22
55
François-Joachim de Pierre, cardinal de BERNIS
.
[AF]
L.A.S., L.S et P.S., 1746-1790 ; 2 pages in-4, et 1 page in-
fol. en partie imprimée à son en-tête avec vignette aux armes
royales.
Paris 13 décembre 1746
. L.A.S. « L’abbé de Bernis »,
remerciements amicaux et vœux pour la nouvelle année,
évoquant le chevalier de Chauvelin…
Rome 15 janvier 1781
, à
l’abbé
J
olly
en Sorbonne.
Rome 26 septembre 1790
. Laissez-
passer en faveur du Sieur
C
ony
« graveur françois, retournant en
France »…
O
n
joint
2 copies de lettres de Bernis (1764, et 1793).
200 / 300
€
56
Marie-Caroline, duchesse de BERRY
(1798-1870) fille du Roi des
Deux-Siciles, épouse du duc de Berry, mère du comte de
Chambord, elle tenta en 1832 de soulever la Vendée.
2 L.A.S., 1843-1853 ; 1 page et demie in-8 avec adresse et
cachet de cire rouge à sa devise, et 2 pages et quart in-12
avec enveloppe.
Brunsee 12 octobre 1843
, à la princesse Charlotte de
L
usinge
(fille naturelle de son mari). Elle s’inquiète de n’avoir pas reçu
de ses nouvelles depuis dix-huit mois… « Vous devriez bien
venir nous voir. Nous passerons notre hiver à Venise. […] Le
Comte
L
ucchesi
vous dit mille amitiés. Ainsi qu’au Prince que
je sais être à Paris »…
[14 janvier 1853]
, à Laure
C
lerambault
.
« Dieu veuille que l’année prochaine nous soye propice et que
nous revoyons notre belle patrie, mais hélas ! je trouve que
nous reculons au lieu d’avancer ». Elle se réjouit de la savoir
en bonne santé. « Ici nous avons un temps superbe ce qui fait
que nous prolongeons notre séjour à la campagne jusqu’à la
fin de janvier. Ensuitte nous yrons à Venise »…
250 / 300
€
57
[
Nicolas BOILEAU
(1636-1711)].
[AF]
P.S. de sa sœur Charlotte
B
oileau
, Paris 31 mars 1705 ; vélin
obl. in-8, cachet encre
.
Quittance de rente sur les aides et gabelles signée par « D
lle
Charlotte Boileau Depreaux fille majeure »…
O
n
joint
une fausse lettre de Boileau, et des documents de
René Bray concernant cette lettre.
150 / 200
€
58
Jacques Boileau
(1635-1716) chanoine, théologien, frère de
Nicolas et Gilles Boileau.
L.A.S., 30 novembre 1682 ; 1 page in-12.
Il manque de temps pour lui répondre comme il le souhaiterait :
« Je me dedommageray avec M
r
Ouvrard que je chargeray de
payer mes dettes a votre egard, puisqu’il est cause que je les
ay contractées. Je ne manqueray pas de faire vos compliments
à Madame la Duchesse de
L
uynes
qui n’aura pu oublier votre
mérite ny la recommandation de Madame de
V
ertu
», qui est
toujours souffrante et alitée…
R
are
.
150 / 200
€
59
Nicolas Thyrel, abbé de Boismont
(1715-1786) abbé et orateur,
prédicateur de Louis XV.
[AF]
L.A.S., Paris 5 juin, à Mme de
B
aude
en sa terre à Rudemont ;
2 pages petit in-4, adresse avec cachet de cire rouge (brisé).
J
olie
lettre
d
’
un
tour
quelque
peu
galant
.
Il lui avait demandé à Rouen une adresse pour correspondre…
« Je croi toujours les femmes au premier mot, c’est une vieille
habitude, et il est vraisemblable que je ne m’en corrigerai pas ;
cependant j’en ai été souvent la dupe, et notamment dans cette
circonstance ; j’ai eu beau, tantot vous flater, tantot vous quereller,
vous avez toujours été sourde, je n’ai pas obtenu depuis plus de
deux mois une ligne, une sillabe ; il faut donc que je fasse trente
cinq lieues pour me procurer cette faveur, l’absence est un grand
tort auprès de vous ; ce tort très involontaire va finir, et vous serez
bien forcée de me répondre aumoins face a face ». Il prendra la
turgotine pour Rouen, puis le bateau de Bouille : « je puis fraper
a la porte de Rudemont au moment que vous vous mettrez au
lit, moi qui aurai passé une nuit blanche »…
300 / 400
€
60
François Le Métel de BOISROBERT
(1592-1662) poète, abbé
et aumônier du Roi ; favori de Richelieu, il lui suggéra l’idée
de l’Académie Française qu’il organisa et dont il fut membre
fondateur.
[AF]
P
oème
autographe, signé d’une fermesse,
A Monseigneur le
Cardinal
; 1 page in-fol. (légère fente réparée).
M
adrigal
pour
le
cardinal
de
R
ichelieu
.
Le titre complet de ce poème de 13 vers est : «
A Monseigneur
le Cardinal. Sur ce qu’il me cria tout haut qu’il estoit mon
serviteur. Madrigal
» :
« Mon serviteur me criez vous !
Vous qu’un sort juste et favorable
Fit si grand, si considerable !
Ce mot fut entendu de tous, […]
Souffrez Prince que je vous croye
Pour fonder ma gloire et ma joye
Parlez plus juste une autre fois,
Et quand vous me verrez parestre,
Poussant aussy loin vostre voix
Criez que vous estes mon maistre ».
Ce madrigal a été publié dans
Les Epistres en vers et autres
œuvres poetiques
de Boisrobert (A. Courbé, 1659, p. 254),
avec une légère variante dans le titre, « tout haut » corrigé en
« dans la ruë ».
500 / 700
€




