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Émile BERGERAT

(1845-1923) écrivain et journaliste, gendre de

Théophile Gautier.

M

anuscrit

autographe signé,

Lettre à Émile Zola

, 27 novembre

1893 ; 8 pages in-4, découpées pour l’impression et

soigneusement remontées sur papier vélin fort in-fol.

L

ettre

ouverte

à

É

mile

Z

ola

, publiée dans

Le

Journal

du 28

novembre 1893, en réponse à une « interview » de Zola dans

L’Écho de Paris

du 26 novembre, après la première, le 23

novembre, de

L’Attaque du Moulin

, opéra d’Alfred

B

runeau

sur

un livret de Zola.

… « Vous descendez de votre nuage pour m’accuser assez

inconsidérément de deux crimes que non seulement je n’ai

pas commis, mais que même j’ai oublié de commettre. »

Le premier serait « d’avoir tombé » Alfred Bruneau et le second

« de l’avoir tombé par rancune d’un four ». Bergerat se défend

d’avoir critiqué la musique d’Alfred

B

runeau

« par la raison que

je ne l’ai pas ouïe, et que étant avant tout un honnête garçon,

ininfluençable par la critique et systématiquement favorable

aux jeunes, j’attendrai pour me prononcer de connaître sa

partition ». Il rappelle qu’il a défendu le premier ouvrage de

Bruneau [

Le Rêve

, d’après Zola, 1891], « non seulement dans

la presse, mais dans cette famille Carvalho, qui ne pouvait

pas le souffrir », notamment la cantatrice, qui qualifiait cette

musique nouvelle de « miaulement de chats en délire traînant

à la queue sur les toits toutes les casseroles du quartier »…

Puis il en vient à l’insuccès d’

Enguerrande

(créée le 9 mai 1892,

livret de Victor Wilder d’après Bergerat, musique d’Auguste

Chapuis, qui n’eut que 3 représentations) : « 

Enguerrande

n’a

pas même été un four, ce n’a été qu’un égorgement ». Mais il

n’en a pas gardé rancune, et Bruneau n’a pas payé pour l’autre.

La partition n’a pas été comprise, et Bergerat n’a pu défendre

le compositeur ; il rejette la responsabilité de cet échec sur

la direction du théâtre, et la faiblesse des moyens accordés…

O

n

joint

4 L.A.S., dont une à

C

oquelin

(1896), plus quelques

coupures de presse.

120 / 150

45

Henri BERGSON

(1859-1941) philosophe.

[AF]

6 L.A.S., 1903-1927, à divers ; 14 pages in-8.

14 juillet 1903

 : il n’est plus examinateur du baccalauréat depuis

plusieurs années ; il sera heureux de faire partie du comité

pour un monument à Eugène

M

anuel

.

18 mai 1911

 : il part

faire des conférences à Oxford.

20 septembre 1918

, de retour

de New-York, à Alfred

R

ebelliau

dont une revue américaine

attend un article sur le mouvement religieux en France…

24

septembre 1918

, à Eugène-Louis

B

ouvier

, le remerciant de

son livre sur « la vie psychique de l’insecte […] approfondie

tout entière, et dans ses réactions purement mécaniques,

et dans son activité instinctive, et dans ses manifestations

intelligentes. […] le rôle de la science est de pousser aussi loin

que possible la “rationalisation” de l’instinct »… 17 mars 1921,

au même, le remerciant de son « beau livre sur

Les habitudes

et métamorphoses des Insectes

. […] j’ai bien de la peine

à me représenter l’intelligence à l’origine de l’instinct »…

14 novembre 1927, au Président Raymond

P

oincaré

, le

remerciant de l’envoi de

L’Union sacrée

qui démontre que les

Allemands ont « tout fait pour amener la guerre », que nous

avons « tout fait pour l’éviter », et qui « nous fait revivre avec

une singulière intensité les heures tragiques qui précédèrent et

suivirent immédiatement la déclaration de guerre »…

O

n

joint

une carte de visite avec 6 lignes autogr., et un dossier

de coupures de presse.

700 / 800

46

Claude BERNARD

(1813-1878) médecin et physiologiste.

[AF]

2 L.A.S., 1852-1873 ; 3 pages et quart in-8, et 1 page in-8

à son chiffre.

Collège de France 7 juillet 1852

, à un ami. Résumé d’un

entretien avec M.

C

auchy

, à propos des démarches de M.

de

S

égur

auprès du Pape

P

ie

IX, en faveur de cet ami : « il

est probable que la chose va se faire. Seulement le Pape […]

a dit qu’il faut que dans ces cas ce soit la partie catholique qui

intervienne. Il faudrait donc que Madame

M

oyse

et Madame

votre mère intervinssent et témoignassent du désir de l’union

que vous, de votre côté, avez demandée »…

24 mai 1873

.

Il renvoie au livre sur

La Race prussienne

d’A. de

Q

uatrefages

pour tous renseignements « sur les dégâts du Muséum et sur

les obus qui y sont tombés »…

O

n

joint

son

Discours de réception

à l’Académie française,

avec réponse d’Henri Patin (1869), relié avec la brochure

du Dr Paul

D

upuy

,

Du rôle de la raison dans la médecine

expérimentale d’après M. Claude Bernard

(Bordeaux, 1867) ;

et 2 discours impr. pour ses funérailles, et l’inauguration de sa

statue à Paris.

400 / 500

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