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[4]-831-1 blanche et [4]-804 p., pleine basane brune de l’époque, dos à nerfs décorés (reliures desséchées et écail-

lées, petits manques aux pièces de titre, qq. mors fendus et coiffes usées, lég. bruniss.). Bon exemplaire de la meil-

leure édition. Le dictionnaire de Bayle constitue l’accomplissement suprême de l’un des hommes de lettres les plus

éminents du 17

e

s. Établi à Rotterdam, Bayle était au cœur du débat intellectuel en Europe en raison de son œuvre

comme éditeur, comme auteur et aussi en tant que correspondant prolifique. Conçu à l’origine comme une réplique

aux erreurs du dictionnaire de Louis Moréri, son dictionnaire en est venu à représenter un travail exemplaire de mé-

thodologie critique. L’auteur a laborieusement compilé, comparé, interrogé, recherchant toujours un certain degré

de certitude historique, même dans les cas difficiles. Le dictionnaire de Bayle a été appelé l’« Arsenal des Lu-

mières », pillé et réédité tout au long du 18

e

s. tant par les croyants que par les sceptiques qui trouvèrent de quoi ac-

cumuler, dans les notes sibyllines de l’œuvre, des munitions pour leur argumentation philosophique. « La cin-

quième édition (1730) et la huitième (1740), publiées en Hollande, qui s’intitulent respectivement quatrième et cin-

quième édition parce que leur numération exclut les éditions pirates faites à Genève (1715), à Trévoux (1734) et à

Bâle (1738), sont les meilleures, et quant au texte, et quant à la clarté et à la beauté de la typographie » (Labrousse,

Pierre Bayle et l’instrument critique, p. 183). – Est. 300/500

7 BIENVILLE (D.T.

DE

). La Nymphomanie,

ou Traité de la fureur utérine, dans lequel on explique, avec autant

de clarté que de méthode, les commencemens et les progrès de cette cruelle maladie, dont on développe les diffé-

rentes causes. Ensuite on propose les moyens de conduite dans les divers périodes, et les spécifiques les plus éprou-

vés pour la curation. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1771, 8°, [4]-XV-[1 (Errata)]-164 p., demi-veau brun à petits

coins de l’époque, dos lisse orné de filets dorés (reliure lég. frottée, qq. bruniss.). Bel ex. à toutes marges de cette

édit. orig. De Bienville (1726-1813), de son vrai nom Jean Baptiste Louis de Thesacq, est un médecin français. Il

exerce en France et aux Provinces-Unies, notamment à La Haye et Rotterdam. Il est l’auteur de différents traités de

médecine. Cet ouvrage se pose comme le pendant du célèbre traité sur l’onanisme de Tissot. Il rencontre un certain

succès, comme en témoignent les nombreuses rééditions et traductions dont il fait l’objet. – Est. 50/100

8 CAFMEYER. Vénérable histoire du très-saint sacrement de miracle,

notablement ameliorée et augmentée en

cette nouvelle édition de plusieurs preuves, témoignages et circonstances curieuses, qui n’ont jamais été mises au

jour cy-avant. Le tout tiré de plusieurs autheurs assidez et approuvez. Enrichie de très-belles figures en taille douce.

Composée en flamand par Pierre de Cafmeyer […] et traduite en françois par G.D.B. [George de Backer].

Bruxelles, George de Backer, 1720, in-folio, frontispice, [20]-46-[2]-70 p., 40 planches h. t. dont plusieurs dé-

pliantes (petit manque au frontispice et au titre, une planche déchirée sans manque avec trace de papier collant, une

grande planche dépliante renforcée au papier collant).

Suivi de :

Suite de la vénérable histoire du très-saint sacre-

ment de miracle, notablement améliorée et augmentée en cette nouvelle édition […]. Composée par Pierre

Cafmeyer. Seconde partie. Bruxelles, Gilles Stryckwant…, 1735, in-folio, [4]-52 p. (1-14, 14, 14, 14, 14, 15-26,

2 p. non chiffrées, 27-52), 12 planches h. t. dont 1 dépliante (Harrewyn). Ensemble un volume en veau brun de

l’époque, dos à nerfs décoré, petite guirlande dorée encadrant les plats (reliure usée, coiffes arasées, coins frottés).

La plus belle édition. – Est. 100/150

9 CALVEL (Étienne). Traité complet sur les pépinières,

avec des instructions [...]. Seconde édition, considéra-

blement augmentée [...]. Paris, L’Auteur, A-J. Marchant et Le Normant, An XIV – 1805, 3 vol. in-12, portrait, [6]-

338-[2] p., 1 planche h. t. ; [6]-382 p., 2 planches h. t. dépliantes, et [4]-336-[2] p., grand tableau dépliant h. t., de-

mi-veau vert de l’époque, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre maroquinées brun (petit manque à la pièce

de titre du 3

e

vol., qq. trous à la reliure du même vol.). Bel exemplaire de ce livre d’Étienne Calvel (1740-1820),

prêtre et savant botaniste du pays de Sault au Vexin en Normandie. – Est. 100/150

10 [CERNE (abbé Simon)]. Le Pédagogue des familles chrestiennes.

Contenant un recueil de plusieurs instruc-

tions sur diverses matières. Divisé en quatre parties. Utile aux curez, prestres, et missionnaires pour l’instruction

des simples : aux chefs de familles pour l’instruction de leurs enfants et domestiques ; et à toutes sortes de per-

sonnes qui veulent vivre selon Dieu. Troisième édition reveuë, corrigée, et augmentée. Paris, Pierre de Bresche et

Jacques de Laize-de-Bresche, 1670, 8°, titre-frontispice, f. de titre, [8]-548 p., pleine basane brune de l’époque, dos

à nerfs décoré (reliure fortement usée, mors avant fendu, coiffes arasées, qq. piqûres et mouillures marginales). Pa-

ru pour la première fois en 1662. Le traité se termine par une instruction chrétienne sur la lecture des livres de ma-

gie, romans et autres méchants livres. L’auteur était prêtre du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet. L’ouvrage

contient également une instruction familière adressée aux sages-femmes et un avertissement important aux femmes

enceintes. Beau document pour l’histoire des mentalités. – Est. 30/60

11 CHIFFLET (Jean-Jacques). Anastasis Childerici I. Francorum regis, sive thesaurus

sepulchralis Tornaci

Nerviorum effossus, et commentario illustratus. Anvers, Ex Officina Plantiniana, Balthasar Moretus, 1655, 4°, [16]-

330-[23]-1 blanche p., nombr. ill. dans le texte, une pl. dépliante h. t., pleine basane brune de l’époque, dos à nerfs

orné (mors en partie fendus, coiffes usées). Jean-Jacques Chifflet, neveu de Claude Chifflet, médecin, antiquaire et

archéologue français, est né à Besançon en 1588, mort en 1660. Le 27 mai 1653, un ouvrier qui travaillait à la dé-

molition d’une maison longeant le cimetière de l’église Saint-Brice de Tournai mit au jour un caveau contenant de

nombreux objets précieux. Les pièces de ce tombeau furent d’abord transférées à Vienne en Autriche. L’empereur