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Claude Gros de BOZE
(1680-1753) numismate et archéologue,
garde des médailles de la Bibliothèque du Roi.
[AF]
L.A.S. et 2 L.S., 1705-1737 ; 7 pages in-4.
B
elle
correspondance
d
’
érudit
,
évoquant
R
éaumur
.
Paris 17 mars 1705
, [à Nicolas-Joseph
F
oucault
de Magny]. Il
annonce la nomination de
B
ourdelin
et l’abbé
F
raguier
comme
associés à l’Académie des Inscriptions en remplacement de
M.
R
ollin
, démissionnaire. Suivent des remerciements pour
les compliments de l’Académie à propos de sa « dissertation
sur le Janus des anciens, et des remarques sur la formule
Subascia dedicavit
et le terme
Occabo
…
Paris 7 juin 1737.
Remerciements pour l’envoi du dessin des
arcs du pont de Surian, près de Saint-Chamas en Provence :
« L’Académie a vû avec plaisir le dessein exact de ces Arcs ;
et les réflexions que vous y joignez, toutes succintes qu’elles
paroissent, renferment cependant tout ce que l’on en peut
dire de raisonnable, et nous en ferons usage dans le tems ».
Il remercie aussi du dessin de la médaille d’Ampurias trouvée
à Vaison dans le Comtat. « M. de
R
éaumur
est actuellement
à sa petite campagne de Charenton, où il se réjouit avec ses
insectes, qu’il ne quitte que les jours d’Académie »…
Château de St Cloud 26 septembre 1737
. L.A.S. à propos de
son séjour à Saint-Cloud : « J’y viens le plustost qu’il m’est
possible, moins toutefois pour me délasser & jouir de la
campagne que pour y travailler plus tranquilement à ce que je
reserve pour ce tems là, et qui ne s’accumule que trop dans le
courant de l’année. Cependant, je suis à une si petite distance
de Paris, que mon commerce de lettres & d’amis n’en est
presque point interrompu »… Il a reçu des nouvelles de M.
de
R
éaumur
, également établi à sa campagne en Bas Poitou,
« en parfaite santé, à cela près qu’il a pensé etre brulé en
route, dans l’hotellerie de Saumur, où un de ses gens s’estant
endormy sans avoir esteint sa chandelle, mit le feu à son lit
& à sa chambre […] après quoy, tirant party de tout en bon
Philosophe, le danger echapé lui a paru une faveur du Ciel qui
ne devoit inspirer que de la joye »…
O
n
joint
l’extrait imprimé de son
Éloge de M. l’Abbé Banier
(1751).
400 / 500
€
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