6 / 122
(1732-1808) semble avoir servi le Roi d’Espagne avant de se convertir au journalisme et à la littérature. Ses
voyages en Hollande et en Angleterre se situent en 1774. Il collabora ultérieurement à l’Almanach des gourmands
de Grimod de La Reynière. – Est. 150/250
18 DESCAMPS (Jean-Baptiste). Voyage pittoresque de la Flandre et du Brabant,
avec des réflexions relati-
vement aux arts et quelques gravures. Paris, Dessaint, Saillant, Pissot et Durand le Neveu, 1769, 8°, XXII-[2]-328-
[11]-1 blanche p., 1 vignette en tête, 5 planches h. t. et carte dépliante, cart. lég. postérieur, dos lisse, pièce de titre
(minimes traces d’usure à la reliure, lég. bruniss.). Bien complet de sa carte dépliante des Pays-Bas catholiques et
de ces 5 gravures h. t. (Chaire des Carmes Chaussés, Chaire du Couvert de Liendael, Chaire d’Hanswyck, Chaire de
St-Bavon, Mausolée de l’Évêque Triest). Édition originale. Jean-Baptiste Descamps, peintre, né à Dunkerque en
1706, mort à Rouen en 1791. Il étudie avec Ulin et Largillière, reçu en 1764 à l’Académie. Outre ses œuvres, il tra-
vaille avec Largillière aux tableaux exécutés pour le sacre de Louis XV, se charge des tableaux et de la réception de
Louis XV au Havre. Le Musée de Dunkerque possède plusieurs de ses œuvres. Dans son voyage en Flandre et en
Brabant, Descamps décrit les principales œuvres d’art rencontrées (inventaire descriptif des tableaux et sculptures
des églises, couvents, hôtels publics, objets, etc. Dans la Flandre française les villes concernées sont Lille, Bergues,
Saint-Omer, Dunkerque). Relation extrêmement intéressante car la plupart de ces œuvres ont disparu de nos jours. –
Est. 80/100
19 Droit. – HOEPFNER (Ludwig, Julius, Friedrich). Theoretisch-practischer Commentar über die heineccis-
chen Institutionen
nach deren neuesten Ausgabe. Siebente Auflage [...] von Adolph Dieterich Weber. Francfurt
am Main, Varrentrapp und Wenner, 1803, petit 4°, portrait, [6]-1227-[2-1 blanche] p. + 20 f. dépliantes (dont titre :
« Tabellen »), demi-veau brun à petits coins de l’époque, dos lisse (rel. frottée et usée, accrocs aux coiffes, papier
lég. bruni). Qq. annotations anciennes. Ludwig Julius Friedrich Höpfner (Giessen, 1743 Darmstadt, 1797) war ein
deutscher Jurist. Höpfner war ab 1767 Professor am Collegium Carolinum in Kassel und ab 1771 ordentlicher Pro-
fessor für Naturrecht, Rechtsgeschichte und Rechtsaltertümer an der Universität Giessen. 1781 wurde er Oberappel-
lationsgerichtsrat, später Geheimer Tribunalrat in Darmstadt. – Est. 25/50
20 DU TILLIOT (Jean-Baptiste [LUCOTTE]). Mémoires pour servir à l’histoire de la Fête des Foux,
qui se
faisait autrefois dans plusieurs églises. Lausanne et Genève, sans édit., 1751, in-12, [2]-X-183-1 blanche p., 12
planches h. t. (classées dans l’ordre inverse), plein veau brun moucheté, dos lisse orné, plats encadrés d’un triple fi-
let doré (rel. usée, coiffe supér. arasée, coins émoussés, manque de peau au bas du dos et au plat avant, papier lég.
bruni, salissure au faux titre). Édition illustrée d’une vignette de titre sur bois et de 12 planches gravées sur cuivre
par N.B. de Poilly. La première partie renferme une étude historique érudite, qui demeure une bonne source sur les
« fêtes de foux » et sociétés qui essaimèrent à partir du 14
e
s. à travers toute la France. La seconde concerne la
Bourgogne et particulièrement la « Société de la Mère-Folle » de Dijon, d’où l’auteur était originaire et qui initia
plusieurs grands personnages de l’État. Les planches représentent des sceaux, vêtements, étendards et attributs ap-
partenant, pour la plupart, à cette société. – Est. 100/200
21 Égypte. – QUATREMÈRE
DE
QUINCY. De l’Architecture égyptienne
considérée dans son origine, ses
principes et son goût, et comparée sous les mêmes rapports à l’architecture grecque. Paris, Barrois l’aîné et fils, An
XI 1803, XII-268 p., 18 planches h. t. dont 2 dépliantes, 4°, demi-veau glacé brun postérieur, dos à nerfs orné de fi-
lets et pointillés dorés, pièce de titre maroquinée rouge (traces d’usure, feuillet de titre doublé, le f. VII/VIII renfor-
cé, qq. f. lég. salis). Bon exemplaire à grandes marges de la première édition de cette étude générale de
l’architecture égyptienne réunissant « les récits et les dessins des anciens voyageurs », publiée peu de temps avant
les comptes rendus de l’expédition d’Égypte. Elle est illustrée de 18 planches gravées par Gaitte (détails ornemen-
taux, coupes et plans), copiées d’après les planches des voyages de Pococke et Norden. Cette dissertation remporte
en 1785 le prix proposé par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Elle constitue le premier texte publié par
Quatremère de Quincy, et incite Panckoucke à lui confier la rédaction du dictionnaire d’architecture de
l’Encyclopédie Méthodique. – Est. 200/300
22 Emblemata. – CATS (Jacob). Silenus Alcibiadis sive Proteus,
Humanae vitae ideam, Emblemate trisariam
variato, oculis subjiciens […]. Editio altera ac actior. Amsterodami [à Amsterdam], Ex Officina typographica Guil-
jelmi Janssonii, 1620, petit 4°, titre-frontispice gravé, titre, [30]-119-[1] p., 47 gravures rondes in-texte.
Suivi de :
IDEM. Pars secunda. Même édit., 1619, titre-frontispice gravé compris dans la pagination), 111-[1] p.
Suivi de :
IDEM. Pars tertia, 1619, titre-frontispice gravé compris dans la pagination), 107-[5] p.
Suivi de :
IDEM. Monamo-
ribus, Monita Amoris Virginae sive Officium Puellarum in Castis Amoribus, Emblematae expressum […]. Même
édit., 1619, [18] p. dont 1 gravure hors texte, 92-[20] p., 45 gravures in-texte dont 44 rondes.
Suivi de :
IDEM.
Self-stryt, dat is Crachtighe bevveginghe van Vlees en Gheest, poëtischer wijse verthoont in den persoon ende uytte
gheleghentheyt van Joseph, ten tijde hy by Potiphars huys-vrouwe wiert versocht tot overspel […]. Middelburgh,
Ghedruckt by Hans vander Hellen voor Jan Pietersz van de Venne, 1620, titre-frontispice gravé, [30]-119-[1] p., 1
gravure in-texte, plein veau blond ancien, dos à 4 nerfs, titre, roulettes, filets, fleurons dorés, plats décorés d’un se-
mis de fleurons dorés dans des losanges à froid et un triple encadrement de filets dorés (coiffe supér. manque, mors
frottés et partiellement fendus, rel. frottée, qq. marges restaurées, mouill. claires marginales). – Est. 75/100