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jeudi 14 NOVEMBRE 2019
49. AUGUSTE DUMÉRIL
(1812-1870), zoologiste, il étudia parti-
culièrement les reptiles et les batraciens (Muséum). L.A.S. à
Claude
Bernard.
2 pp. in-8, chiffres gaufrés, liserés de deuil. [28 mars 1852].
Sur les mémoires de physiologie animale qu’il va présenter à
l’Académie des sciences
, « pour le prix de physiologie expérimentale »,
qu’il a réalisés avec Demarquay et Lecointe sur la température
animale. « Ces différents mémoires, au nombre de cinq et deux séries
de tableaux où sont relatées les expériences sont, à ce qu’il paraît,
chez M. Magendie […]. J’ai pensé qu’il vous serait peut-être facile
de les trouver dans son cabinet […] ».
300 / 400 €
50. AUGUSTE DUMÉRIL
(1812-1870), zoologiste, il étudia particu-
lièrement les reptiles et les batraciens (Muséum). L.A.S. à « mon cher
monsieur ». 3 pp. in-8. Paris, 3 juillet 1849.
Belle lettre sur les reptiles.
Il remercie son correspondant au nom
de son père également, pour l’envoi de la caisse. « C’est avec grand
plaisir que nous y avons trouvé les 2 couleuvres qui manquaient à la
collection ;
la couleuvre vipérine à 2 bandes que nous ne possé-
dons pas non plus
, les 2 lézards verts qui, par l’éclat de leur couleur
et leur teinte même, se distinguent bien des individus de nos environs.
Nous n’avons qu’un lézard ocellé, de sorte que les quatre que vous
nous avez envoyés sont les très bien venus ;
deux malheureusement
se sont brisé la queue. On va s’occuper dès demain de la confection
des étiquettes où figurera votre nom, bien entendu, comme donateur ».
Il espère qu’il pourra lui envoyer un jour un Rhinechis Agasizii.
«Quantauxcaméléonsquevousm’aviezproposédenousachetersil’on
venait à vous en offrir, nous serions bien aises, en manquant tout à fait
[…]. Mais nous aimerions bien, si la chose était possible, que le prix de
chaque animal ne dépassât pas 4 fr. […] ».
300 / 400 €
51. AUGUSTE DUMÉRIL
(1812-1870), zoologiste, il étudia particu-
lièrement les reptiles et les batraciens (Muséum). 9 L.A.S. à l’éditeur
scientifique Baillière, quelques en-têtes duMuséum d’Histoire Naturelle
« Reptiles & Poissons ». 27 pp. in-4, in-8 et in-12.Paris, 1864-1870.
Belle correspondance à son éditeur en particulier sur la diffusion
de l’
Iconographie général des ophidiens
du professeur Jan, dont il
discute les conditions en son nom. Il se fait remettre l’ouvrage sur les
Poissons d’eau douce de Blanchard, le catalogue des poissons du Bri-
tish Muséum, dont il a urgemment besoin pour ses propres recherches.
Il donne des précisions sur le Mémoire sur la forme de la dernière pha-
lange dans les animaux mammifères, publié par son père (Constant
Duméril), refuse l’acquisition d’un ouvrage sur les poissons de Malabar
dont le prix est trop élevé, dresse un compte des différentes livraisons
et s’alarme du non paiement des sommes avancées pour l’Iconographie
des ophidiens…
On joint 2 brochures :
Discours prononcé sur la tombe de M. le pro-
fesseur Auguste Duméril par M. Paul Gervais et Notice analytique sur
les travaux anatomiques, physiologiques et zoologiques de M. Auguste
Duméril (Paris, E. de Soye, 1868 ; 34 pp. in-4).
600 / 800 €
52. CHRISTIAN GOTTFRIED EHRENBERG
(1795-1876), natu-
raliste et zoologiste allemand. Lettre en partie imprimée, signée, adres-
sée
au botaniste italien Filippo Philippe Parlatore
(1816-1877). 1 p.
in-folio. En-tête de l’Académie Royale des Sciences de Berlin. Berlin,
28 juin 1843.
Il accuse réception, au nom de l’Académie des Sciences de Berlin, de
2 ouvrages de Parlatore :
Plantae novae et Notizia slla Pachira alba.
On joint un diplôme de bachelier signé par Georges CUVIER (1822).
