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Roger de BUSSY-RABUTIN
(1618-1693) militaire et écrivain,
auteur de l’
Histoire amoureuse des Gaules
.
[AF]
L.A.S., Bussy 24 juillet, à un Révérend Père ; 1 page et demie
in-8 (petit trou par corrosion d’encre).
B
elle
lettre
durant
son
exil
dans
ses
terres
,
avant
un
voyage
à
P
aris
. [Tombé en défaveur à la cour après la publication de son
Histoire amoureuses des Gaules
, l’écrivain fut embastillé puis
forcé à l’exil dans ses terres pendant dix-sept ans. Louis XIV lui
accorda son pardon en 1683.]
« Je vous assure Mon Reverend Pere qu’un des plus grands
plaisirs que je me propose de la permission d’aller a Paris cest
celuy d’avoir lhonneur de vous voir, et de vous entretenir ; vous
avés mille attraits pour moy, de lhonneur, de la vertu, de lesprit,
de la franchise, et de lamitié qui seule attireroit la mienne »… Il
le remercie d’avoir transmis sa lettre à M.
D
espreaux
: « Jay peur
que vous n’ayés plus de complaisance pour mes remarques
que je n’en ay pour vos reflections. Quoy qu’il en soit il ny eut
jamais une plus grande modestie que la votre. […] Je m’en
vais mettre ordre aux affaires que je laisse en ce pais cy, car
je scay bien quand je pars, mais quoy que le roy ait mis des
bornes a mon sejour, je ne suis pas trop assuré du tems que
je retourneray »…
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Jean-Jacques-Régis de CAMBACÉRÈS
(1753-1824) homme
politique.
[AF]
M
anuscrit
autographe, [1812] ; 5 pages in-4.
P
rojet
de
sénatus
-
consulte
et
d
’
organisation
de
la
régence
,
probablement
avant
le
départ
de
N
apoléon
pour
la
C
ampagne
de
R
ussie
, rédigé par Cambacérès, Archichancelier de l’Empire,
de premier jet, ou pris sous la dictée de l’Empereur.
« Je désire en cas d’absence pour la guerre, d’organiser une
regence. Je rendrai un senatus consulte ordinaire par lequel
l’imperatrice sera régente en mon absence, je lui donnerai un
conseil et des conseillers de regence. Je me réserverai de
determiner selon les circonstances, les attribution de la regence
et le pouvoir du conseil. Rédiger ce projet de Senatus consulte ».
Cambacérès note alors plusieurs observations et réflexions
concernant ce sénatus-consulte et la régence, leur organisation,
le fonctionnement de la régence, etc. Il faudrait « mettre dans le
senatus consulte l’indépendance des ministres et des grands
dignitaires […] Ces actes doivent être mis au Bulletin des loix
[…] La regente gouverne avec les ministres et ne convoque le
conseil de regence que pour les cas urgents », etc… Ces notes
de travail seront très utiles à l’Archichancelier pour la préparation
des séances du 2 au 5 février 1813, où il présentera devant le
Sénat un projet voulu par Napoléon relatif à la Régence…
O
n
joint
2 L.S., 8 vendémiaire VIII (30 nov. 1799, en tant que
ministre de la Justice, au commissaire
N
odier
qui répond en
marge), et 15 avril 1815 comme Archichancelier au comte
Merlin, concernant la Cour de cassation.
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