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172 - François-Dominique de Reynaud de MONT-

LOSIER.

1755-1838. Homme politique.

L.A.S. à M. Agier,

membre de la Chambre des dépu-

tés.

S.l., 17 mars 1827.

3 pp. bi-feuillet in-8, adresse au

verso, cachet de cire rouge.

200/300

Très belle lettre politique ;

Vous venez de faire une

glorieuse campagne, nous vous devons, ainsi que tous

vos amis des complimens de félicitation pour vos ef-

forts, et aussi des complimens de condoléances pour

votre peu de succès. Vous avez trompé beaucoup de

monde et fait perdre beaucoup de paris (…). J’ai écrit

une longue lettre à Chateaubriand, il vous la montrera

probablement. Comme il n’est pas facile de l’aller trou-

ver à sa Barrière d’Enfer, je vous dirai que ma lettre

roule sur les points suivans (…).

Il critique l’action du

gouvernement de son « comité de conscience » com-

posé de l’abbé Thouin, Mac-Carthy, deux jésuites, les

cardinaux La Fare, Latil, Clermont-Tonnerre, l’abbé

Frayssinous ; auquel est joint un « comité de

conscience » avec Messieurs de Bonald et Vitrole, avec

les avis de Beugnot, de Lévis, Berryer, Billecoq ;

Tout

cela ressortissant et sous la direction d’un conseil par-

ticulier établi à Rome (…).

Montlosier cite encore

Royer-Collard, Hyde de Neuville, Sébastiani.

Le dix-hui-

tième siècle, en attaquant la religion et les prêtres par

le mépris, a travaillé à les anéantir ; le siècle présent,

en cherchant à les rehausser outre mesure, travaille à

la même fin.

Il poursuit avec une analyse politique et

ses réflexions des principaux événements du début de

la Révolution, concluant :

Méfiez-vous des hommes qui

ne croient point aux prêtres parce qu’ils ne croient

point à Dieu. Méfiez-vous aussi de ceux qui ne croient

à Dieu que par les prêtres (…).

173 - Louis MONMERQUE.

1780-1860. Historien, aca-

démicien.

2 L.A.S. à Jules Desnoyers,

bibliothécaire du Jardin

des Plantes.

Montmorency, 2 octobre 1855 et Paris, 5

janvier 1857.

3 pp. ½ in-8, adresses au verso avec tim-

bre et marques postales.

100/150

Monmerqué adresse une invitation à déjeuné ;

(…)

Nous avons M. Boullée de Lyon, fixé à présent à Passy,

écrivain distingué, la fille d’Alexandre Soumet, de l’Aca-

démie française, et quelques autres personnes (…).

Il

regrette de ne pouvoir assister à la réunion du Conseil

de la Société d’Histoire de France ; il lui fait part d’un

magnifique ouvrage sur Lyon, de Monfalcon qui lui a

été adressé pour le Comité.

174 - Isabelle de MONTOLIEU.

1751-1832. Femmes

de lettres, auteur du

Robinson Suisse.

L.A.S. à Paschoud,

libraire à Genève.

Lausanne, 1

er

juillet (1811).

1 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso, ca-

chet de collection.

200/300

Relative à l’envoie d’exemplaires de ses contes

qui

ne tarderont pas à paraitre,

notamment pour Mme

de Staël :

elle demande de lui expédier d’abord les

exemplaires qui lui sont réservés ;

(…) Je vous prie

d’en faire passer 5 (6) des premiers à Paris et de les

remettre à mon amie Mlle (Ralh) à qui j’en indiquerai

la destination. Vous voudrez bien aussi en offrir un

exemplaire de ma part à Madame de Stael et à Mlle

Galiffé ; restera 18 exempl. à me faire parvenir à Lau-

sanne (…).

Elle regrette qu’il n’ait pas voulu imprimer

les contes de sa sœur ;

Si votre refus tient au genre,

puisque vous imprimer déjà des recueils de contes,

elle pourra, je crois, vous offrir un très joli roman en 2

volumes, qui vous conviendra peut-être mieux (…).

175 - Hégésippe MOREAU.

1810-1838. Poète.

L.A.S. à sa bonne sœur (Louise Jeunet-Lebeau).

S.l.,

20 décembre.

2 pp. ½ bi-feuillet in-4.

150/200

A propos d’argent offert pour la publication de ses

vers ;

(…) Je rougirais d’accepter encore vos dons ;

d’autant plus que j’ai tout lieu de croire que le début

de la publication n’en couvrira les frais qu’à

grand’peine. Ils monteront à cinq-cents francs au

moins, à six au plus ; il (est) difficile de préciser

d’avance combien le manuscrit donnera de feuilles

d’impression.

Il est

dans un de ces momens d’amer-

tume d’autant plus cruels qu’on ne sait à qui s’en pren-

dre pour se venger. Je ne puis vous cacher que je suis

horriblement malheureux (…) et non misérable.

J’éprouve un dégoût de la vie continuel et profond (…

). Je n’ose vous dire jusqu’à quel point cela va quelque

fois (…).

176 - [MUSIQUE].

2 documents sur BERLIOZ et MAS-

SENET

200/300

Exemplaire original sur

Ménestrel

,

Journal de musique

,

du dimanche 20 décembre 1835 (4 pp. in-folio avec vi-

gnette au titre) ; présentation du dernier opéra d’Ha-

lévy, intéressante et sévère note critique dans les

Chronique

s, à propos de Berlioz :

(…) Le deuxième

concert de M. Berlioz a obtenu le succès du premier ;

tous deux ont glissé inaperçus dans le monde musical.

L’ouverture du Roi Lear renferme une musique idiote

(…) La messe fantastique a décidément fait fiasco (…

).

Et l’auteur de l’article précise qu’il ne manquera pas

d’examiner prochainement

les productions excen-

triques de ce prétendu génie musical (…)

! Etc.

Programme du

concert historique

du 22 mai 1880 (4

pp. in-4), sous la direction de Massenet, avec diffé-

rentes critiques du mélomane ayant assisté au concert.

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Jeudi 9 avril 2015