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Gérard (1894-1980) épousa en 1924 Adémar Martens dit Michel de Ghelderode (1898-1962).

Comme elle ne manque pas de le rappeler à plusieurs reprises, ce mariage dura 38 ans et fut

heureux. Depuis 1940, le couple était installé à Schaerbeeck, au 71 de la rue Lefrancq; c’est à cette

adresse que l’écrivain décéda et que le veuve continua à habiter, se posant en gardienne de son

oeuvre et de son cabinet de travail si particulier, désormais conservé à la KBR. La correspondance

contient essentiellement des lettres de condoléances de personnes plus ou moins proches de l’auteur

et du couple, des lettres ou cartes amicales à J. de G. dans les années suivantes, des échanges

avec la Sabam concernant les droits des oeuvres, des échanges avec divers directeurs de théâtre

ou institutions belges ou internationaux relatifs à des reprises ou mises en scènes de pièces de

M. de G., des échanges relatifs à des numéros ou articles de revues consacrés à M. de G. ou

à des lettres dispersées de M. de G., etc. Dans l’ensemble, des pcs de René Barjavel, Julia et

Daniel Van Damme-Capron, Auguste Grisay, Robert Guiette, Joseph Hanse (qui lui recommande

Roland Beyen, le futur et incontournable exégète de Ghelderode), Catherine Toth et André Reybaz

(qui contribuèrent largement à la réputation de l’auteur à Paris et en France), Georges Sion, J.J.

Schellens (directeur des éditions Marabout), Paul-Louis Flouquet, Geert van Bruaene, Gabriel

Figeys (chef des émissions françaises à Radio Bruxelles, radio collaborationniste belge durant la

2e guerre, ami de longue date de M. de G.), Jean Mogin (au nom de l’INR), André Blavier, Jean

Raine, Pierre Nothomb, Maurice Carême, Albert Ayguesparse, Luc de Heusch, Lambert Joassin

(pour le Ministère de l’Education nationale et de la Culture), Michel Joiret, Robert Desprechins,

Madeleine Gevers (qui fut parrainée par M. de G. pour son 1er recueil de poèmes), etc.

442 GHELDERODE, Michel de

 - “Marie la Misérable. Mystère en une journée et trois instances

dramatiques pour la glorieuse commémoration de la Vierge et Martyre brabançonne au Val de

Woluwe. 1302-1952”. Manuscrit autographe signé sur les 1er et dern. ff., [7]-250 pp., sur ff. in-4

(qqs rares souill., titre froissé avec pet. déchir. marg.), sous chemise à rabats, dos de maroquin

orangé et étui.

Cfr. ill.

€ 2500/3500

Manuscrit complet de la dernière pièce de Ghelderode, comportant de nombr. ratures, surtout au

début. Semblant gagner en aisance dans la rédaction, l’auteur a ponctué son texte de qqs dates: il

termine le 2e acte le 12/2/1952 (p. 175), commence le 3e le 16/2 (p. 176), les pp. 187, 219 et 250

étant respectivement datées des 18/2, 22/2 et 24/2/1952. Le texte publié dans “Théâtre IV” nous

apprend que l’ouvrage fut écrit en 3 mois, “du 26/11/51 au 24/2/52” (Beyen). Qqs ff. comportent au

verso des lignes dactylographiées du texte, voir e.a. les pp. 81 et 82 qui proposent un titre provisoire

et les noms de “Bernardin Van E” pour la musique et “Heike Kelt” pour la chorégraphie, les postes

de la mise en scène, de la décoration et de l’administration restant ouverts.

Manuscrit agrémenté

de 2 dessins:

petit croquis à l›encre sur la p. 122 et grande esquisse à la mine de plomb sur le 1er f.

de l›acte III (p. 176) qui comporte aussi la mention “4 exemplaires 2 p[ou]r Woluwe 2 p[ou]r moi”.

Basé sur une légende médiévale située à Woluwe-Saint-Lambert, le “mystère” (au texte édulcoré et

censuré) y fut représenté plusieurs fois en juin 1952 dans une mise en scène de Joris Diels et avec

une musique de E. Bernardin van Eeckhout. Autre woluwéen célèbre, Edgard Tytgat composa à

cette occasion une affiche illustrée en couleurs. La pièce reçut en 1954 le Prix triennal de littérature

dramatique 1951-1953 et fut publiée en 1955 (Paris, Gallimard).

Ref.

Beyen Bibliographie, 220.

443 GILKIN, Iwan

 - Lettre aut.s., corresp. non ident., Duinbergen, 18/7/1919, 1 1/2 pp. sur 1 f., in-8.

€ 100/150

Probablement à un journaliste, lui demandant son opinion “touchant la question du Lion de

Waterloo” (menacé de destruction après la guerre 14-18?): “Respectons les oeuvres de nos pères

pour que nos descendants respectent les nôtres! Et ne détruisons jamais un monument!”.

Joint

:

Lettre aut.s. du même

, 12/8/1911. Remerciements pour des articles sur “Savonarole”. -

Mots

aut.s.

d’Octave Pirmez, Georges Bernard, Georges Rency, Jean Haust, Georges Eekhoud, H.

Vandeputte, M. Des Ombiaux, Arthur Masson et “Coco Lulu” (Victor Lefèvre). -

Notes aut.

d’E.

Noulet sur Roger Caillois. - 

Long fragment

d’une lettre de M. Maeterlinck, non signée, corresp.

non ident., probablement un traducteur. -

Relevé ms.

des recueils d’Emile Verhaeren et de toutes ses