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jeudi 14 NOVEMBRE 2019
41. AUGUSTIN-PYRAME DE CANDOLLE
(1778-1841), botaniste
suisse. L.A.S. et P.A.S. à Cuvier, 1 p. in-4 et 1 p. in-12. Genève,
6 fév. 1824.
Il adresse à son collègue des graines et quelques mémoires de bota-
nique qu’il a publiés. « Je me recommande à vous pour recevoir des
graines de votre récolte et particulièrement pour celles des familles
des légumineuses ombellifères et campanulacées […] ». Feuillet
d’adresse à Cuvier « secrétaire perpétuel de l’académie des sciences,
au Jardin du Roi ».
400 / 500 €
42. ADOLPHE CHATIN
(1813/1901), mycologue et botaniste,
président de la Société botanique de France.
Belle lettre sur la truffe.
« Enfin la gelée, chargée par le très haut de
donner maturité et parfum au diamant noir des bois, nous est arrivé. Dans
quelques jours, je pourrai, en fouillant mes jeunes plantations de chêne,
faire une petite récolte.
Laissez-moi espérer qu’après avoir lu la théorie
truffière dans mon petit livre, vous vous risquerez courageusement
à juger de ses résultats pratiques.
Quoi qu’en pense un vain peuple, la
truffe est moins indigeste que les légers propos tenus sur elle […] ». Chatin
avait publié, en 1869, La truffe.
Étude des conditions générales de la
production truffière].
300 / 400 €
43. GEORGES CUVIER
(1769-1832). L.S. au président du Direc-
toire général de la confession d’Augsbourg, à Strasbourg. 1 p. ½
in-folio. Quelques petites déchirures. Paris, 3 avril 1829.
Lettre sur le détachement de la paroisse de Longueville du consis-
toire de Blamont (Doubs), pour faire partie de celui de Saint-Julien.
200 / 300 €
44. GEORGES CUVIER
(1769-1832). L.S. au président du Direc-
toire général de la confession d’Augsbourg, à Strasbourg. 1 p. in-folio.
Quelques petites déchirures. Paris, 10 août 1831.
Lettre sur le détachement de la paroisse protestante de Beaucourt du
consistoire de Colmar, pour faire partie de l’Eglise consistoriale de
Montbéliard.
200 / 300 €
45. JOSEPH DECAISNE
(1807-1882), botaniste (Ac. des Sciences
et Muséum).
21 L.A.S. au zoologisteAuguste Duméril
(quelques unes
à Pingard, au naturaliste Florent Prévost, etc.). En-têtes du Muséum,
quelques enveloppes. 30 pp. in-8 et in-12. 1846-1865 et sans date.
Belle correspondance scientifique,
évoquant également l’Académie
des sciences, le Muséum, des publications d’ichtyologie, l’envoi de
Salomon à laGuyane « afinde s’y livrer à la culture de plusieurs plantes
que là comme partout ailleurs dans les Antilles les colons français
fait disparaître […] », recommandation pour un élève d’Adrien
de Jussieu. « Le Nelumbium [graine de lotus] épanouit sa fleur en
ce moment ; il serait très heureux de recevoir votre visite […] ».
800 / 1 000 €
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46. JOSEPH DECAISNE
(1807-1882), botaniste (Ac. des Sciences
et Muséum). Manuscrit autographe, 5 pp. in-4 (manque la fin), titré
« Rapport sur un ouvrage de M. Élie-Abel Carrière, chef des pépi-
nières au Muséum, ayant pour titre Traité général des conifères, par
M. J. Decaisne ». [1855].
Compte-rendu de l’ouvrage capital d’Élie-Abel Carrière
(1818-
1896), horticulteur et botaniste, grand spécialiste des conifères, dont
le titre complet est :
Traité général des conifères ou description de
toutes les espèces et variétés de ce genre aujourd’hui connues, avec
leur synonymie, l’indication des procédés de culture et de multiplica-
tion qu’il convient de leur appliquer.
Après un éloge du travail de son
auteur, il aborde le contenu des différents chapitres. « Dans chacun de
ces paragraphes se révèle le pépiniériste expérimenté et observateur ;
la sûreté de ses vues en fait de procédés de culture n’est pas une des
moindres qualités de son ouvrage […] ».
400 / 600 €
47. RENE LOUICHE DESFONTAINES
(1750-1833), botaniste
(Ac. des Sciences et Muséum). L.A.S. à un « respectable confrère »,
1 p. in-8. Paris, 24 janv. 1822.
Recommandation pour le frère utérin du voyageur et botaniste
Armand Havet, Nicole Havet.
« C’est un bon sujet, frère d’un de nos
voyageurs qui a péri l’année dernière à Madagascar âgé de 26 ans et
qui se serait fait un nom célèbre dans les sciences s’il eut vécu. Son
frère, en faveur duquel j’ai l’honneur de vous écrire, l’accompagnait
et il est de retour de ce voyage depuis environ six mois ». [Les frères
Havet, accompagnés du naturaliste Godefroy, avaient entrepris une
exploration scientifique de Madagascar en janvier 1820 à bord de la
gabare La Panthère ; après six mois, ils tombèrent malades et Armand
succomba].
300 / 400 €
48. JACQUES PHILIPPE RAYMOND DRAPARNAUD
(1772-
1804), malacologie, naturaliste et botaniste, il est considéré comme
le
père de la malacologie occidentale.
Mort prématurément, son
Histoire naturelle des mollusques terrestres et fluviatiles de la
France,
fruit de huit années de travail, fut publié en 1805. L.A.S. 1 p.
in-8. Montpellier, 18 thermidor an 11 (6 août 1803).
Rare lettre.
Il reproche à son correspondant de l’oublier. « Mais
ma destinée est de t’aimer toujours, c.à.d. toute ma vie. Je t’envoye
donc par M
r
Maras, élève de notre école, les exemplaires du Bulle-
tin que je présume devoir te manquer et quelques observations mi-
néralogiques que j’ai publiées dernièrement. Ces dernières ont été
présentées par Chaptal lui-même à la classe des sciences physiques et
mathématiques, et très favorablement accueillies. Bientôt nous allons
échanger les diplômes […] ».
On joint une L.A.S. de son frère le dramaturge Victor Draparnaud
(1773-1833).
400 / 500 €




