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jeudi 14 NOVEMBRE 2019

64. ARMAND DE QUATREFAGES DE BRÉAU

(1810-1892),

zoologiste, biologiste et anthropologue, membre du Muséum

(chaire d’anthropologie et d’ethnographie). 11 L.A.S. à

Milne-Ed-

wards

et au baron de Watteville. 22 pp. in-8 in-4 et in-16. Toulouse,

Boulogne et Paris, 1839-1879.

Belle correspondance scientifique. À son « respecté maître », il

adresse le mémoire dont lui a parlé Moquin-Tandon. «

Je pourrais

peut-être espérer de mériter un jour l’estime scientifique de

Geoffroy Saint-Hilaire

[…] ». Il lui demande de transmette à l’Aca-

démie « ce court résumé des recherches que je viens de faire sur la

phosphorescence du port de Boulogne […]. Je tiendrais beaucoup à

ce que les quelques lignes ci-jointes parussent dans le compte-rendu

[…] ».

Il évoque son travail sur les termites et les vers à soie.

« Je

viens de chercher en vain dans mes armoires un certain nombre de

tubes renfermant des chrysalides et des vers à soie pébrinés. En faisant

appel à ma mémoire je crois maintenant être certain que je les ai don-

nés au laboratoire d’entomologie. Auriez-vous la bonté de les faire

rechercher et de me les envoyer demain ? […] ».

Une longue lettre

est relative à ses différents scientifiques avec Agassiz et Perrier.

« Je comprends parfaitement que dans les circonstances actuelles,

le rapport doit être fait avec beaucoup de prudence. Je comprends

également bien que vous ne veuillez signer que ce que vous croirez

pouvoir défendre. J’espère que mon rapport – déjà rédigé – répondra

à ces justes exigences […]. J’ai mentionné la critique d’Agassiz et

la réponse de Perrier. Mais ai réservé entièrement la question pour

la discussion orale. Je crois utile à tous égards d’agir ainsi et ce que

vous me dites à ce sujet me confirmerait encore dans ma manière de

voir. J’ai le regret de ne pas penser comme vous au sujet de l’obliga-

tion où aurait été Perrier de vérifier l’exactitude des déterminations

admises par ses prédécesseurs. Il voulait étudier les Pédicellaires ; il

les prenait sur des échantillons historiques, déterminés par les maitres

de la science ; il a déclaré formellement ne pas vouloir faire plus. Lui

demander la révision d’échantillons étiquetés par Agassiz, Troschel,

etc. c’était lui demander un travail autre que celui qu’il déclare avoir

voulu faire. Mais ce qui prouve que dès ce moment il connaissait les

groupes dont il étudiait les pédicellaires, c’est qu’il s’est mis dès cette

époque à réviser les astéries où il avait sans doute vu le plus à faire

[…] ».

800 / 1 200 €

65.ACHILLERICHARD

(1794-1852), botaniste et médecin, il étudia la

flore de la Sénégambie et de la Nouvelle-Zélande et détermina les espèces

rapportées par Dumont d’Urville. 4 L.A.S. à différents correspondants

(« mon cher collègue », le bibliothécaire de l’Institut, etc.). 4 pp. in-8 et

in-12. 1842 et sans date.

« Voici, mon cher monsieur, mon petit paquet mensuel que je vous prie

d’avoir la bonté de joindre à votre prochain envoi pour La Havanne

[…] ». Demande pour fréquenter la bibliothèque de l’Institut, examens

de la Faculté, etc.

300 / 400 €

66. [SENCKENBERG].

Diplôme de la Senkenbergische Naturforschende

Gesellschaft de Francfort. 5 sept. 1826. 48 x 38 cm. Signé par Carl von

Heyden, Cretzschmar, Neuburg et Mappes. Sceau sous papier.

Rare diplôme, décerné au comteAuguste Dejean

(1780-1845), officier

et entomologiste, grand spécialiste des coléoptères.

