy pour faire

une recherche de Medailles et de livres dignes de son Cabinet.

Vous favoriserez s’il vous plaist son employ en tout et S.M. le

recevra comme un service agreable »…

600 / 800

96