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les collections aristophil
LITTÉRATURE
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SAND (George)
Manuscrit autographe pour
La
dernière Aldini.
3 cahiers in-4 brochés, couvertures
de papier avec mentions manuscrites.
8 000 / 12 000 €
192 pages, en trois cahiers de [60] p. et 1 f.
blanc, [73] p. et 1 f. blanc, [61] p. et 1 f. blanc.
Manuscrit à l’encre bleue, comportant
de nombreuses ratures et corrections,
quelques papiers collés masquant le texte
fautif.
George Sand a publié en 1838, sous le
même titre, un roman situé à Venise,
racontant les amours d’un gondolier
vénitien et d’une princesse. Ici, l’écrivain,
situe l’intrigue à Florence et dans ses
environs, mais conserve les personnages
du roman : Lelio, Alésia, le prince Grimani
et Nasi. La pièce est découpée en trois
actes. Nombreuses ratures et corrections.
On joint :
Un manuscrit
intitulé
Le Pavé
. 1862. Un
cahier broché in-4 de [48] p. et 1 f. blanc.
Comédie en un acte représentée pour
la première fois à Paris, au théâtre du
Gymnase le 18 mars 1862. Cette pièce,
considérée comme faisant partie du
Théâtre de George Sand semble ne pas
avoir été écrite par George Sand. Du moins,
son écriture n’apparaît nulle part dans ce
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SARTRE (Jean-Paul)
Manuscrit autographe de
Saint Genet
comédien et martyr.
[c. 1951-1952].
129 ff. in-4 (210 x 270 mm). Encre
bleue sur papier quadrillé (quelques
feuillets sur un autre papier).
6 000 / 8 000 €
Important manuscrit autographe de cette
biographie-essai sur Jean Genet,
publiée
chez Gallimard en 1952. C’est Sartre qui
introduisit Genet chez Gallimard et qui
suggéra la publication de ses œuvres
complètes. L’ouvrage est né d’une simple
préface à cet ensemble ; six fragments en
furent successivement publiés dans
Les
Temps modernes
, de juillet à novembre
1950. L’ensemble est constitué de 113
feuillets manuscrits autographes, 1 f. en
photocopie, auxquels s’ajoutent 15 feuillets
dactylographiés portant de nombreuses
corrections et d’importants ajouts
autographes de Sartre. C’est un manuscrit
partiel de ce long essai qui compte 700 p.
serrées dans l’édition de 1952. Quatre sont
consacrés à la « crise originelle » de Genet.
Un autre, relatif à la création poétique de
Genet, porte dans lamarge un commentaire
autographe de Genet au crayon. Il écrit, à
propos de l’analyse de Sartre :
« vrai à tel
point que c’est en écrivant ce poème - en
le fabricant - et non en écrivant N.D. des
Fleurs, que j’eus la stupéfaction un peu
humilié qu’on fait des vers, ou qu’on peut
en faire ».
La « Prière pour le bon usage de
Genet » insérée à la fin de son texte est en
deux états. Sartre y exprime son intention
en écrivant son texte :
« Montrer les limites
de l’interprétation psychanalytique et de
l’explication marxiste et que seule la liberté
peut rendre compte d’une personne dans
sa totalité, faire voir cette liberté aux prises
avec le destin, d’abord écrasée par ses
fatalités puis se retournant sur elles pour
les digérer peu à peu […] »
Provenance :
Vente Paris, Christie’s, 29 novembre 2005,
n° 236.
Papier légèrement jauni, quelques infimes
déchirures angulaires dans les marges su-
périeures sans aucune atteinte au texte.
manuscrit, désigné
« fait uniquement pour
le metteur en scène »,
comme indiqué
sur la couverture. Le document débute
par une feuille manuscrite, en partie de
la main de Maurice Sand, celui-ci ayant
rayé la mention
« de George Sand »
pour
« par George Sand »
. Au verso, se trouve
la régie de la pièce, suivie d’un dessin
ordonnançant et détaillant les différents
objets présents sur scène. Le document
est composé de passages manuscrits, de
la main de Maurice Sand, ou pris sous la
dictée, et de morceaux de livrets imprimés
collés. Le texte, sous une forme ou une
autre, est souvent corrigé et raturé. Le
manuscrit se termine par la signature de
George Sand qui a été rayée.