400 / 500 €

67. PIERRE-JEAN-FRANÇOIS TURPIN

(1775-1840), botaniste,

il est considéré comme l’un des plus grands illustrateurs botaniques.

L.A.S. au président de la section d’économie rurale de l’Académie des

sciences. 1 p. in-4.

Il présente sa candidature à la section d’économie rurale de l’Académie

des sciences, en remplacement de Flourens. « Un traité sur les arbres frui-

tiers fait conjointement avec monsieur Poiteau, ouvrage consciencieux et

entièrement neuf, et les nombreux mémoires que j’ai publiés depuis trente

ans, prouvent

avec quel zèle je me suis livré à l’étude des phénomènes

de la vie végétale

et à celle des applications que l’agriculture propre-

ment dite et l’horticulture peuvent faire des principes de la physiologie ».

300 / 400 €

68. BOTANISTES.

6 lettres.

- Pierre-Paul DEHÉRAIN (1830-1902). L.A.S. 1 p. in-8, en-tête du

Muséum (physiologie végétale), froissée. Réception d’échantillons.

- Antoine PASSY (1792-1873). L.A.S. à un confrère, 1 p. in-8. Sur

les pommes de terre.

- Joseph DECAISNE (1807-1882). 4 L.A.S. à différents correspondants,

en-têtes du Muséum, 1847-1873. « Vous avez généreusement mis à

ma disposition des exemplaires du

Choix de plantes de la Nouvelle-

Zélande

. Est-ce commettre une trop grande indiscrétion que de vous

en demander deux exemplaires. Je les destine à MM. Torrey etAsa-Gray

deux botanistes américains. Que devient l’ami Raoul ? Il devait nous

arriver ce mois-ci. Nous brûlons de le revoir Léveillé et moi.

Nous

espérons qu’il aura pu sauver quelques bribes du naufrage

[…]

». [Étienne Fiacre Louis Raoul (1815-1852) explora la Nouvelle-

Zélande durant 3 ans et publia en 1846,

Choix de plantes de la

Nouvelle-Zélande

, en 1846].

300 / 400 €

69. NATURALISTES.

2 lettres et 1 carte.

- Alexander von HUMBOLDT (1769-1859), naturaliste et explora-

teur. Billet A.S. à Soult.

- Victor COSSE (1807-1873), ichtyologiste. L.A.S. à « mon cher

maître ».

- MUSÉUM. Carte d’entrée aux galeries du Muséum d’Histoire

Naturelle signée par le conchyliologiste Gérard Paul DESHAYES

(1795-1875).

On joint une lettre de Frédéric CUVIER fils.

200 / 300 €

70. ZOOLOGISTES.

5 lettres.

- Charles-Lucien BONAPARTE (1803-1857). L.A.S. à

Emmanuel

Arago

. 1 p. in-8. Il s’invite à se joindre à des réfugiés italiens.

- Edmond PERRIER (1844-1921). L.A.S. à « mon cher collègue ».

3 pp. in-8, en-tête du Muséum. 10 déc. 1886.

Belle lettre

sur ses travaux, en vue d’entrer à l’Académie des sciences

[il ne sera élu qu’en 1892].

- Georges POUCHET (1833-1894). 2 L.A.S. (à Milne-Edwards ?),

6 pp. in-12 et in-8, 1864-1873. Intéressante lettre écrite à l’âge de

31 ans

exposant longuement ses titres et ses travaux

« dans le vif

désir que j’ai d’entrer dans la grande école du Jardin des Plantes ». Une

seconde lettre expose le résultat d’expériences sur les coraux.

- Constant SAPPEY (1810-1896). L.A.S. 4 pp. in-8. 8 nov. 1884.

Sur

le singe d’Amérique

qu’il a reçu et la candidature de son corres-

pondant à l’Académie des sciences.

400 / 500 €

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