89
Baromètre anéroïde
. Russie, Odessa, L. Loewenthal, fin du XIX
ème
ou début
du XX
ème
siècle.
Jeu de pièces métalliques, protégé d’une plaque de verre inscrite ; diamètre
16
,
5
cm. Dans son cadre de bois sculpté de
29
cm.
Inscription gravée sur le cerclage, en russe : “Premier prix
1904
. Escadre de
la Mer Noire”.
Selon la tradition familiale, le baromètre appartenait à l’un des navires de la
flotte impériale de la Mer Noire. La plupart des navires de cette flotte ont
rejoint l’escadre russe blanche de Crimée formée en
1920
pour l’évacuation
de l’Armée Blanche commandée par le baron de Wrangel.
Provenance : Serge Sedrak, mari de l’une des filles du peintre Constantin
Makovsky ; exilé à Paris en
1926
, il fit partie du cercle des artistes russes de
Montparnasse.
Ⱥɧɟɪɨɢɞɧɵɣ ɛɚɪɨɦɟɬɪ Ɋɨɫɫɢɹ Ɉɞɟɫɫɚ / /RHZHQWKDO ɤɨɧ ;,;
ɧɚɱ ;;ɜ
Ɇɟɬɚɥɥ ɫɬɟɤɥɨ ɞɢɚɦɟɬɪ ɫɦ ɜ ɞɟɪɟɜɹɧɧɨɦ ɪɟɡɧɨɦ ɨɛɪɚɦɥɟɧɢɢ ɞɢɚɦɟɬɪ ɫ ɪɚɦɨɣ ɫɦ
Ƚɪɚɜɢɪɨɜɚɧɧɚɹ ɧɚɞɩɢɫɶ ɩɨ ɨɤɪɭɠɧɨɫɬɢ © ɉɟɪɜɵɣ ɩɪɢɡ
ɝ ɑɟɪɧɨɦɨɪ ɷɫɤɚɞɪɵ ª
ɉɨ ɫɟɦɟɣɧɨɦɭ ɩɪɟɞɚɧɢɸ ɞɚɧɧɵɣ ɛɚɪɨɦɟɬɪ ɧɚɯɨɞɢɥɫɹ ɧɚ ɨɞɧɨɦ ɢɡ ɤɨɪɚɛɥɟɣ ɢɦɩɟɪɚɬɨɪɫɤɨɣ ɑɟɪɧɨɦɨɪɫɤɨɣ ɷɫɤɚɞɪɵ ɜɨɲɟɞɲɢɯ
ɜ ɫɨɫɬɚɜ Ɋɭɫɫɤɨɣ ɷɫɤɚɞɪɵ
Ɋɭɫɫɤɚɹ ɷɫɤɚɞɪɚ ɛɵɥɚ ɫɮɨɪɦɢɪɨɜɚɧɚ ɜ Ʉɪɵɦɭ ɜ ɝ ɞɥɹ ɷɜɚɤɭɚɰɢɢ ɛɟɥɨɣ ɚɪɦɢɢ ɩɨɞ ɤɨɦɚɧɞɨɜɚɧɢɟɦ ȼɪɚɧɝɟɥɹ ɢ ɝɪɚɠɞɚɧɫɤɨɝɨ
ɧɚɫɟɥɟɧɢɹ
ɉɪɨɢɫɯɨɠɞɟɧɢɟ ɤɨɥɥɟɤɰɢɹ ɪɭɫɫɤɨɝɨ ɯɭɞɨɠɧɢɤɚ ɤɪɭɝɚ ɯɭɞɨɠɧɢɤɨɜ Ɇɨɧɩɚɪɧɚɫɚ ɋɟɪɠɚ ɋɟɞɪɚɤɚ ɛɵɜɲɟɝɨ ɦɭɠɟɦ ɨɞɧɨɣ ɢɡ
ɞɨɱɟɪɟɣ Ʉ ȿ Ɇɚɤɨɜɫɤɨɝɨ ɜ ɷɦɢɝɪɚɰɢɢ ɜ ɉɚɪɢɠɟ ɫ
ɝ
Timbale en métal argenté, à l’effigie de la paix et aux armes de
Russie & de Paris.
France ou Russie,
1891
.
Métal argenté.
10
x
8
cm.
Dans un écrin de maroquin bordeaux doublé de soie et de velours,
et portant l’inscription en lettres d’or : «
timbale ayant servi aux
marins franc çais et russes a à Cronstadt pour boire a à la
poste érite é et a à l’union de la France et de la Russie
»
« Pour célébrer l’alliance franco-russe, une escadre française,
commandée par l’amiral Gervais, fut accueillie dans la base navale
de Cronstadt par l’empereur Alexandre III. En retour, la flotte russe
fut reçue à Toulon en
1893
. Cette alliance fut rompue de fait par les
révolutions de
1917
; l’intérêt de la France du XXI
ème
siècle serait
de la renouveler. » (Paul Laruche).
ɉɚɦɹɬɧɵɣ ɫɬɚɤɚɧ Ɋɨɫɫɢɹ
ɝ
Ɇɟɬɚɥɥ ɫɟɪɟɛɪɟɧɢɟ ɜɵɫɨɬɚ ɫɦ ɞɢɚɦ ɫɦ
ɇɚ ɨɞɧɨɣ ɫɬɨɪɨɧɟ ɫɬɚɤɚɧɚ ɢɡɨɛɪɚɠɟɧɢɟ ɞɜɭɯ ɝɟɪɛɨɜ ɪɨɫɫɢɣɫɤɨɝɨ ɢ
ɝɨɪɨɞɚ ɉɚɪɢɠɚ ɧɚ ɞɪɭɝɨɣ ɚɥɥɟɝɨɪɢɱɟɫɤɨɟ ɢɡɨɛɪɚɠɟɧɢɟ Ɇɢɪɚ
ȼ ɩɚɦɹɬɧɨɣ ɤɨɪɨɛɤɟ ɢɡ ɤɪɚɫɧɨɝɨ ɦɚɪɨɤɟɧɚ ɫ ɡɨɥɨɬɵɦ ɬɢɫɧɟɧɢɟɦ
ɋɬɚɤɚɧ ɛɵɥ ɩɨɞɧɹɬ ɪɭɫɫɤɢɦɢ ɢ ɮɪɚɧɰɭɡɫɤɢɦɢ ɦɨɪɹɤɚɦɢ ɜ
Ʉɪɨɧɲɬɚɞɬɟ
ɢɸɥɹ
ɝ ɡɚ ɩɪɨɰɜɟɬɚɧɢɟ ɫɨɸɡɚ Ɋɨɫɫɢɢ
ɢ Ɏɪɚɧɰɢɢ ɂɦɩɟɪɚɬɨɪ Ⱥɥɟɤɫɚɧɞɪ ,,, ɥɢɱɧɨ ɩɪɢɜɟɬɫɬɜɨɜɚɥ
ɮɪɚɧɰɭɡɫɤɭɸ ɷɫɤɚɞɪɭ ɩɪɢɛɵɜɲɭɸ ɜ ɬɨɬ ɞɟɧɶ ɜ Ʉɪɨɧɲɬɚɞɬ ɱɬɨ
ɨɡɧɚɦɟɧɨɜɚɥɨ ɧɚɱɚɥɨ ɪɭɫɫɤɨ ɮɪɚɧɰɭɡɫɤɨɝɨ ɫɨɸɡɚ
142
143