200 / 300 €
53. JACQUES-AMAND EUDES-DESLONGCHAMPS
(1794-1867),
naturaliste et paléontologue, surnommé le « Cuvier normand » ;
il
étudia les animaux fossiles et découvrit une nouvelle espèce de
dinosaure, le
Poekilopleuron bucklandii.
13 L.A.S. à l’éditeur
scientifique Baillière, 21 pp. in-4 et in-8, adresses et timbres au dos.
Caen, 1846-1859.
Très belle et longue correspondance, d’une écriture dense,
en
grande partie consacrée à l’achat d’ouvrages de zoologie et de pa-
léontologie (Cuvier, Owen, Agassiz, d’Orbigny, Milne-Edwards,
Blanchard, Geoffroy-saint-Hilaire, De Koninck, Schlotheim, etc.).
800 / 1 000 €
54
54. ÉTIENNE GEOFFROY-SAINT-HILAIRE
(1772-1844), natu-
raliste. Manuscrit autographe (brouillon avec ratures et corrections).
1 p. ¼ in-4. Daté du 8 novembre 1826.
Réflexions sur la méthode scientifique.
« Deux voies se sont trouvées
ouvertes étaient et sont à la disposition. L’une immédiatement donnée
dès l’origine est l’empirisme […]. L’autre révélée par la méditation ou
la science.
Tout ce qui pèse sur nous agit par masse,
mais les actions
sont toutes particulières par rapport à chaque partie de notre personne.
Les objets naturels, arrivant d’ensemble pour nous assaillir, se dé-
composent parvenant au contact, et sont moléculaires à notre insu
dans leur manière de nous atteindre.
L’homme a donc beaucoup à
savoir, s’il est ainsi soumis à toutes les actions des couches ambiantes
[…]. Ces idées ont de tout temps frappé l’esprit humain : mais si elles
ne sont mises en pratique que dans ces derniers temps, c’est qu’il y avait
cela a tenu aux difficultés même de l’entreprise. Pour aller connaître
toutes les couches ambiantes au milieu desquels nous avions à franchir
l’intervalle d’une vie bien courte, pour savoir ce qui est à la surface de
la terre, dans ses profondeurs, pour essayer quelle peut être la propriété,
l’utilité de chaque chose à examiner, voilà ce qu’un seul homme
reconnaît bientôt ne pouvoir pas faire ».
800 / 1 000 €
55. ISIDORE GEOFFROY-SAINT-HILAIRE
(1805-1861), zoolo-
giste. 5 L.A.S. à différents correspondants (Léon Soubeiran, « mon
cher confrère », etc.). 8 pp. in-8 et in-12, Paris, 1856-1860 et sans date.
Instructions pour son imprimeur :
« J’envoie à M. Mérigot avec
mille compliments 1° le bon à tirer des feuilles a et d. 2° des correc-
tions pour la feuille e dont Ch. Hébert donnera le bon à tirer. Quant aux
feuilles b et c,
je les ai envoyées à Ch. Duméril
qui donnera le bon à
tirer (reste la feuille f et la couverture). Je recommande mon ouvrage
que je voudrais bien voir paraître […] ». Au naturaliste Léon Soubeiran,
au sujet d’une commission à la Société d’Acclimatation, etc.
On joint une belle carte d’entrée au Muséum, pour quatre personnes,
signées par Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire.
300 / 400 €
56. JOHN ELIOT HOWARD
(1807-1883), botaniste britannique.
L.A.S. à un confrère français. 1 p. in-8. Tottenham, 25 oct.
Devant se rendre à Paris, il désirerait le rencontrer au Jardin d’accli-
matation à Paris.
150 / 200 €
57. NICOLAS JOLY
(1812-1885), zoologiste, botaniste et physio-
logiste. 3 L.A.S. à
Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire.
Toulouse, 1850-
1856. 7 pp. ½ in-8.
Tératologie.
Il lui fait parvenir un « monstre » et demande son appui
pour le présenter à l’Académie. « Ce sujet m’a offert des particularités
bien curieuses, ainsi que vous pouvez vous en convaincre, si vous avez
le temps et la patience de me lire jusqu’au bout. Ainsi,
indépendam-
ment de l’adhérence du placenta à la face et au crâne, j’ai vu chez




