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1887
. Elle demande de deux places au tribunal pour sa « petite
princesse » : « ce n’est pas parce que c’est ma belle-fille qu’elle
a démérité près de vous. J’aurai beaucoup de chagrin si vous
ne pouvez m’obtenir ces deux cartes et je ne vous en aimerai
pas moins. Ah non ! »…
1888
. « Voilà mon fils plus riche que moi,
c’est bizarre la vie, et ce mariage suivi de cette mort dramatique
est une comédie drame en trois actes dont le dénouement
satisfait le public »…
1888
. Instructions pour venir la rejoindre à
la campagne…
[Juillet 1888]
. Elle a retrouvé la lettre qu’elle lui
avait écrite « dans ma poche de robe de bain, et je faisais une
scène épouvantable à ce pauvre Émile qui n’en pouvait mais.
Je suis quitte pour une erreur une autre et vous faire quelques
reproches à propos de votre secrétaire de général. Ici on se tord
de rire et moi je suis très joyeuse du coup d’épée qu’il a reçu ; vous
voyez chéri chevalier que Floquet [Charles
F
loquet
, président du
Conseil] n’a pas gardé son soufflet. Je n’aime pas Floquet mais
je le sais très crâne ; j’espère que
B
oulanger
va passer l’arme à
gauche et vous ficher la paix »…
[1889]
. Elle compte sur lui lundi
soir pour le baptême de sa petite-fille Simone…
1890
. « Que je
vous remercie mon chevalier que je vous aime et que je voudrais
avoir à faire quelque chose pour vous. Je vous suis dévouée
cœur corps et âme. Je vous embrasse et je pleure parce que
je suis femme et que mes sourires sont pour la coquetterie et
mes larmes pour la reconnaissance »… – « Comprendrez-vous
jamais à quel point je vous suis reconnaissant et dévouée. Je
sais que vous avez eu du chagrin et j’en ai l’âme très peinée ;
mais je reviens bientôt et je sais aussi que mon affection sera
pour vous une consolation. Je vous embrasse à plein cœur et
je couvre bébé de grands baisers »… – « Il y a vraiment trop
longtemps que je ne vous ai vu. […] j’espère vous voir assis à
ma droite ce matin mercredi pour manger avec une fourchette
et un couteau la bouillabaisse à Georgette »… – « J’ai travaillé
depuis mon départ comme un pauvre nègre ; car je ne savais
pas un mot de
Francillon
ni de
Thérèse Raquin
» ;
Thérèse
sera pour Madrid. « Je joue ce soir
L’Avare
pour la première
fois ; c’est très attendu. La Princesse Amélie est venue chaque
représentation, elle est très très charmante […]. J’ai soulevé les
passions exagérées folles de ces petits Portugais »… Etc.
O
n
joint
un télégramme au même (Bruxelles 1888), et un
poème a.s. de Gustave de
B
orda
,
à Sarah Bernhardt
.
1 200 / 1 500
€
50
Sarah BERNHARDT
.
4 photographies avec
dédicaces
autographes signées ou
inscription autographe ; la plupart format in-8.
Photographie d’une scène de
La Tosca
(
Nadar
), dédicacée :
« à M
elle
de Minitty souvenir de Sarah Bernhardt ». Portrait en
pied en tenue de ville (
P. Bellingard. Lyon
) : « à ma chère Émilie
sa dévouée Sarah ». Grand portrait de Sarah assise : « À M.
Robert Didier souvenir de Sarah Bernhardt 1909 ». Épreuve
de l’actrice en costume de l’Aiglon, barrée de son écriture :
« Celle-là est trop laide ! Une autre !! SVP ».
3 autrees photographies par
Nadar
,
W. & D. Downey (London &
Newcastle)
et
Dornac & Cie
(« Nos contemporains chez eux »).
Carte publicitaire pour les biscuits LU. Petit programme de
La
Tosca
de Sardou (1890). L.A.S. de son fils Maurice
B
ernhardt
à Hertz. Monographie illustrée par Dani Busson. Etc.
400 / 500
€
51
Sarah BERNHARDT
.
L.A.S. « Sarah Bernhardt », Londres 1912, à « Mon bien aimé
Maître » [Paul
H
ervieu
] ; 3 pages in-4 à ses emblème, chiffre et
devise
Quand même
.
Elle recommande avec chaleur une jeune comédienne, la fille
de l’actrice Madame Petit (Blanche Boulanger) qu’Hervieu
connaît bien : « Elle a dix huit ans, elle est née dans notre fièvre
d’art. […] Elle jouait dans
Théroigne
[
Théroigne de Méricourt
,
drame d’Hervieu présenté en 1902]. La petite a joué chez moi
quantité de petits rôles. Elle est très naturelle et très sincère
dans son jeu. Je vous la recommande de toutes mes forces,
de tout mon cœur, comme je l’aime »…
200 / 250
€
50




