23
61
Jean Boivin
de Villeneuve
(1663-1726)
érudit, helléniste,
traducteur, bibliothécaire du Roi.
[AF]
L.A.S., à la Bibliothèque du Roy 13 mai 1700, à un écrivain ;
3 pages in-4.
Il félicite chaleureusement son correspondant pour son
ouvrage, lequel se trouve entre les mains de l’abbé de
L
ouvois
qui « en connoit tout le prix et qui sçaura le faire valoir en temps
et lieu. […] Il y a beaucoup d’art et de methode dans la manière
dont votre Harmonie est conceûë » ; mais Boivin s’interroge
néanmoins sur l’utilisation de nombreux astérisques, dont la
signification lui échappe… Puis il lui fait part du résultat des
recherches que
B
aluze
et lui ont effectuées pour lui parmi
les œuvres de Johannes de
M
uris
et Roger
B
acon
: « Nous
avons icy quelques livres de ce Bacon. Mais ce sont des
traittes de mathématiques et de physique, dans lesquels il
n’y a pas d’apparence qu’il soit fait mention du temps de la
mort de N.S. »… Puis il évoque « la batterie », ou plutôt « un
veritable duel », du marquis de
B
oufflers
et du Président de
Boquemare, « mort en prison de ses blessures ». Le cardinal
de
B
ouillon
a reçu ordre de rentrer en France et « choisir pour
retraitte Cluny ou Tournus »… Etc.
Ancienne collection E.
G
ourio
de
R
efuge
(23-24 décembre
1902, n° 144).
300 / 400
€
62
Joseph BONAPARTE
(1768-1844) frère aîné de Napoléon, Roi de
Naples puis d’Espagne.
2 L.A.S., [1805]-1806, à l’Archichancelier
C
ambacérès
; 1 page
in-fol. et 1 page in-4.
Paris 2 brumaire à 8 heures [24 octobre 1805]
. Relative
aux premiers succès de Napoléon I
er
dans la campagne
d’Austerlitz, suite à la prise d’Ulm le 20 octobre : « Je reçois
la confirmation officielle des bonnes nouvelles de l’armée ; j’ai
convoqué le Sénat à 11 heures ; j’engage le Prince Louis à
retarder le canon jusqu’à cette heure ; il a été trop tard pour
empecher l’insertion de notre notice dans le Moniteur qui etoit
distribué en partie ; j’ai le 6
ème
Bulletin qui au reste ne démentit
rien de ce qui a été imprimé »… Il signe : « Joseph Bonaparte ».
Naples 15 octobre 1806
. « Ici nous sommes occupés à etouffer
la guerre intérieure que l’ennemi nous suscite, comme il avait
fait dans la Vendée, avec cette différence cependant qu’ici
l’esprit de brigandage est l’esprit qui anime les combattants
et qu’il n’est question ni de Religion, ni de leur attachement à
l’autre dinastie »… Il signe : « Joseph ».
400 / 500
€
63
Lucien BONAPARTE
(1775-1840) frère de Napoléon.
[AF]
L.S. « Lucien »,
Paris 20 mai 1815, au comte de
M
ontesquiou
,
Grand Chambellan ; 1 page in-4.
Il lui transmet, « comme chargé de la surveillance du Théâtre
Français, un mémoire de Mme Jouin « pour sa prosperité »…
O
n
joint
5 L.A.S de ses descendants : son fils l’ornithologue
Charles-Lucien
B
onaparte
(intéressante lettre à un collègue,
Leyde 6 novembre 1849, à propos d’une pièce pour le
Muséum, d’une visite à la Reine de Hollande à La Haye, d’une
démarche auprès de Milne-Edwards et Dumas, de Victor
Hugo, du général Sauvan, commandant à Rome, qui est venu
baiser le manteau de Napoléon…) ; sa fille la Princesse Letizia
B
onaparte
(annonçant la naissance de son petit-fils, et parlant
de Lamartine) ; sa petite-fille la princesse Julie de
R
occagiovine
(2) ; Marie
B
onaparte
, Princesse de
G
rèce
(2, 1935, au sujet de
la pollution dans sa lagune de Saint-Tropez).
200 / 300
€
64
Lucien BONAPARTE
.
[AF]
L.A.S., 16 février 1826, au colonel
C
uneo
d
’O
rnano
à Rome ;
demi-page in-4, adresse avec cachet de cire rouge (portrait
gravé joint).
« Je reçois, mon cher Colonel Cuneo, votre lettre de
participation du mariage de votre aimable fille ; ma femme et
moi vous en remercions, et nous vous prions d’offrir vos vœux
à l’épouse pour son bonheur »…
100 / 150
€
60