On joint également un livret imprimé de la
pièce, corrigé et annoté pour le personnage
de Jean Coqueret.
Deux précieux manuscrits éclairant le
travail de dramaturge de Georges Sand.
Couvertures un peu froissées, brochages
parfois un peu faibles ; quelques feuillets
volants dans le manuscrit du
Pavé
.
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SOUPAULT (Philippe)
Manuscrit autographe signé de
La
petite Sirène.
1957-1958.
Petit in-4 (27 x 20 cm), percaline
rouge à la bradel.
600 / 800 €
32 ff., encre violette.
Important manuscrit autographe de
ce livret d’opéra
en trois actes sur une
musique de Germaine Tailleferre. Cet
opéra de chambre radiophonique, inspiré
du conte d’Andersen, est créé le 30
septembre 1960 à l’ORTF (orchestre dirigé
par Michel Le Conte). C’est une des rares
pièces avec passages dodécaphoniques
de la main de la compositrice. Le manuscrit
est dédié à Nelly Kaplan que Soupault
appelait communément « Ondine » ou « la
petite sirène ». La date « 1957-1958 » figure
au premier feuillet. Les 8 premiers feuillets
rassemblent des dialogues pour
La Petite
Ondine
. Nelly Kaplan en cite quelques
passages et présente l’œuvre comme
inédite dans le t. I des
Cahiers Soupault
:
«
Vous voulez que je reste près de vous
pour pouvoir m’aimer à votre façon […].
Et moi je veux que vous m’aimiez à ma
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SARCEY (Francisque)
Réunion de lettres autographes
signées.
[c. 1857-c. 1877].
175 p. in-12 et in-8, papier beige à son
chiffre et papier bleu.
500 / 800 €
Ensemble de 53 lettres autographes
signées, dont certaines sont adressées
à son ami Edmond About, journaliste et
Académicien. Critique dramatique (1827
-1899), journaliste au
Figaro
puis au
Temps
,
Francisque Sarcey occupe une place
importante dans le monde littéraire du
second Empire et du début de la Troisième
République. Cette correspondance donne
un vaste panorama de l’actualité littéraire
et théâtrale parisienne : on donne un des
derniers vaudevilles de Scribe en 1859, il
discute de la pièce de Soumet et Belmonte,
Une fête sous Néron
(lettre c. 1860),
rapporte les avis négatifs sur Girardin et
Feydeau (lettre s. d., c. 1865). La
Geneviève
de Brabant
d’Offenbach a fait un four :
« la
pièce a été sifflée dru. Elle est si insensée,
sans être plaisante, qu’il me paraît difficile
qu’elle se relève d’une pareille chute.
On dit que c’est la mort du théâtre et
d’Offenbach. »
On voit paraître les noms
les plus en vue de cette époque : Dumas
Fils, Offenbach, Fromentin (
« Fromentin
quitte le Constitutionnel ( ?) »
(lettre s.
d., c. 1862). Outre des sujets personnels
(les naissances de ses enfants), il se fait
parfois l’écho des positions politiques ou
religieuses : il relaie le bruit fait dans la
presse par une Encyclique de Pie IX de
1864 (lettre de février 1865).
Correspondance variée donnant un
tableau coloré de l’actualité littéraire et
dramatique du Second Empire.
Quelques découpes sur 2 lettres, petits
manques en marge sur quelques lettres,
petites taches et brunissures éparses,
quelques taches plus larges sur trois lettres,
traces de pliure.
façon, pour que je sois livre de ne pas être
esclave de votre amour. Aimez-moi, pour
que je sois libre. »
Le Chœur répond alors
« Nous t’aimons »
, provoquant encore une
question anxieuse de la petite Ondine. Il
s'agit peut-être ici de la forme première
du livret. Les 4 ff. suivants contiennent des
synopsis et plans pour
La Petite sirène
.
Le manuscrit présente quelques ratures et
ajouts.
Bibliographie :
N. Kaplan, « Je vous salue Philippe, plein
de révolte »,
Cahiers Soupault
, I, (1994), p.
15-16.
Importante fente sur 15 cm au dos de la
reliure, feuillets de garde fragilisés, brunis,
un accroc avec large tache au f. 7.
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