Léopold les donna ensuite à l’électeur de Bavière qui en fit présent à Louis XIV. Quelques petites pièces restèrent à
Tournai. – Est. 100/150
IMPRESSION LYONNAISE DU 16
e
S. AUX ARMES DE CAMBRAI
12 CHRISTOPHE
DE
LONGUEIL. – Christophori Longolii epistolarum libri IIII.
Bartolomaei item Riccij de
imitatione libri tres. A Io. Michaele Bruto emendati. Lugduni [à Lyon], Apud Haered. Seb. Gryphii, 1563, in-32,
672-[4] p., plein veau brun, dos à nerfs orné, armes des états de Cambray et du Cambraisis frappées en or aux plats
(reliure postérieure ?) (mors fendus, coiffes arasées, coins et coupes avec petits manques, traces de manipulation, un
peu court en tête, travail de vers dans l’angle supér. externe des pp. 523 à 573). Christophe de Longueil (Malines,
1488 – Padoue, 1522), est un juriste et humaniste franco-flamand de la Renaissance. Il reste longtemps un auteur
néolatin très renommé, parangon du style cicéronien (Baudrier, VIII, 307). – Est. 100/150
13 [CHRISTYN (J.-B.) et FOPPENS (J.-B.)]. Les Délices des Pays-Bas,
ou Description géographique et histo-
rique des XVII provinces belgiques. 7
e
édition revue, corrigée et considérablement augmentée de remarques cu-
rieuses et intéressantes. Paris et se trouvent à Anvers, C.M. Spanoghe, 1785, 4 vol. in-12, demi-basane de l’époque
(mors fendus, mouillures). Comprend le t. 2 avec 1 front. et 20 gravures dépl., t. 3 avec 1 front. et 37 gravures dépl.,
le t. 5 avec 1 frontispice et 28 gravures dépl. et le t. 1 du Dictionnaire historique ou histoire abrégée de tous les
hommes nés dans les XVII provinces [...] pour servir de supplément aux Délices des Pays-Bas (non collationné). –
Est. 25/50
14 [CHRISTYN (J.-B.) et FOPPENS (J.-B.)]. Histoire generale des Pais-Bas,
contenant la description des XVII
provinces. Édition nouvelle divisée en IV volumes, et augmentée de plusieurs remarques curieuses, de nouvelles es-
tampes et des evenemens les plus remarquables jusqu’à l’an MDCCXLIII [1743]. Brux., Veuve Foppens, 1743, 2
vol. in-12, pleine basane brune de l’époque, dos à 5 nerfs, caissons dorés (rel. frottée, mouillures). Comprend le t. 1
avec 32 gravures dont 29 dépl. et le t. 3 avec 26 gravures dont 25 dépl. (non collationné). – Est. 25/50
RARE IMPRESSION PARISIENNE DU 16
e
S.
15 CONSTANTIN (Jean). – Commentaria Ioannis Constantini in iure licen. curiaeq[ue] Parlamenti Burde-
galen. aduocati in leges regias
seu ordinationes de litibus breui decidendis, recenter edita : cum eiusdem
Co[n]stantini praeclarissimus additionibus hac secunda editione adiectis sub hac notula * et in fine ] et eleganti
eiusdem Constan. repetitione l. Eum quem temere. ff. De iudi. omnibus practicis apprimè quàm vtilia ac necessaria.
Parisiis, Apud Arnoldum et Carolum les Angeliers fratres, 1546 (au colophon : « Imprimé à Paris par Françoys Gi-
rault Imprimeur, pour Arnoul et Charles les Angeliers. M. D. XLVI le .xj. iour de Septembre. »), 8°, [28]-395-[5] f.,
cart. du 19
e
s. (cart. usé, mors en partie fendus, qq. annotations et soulignures anciennes à l’encre, déchirure dans la
marge supér. du f. 383 avec manque de lettres du titre courant). Ex libris de P.P.C. Lammens. Intérieur frais. Très
rare impression juridique parisienne du 16
e
s. due au juriste Jean Constantin, actif en 1544, dont nous n’avons repé-
ré que qq. ex. dont un seul dans le Catal. collectif de France (Carpentras). – Est. 200/300
16 Corpus iuris canonici
academicum, emendatum et notis P. Lancelloti illustratum. In duos tomos distributum,
usuique moderno ad modum Christop. Henr. Freiesleben alias Ferromontani […]. Coloniae Munatianae [à Bâle],
Impensis Thurnisiis, Joh. Rudolphi Filii, 1757, 2 vol. 4°, [142 p.], 1280 col., 1 tableau dépliant, et [22 p.], 754 col.,
[6 p.], 404 col., [74 p.], 236 col., [16 p., 158 col.], [3 p.], plein veau brun moucheté de l’époque, dos à nerfs ornés
(traces d’usure, les mors avant en grande partie fendus, coiffes supér. arasées, bruniss., rousseurs en tête, cachets,
marques d’appartenance). Édition réputée. Le Corpus juris canonici ou Corpus iuris canonici (littéralement Corpus
de droit canonique) est un ensemble de textes qui constituait le droit canonique en vigueur entre 1582 et 1917. Le
Corpus est constitué des textes suivants : le décret de Gratien (Decretum Gratiani), qui en est la base ; les cinq livres
formant la collection des décrétales : les décrétales de Grégoire IX (Decretales Gregorii IX), compilées par Ray-
mond de Penafort ; le Sexte (Liber Sextus) ; les Clémentines (Clementinae) ; les Extravagantes de Jean XXII (Ex-
travagantes Johannis XXII) ; les Extravagantes communes (Extravagantes Communes). La première version du
Corpus est le résultat d’une codification privée, due à Gratien, un moine vivant dans le Nord de l’Italie, à Bologne.
Le choix même du nom traduit la tradition suivie, celle du Corpus juris civilis. Pie IV et surtout Pie V ont eu l’idée
de corriger et de compléter cette entreprise en lui donnant un caractère officiel. Le second nomme donc en 1566 une
commission de cardinaux, aidés par des correctores romani. En 1580, le Corpus est publié par le bref Quum pro
munere et rendu obligatoire par le bref Emendationem decretorum du 2 juin 1582. Après sa promulgation officielle,
le Corpus n’est jamais modifié et constitue la base du droit officiel de l’Église catholique romaine jusqu’au Code de
droit canonique de 1917. Cette situation contribue à figer le droit canonique. – Est. 100/150
17 [COSTE
D’
ARNOBAT (Charles-Pierre)]. Voyage au pays de Bambouc,
suivi d’observations intéressantes
sur les castes indiennes, sur la Hollande, et sur l’Angleterre. Bruxelles, Dujardin, et se vend à Paris, Defer de Mai-
sonneuve, 1789, 8°, [4]-358 p., pleine basane brune mouchetée de l’époque, dos lisse orné, tranches marbrées (mors
fendus, coiffes arasées, coins émoussés). Édit. orig. Cette relation dont le titre fleure bon l’utopie forme une vraie
description de voyage. En-dehors de la Hollande et de l’Angleterre qui se passent de commentaires, le Bambouk
désignait une région limitrophe entre le Mali occidental et le Sénégal. Sa description ethnographique occupe les 62
premières pages. Vient ensuite un essai sur les castes indiennes. Le Bayonnais Charles-Pierre Coste d’Arnobat




