191 - [George SAND].
Documents
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Journal de La Châtre sur l’
Inauguration de la statue de
Georges Sand, les 9, 10 & 11 août 1884
(4 pp. in-folio) ;
Bulletin de souscription pour élever un Monument à
Georges Sand (document vierge, 1 pp. in-12 oblong) ;
Menu du banquet donné lors de l’inauguration de la
Statue de Sand, attribué à Maurice Sand (carton
recto/verso) : Programme des manifestations en
Hom-
mage à George Sand
, en 1954 à l’occasion des 150 ans
de sa naissance (8 pp. in-4 broché, exemplaire n°Q)
avec envoi autographe d’André Maurois et d’Aurore
Sand ; Dépliant touristique
Avec George Sand, de No-
hant à Gargilesse
; notes dactylographiées sur Chopin
au château de Nohant, Concerts donnés par Chopin à
Paris, sur Solange Clesinger.
192 - Eugène SCRIBE.
1791-1861. Ecrivain, librettiste.
Manuscrit aut.
S.l.n.d. (1833).
32 pp. en cahier in-4,
écriture très fine et serrée avec nombreuses correc-
tions, additions et suppressions.
400/500
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Manuscrit de premier jet de la comédie
Bertrand et
Raton ou l’Art de Conspirer,
pièce en cinq actes et en
prose, comprenant la plupart du temps une première
version des dialogues. Créée à la Comédie française,
en novembre 1833, et publiée la même année chez
Barba, cette pièce fut un des plus grand succès de
Scribe ; elle est inspirée d’un fait historique, le complot
de Struensee contre le roi du Danemark Christian VII,
dans lequel le comte Bertrand de Rantzau, fin diplo-
mate et modèle d’immoralité politique, fut longtemps
identifié sous le portrait deTalleyrand. Sur les première
pages, Scribes a résumé toutes les données historique
dont il pouvait avoir besoin.
193 - Eugène SCRIBE.
1791-1861. Ecrivain, librettiste.
4 L.A.S., documents.
1855 et 1861.
4 pp. in-8 ; faire
part de deuil, extrait du journal le Moniteur.
150/200
€
Correspondance à propos de ses œuvres :
En m’écri-
vant de si aimables lettres (…), vous ne savez pas à
quoi vous vous exposez ; voici un nouvel envoi qui vous
arrive (…). Les deux opéras que je viens de faire repré-
senter. Si vous étiez à Paris, je vous éviterai la peine
de les lire, en vous priant de me permettre de vous les
faire voire et surtout de vous les faire entendre, car la
musique de mes compositeur est vraiment fort belle
(…).
Sur l’envoi de la dernière édition de ses œuvres, à
propos de la vente d’une terre…
Joint
2 correspon-
dances adressées à Scribe. Faire-part de décès de
Scribe le 20 février 1861, et chronique nécrologique du
Moniteur universel
.
194 - Anaïs SEGALAS.
1814-1895. Poétesse.
37 L.A.S. et 2 poèmes aut., portrait photo.
1841-
1891.
Env. 58 pp. in-8 la plupart, quelques en-tête es-
tampé à son chiffre.
400/500
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Correspondance littéraire et de courtoisie de la
poétesse :
1842 : demande d’appui au moment d’être
entendu pour sa seconde lecture à l’Odéon :
ce sera
une tache assez rude, mais toutes ne sont pas douces
dans la vie (…).
Annonçant une petite répétition qu’elle
va faire à la maison :
nous allons jouer prochainement
chez une dame de ma connaissance, deux pièces,
dont l’une qui a été jouée à l’Odéon, est tout bonne-
ment de ma façon (…).
Elle est flattée que ses
faibles
poésies aient le bonheur
de plaire à sa correspondante
et la remercie pour son article. 1844 : remerciements
pour avoir bien accueilli
les chants de mes Oiseaux de
Passage (…).
A Jules Janin (qui qualifie Mme Segalas
de « poète en jupon » dans une apostille en coin), à qui
elle annonce la représentation de
La Loge de l’Opéra
qui sera joué à l’Odéon, pièce
moitié drame, moitié co-
médie, qui rit et pleure à la fois et qui a besoin de toute
votre obligeance (…). L’œuvre est imparfaite, l’auteur
est tremblant (…).
Sur la publication dans divers jour-
naux de plusieurs poèmes. A Mme Kaissaroff (1861) :
prenant en considération sa recommandation pour un
jeune poète. 1867 : concernant le poème
La Grisette
qu’on lui propose de renommer
l’Ouvrière.
A Henri de
Pène (1869), à propos d’un article intitulé « Panorama
socialiste » qui la qualifie de
démoc-soc. ; qui sait libre
penseuse, peut-être ! il faut s’attendre à tout. (…) Ceci
est de la haute fantaisie et fera rire aux éclats tout ceux
qui me connaissent (…)
; elle indique n’avoir jamais fait
partie de société politique et du Club des femmes dont
elle apprend l’existence ;
Je ne me suis jamais mêlée
au mouvement politique ou social ; je me suis bornée
à la littérature (…).
1873 : correspondance touchant la
Société des Gens de Lettres. A la baronne Pauline
Huber à Alger (1878), à propos de son costume algérien
;
(…) Laissez-moi commencer par vous parler de votre
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Jeudi 9 avril 2015
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