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HISTOIRE
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MAINTENON Françoise d’Aubigné, marquise de
(1635-
1719) épouse morganatique de Louis XIV, fondatrice de la
maison de Saint-Cyr pour les jeunes filles.
L.A.S. (paraphe), 4 novembre, [à Michel CHAMILLART] ;
1 page in-4.
600 / 800 €
« Voicy un papier Monsieur de la part des dames de S
t
Louis que
jay oublié de vous donner cest pour en envoyer a Mrs les Intendans
des provinces si vous le juges a propos. Je vous desire Monsieur
pour le temps que vous alles passer à Montfermeil un aussy beau
soleil qu’aujourdhuy et que vous soies partout bien persuadé que je
vous honore infiniment »…
747
[
MARIE-ANTOINETTE
].
MANUSCRIT MUSICAL,
Recueil de chansons
, fin XVIII
e
siècle ; petit in-4 oblong de 96 pages dont 51 avec musique
notée, reliure de l’époque maroquin grenat, dos à nerfs
cloisonné et fleuronné avec titre, triple filet doré encadrant
les plats, armoiries dorées apposées postérieurement
au centre du plat sup., coupes filetées, roulette intérieure
dorée, tranches dorées (plats légèrement tachés, coiÀes et
coins un peu usagés).
500 / 700 €
Airs, chansons et vaudevilles : paroles et musique de 40 mélodies
pour voix, presque toujours avec accompagnement, réunissant des
airs populaires légèrement gaillards comme
Le curé de Pomponne
,
des pastorales et chansons tendres, mais également des extraits
de l’opéra
Le Devin du village
de Jean Jacques Rousseau (« Allons
danser sous les ormeaux »…, « L’Art à l’amour est favorable »…), et des
poésies mises en musiques de Gentil-Bernard (
Ode à la rose
), l’abbé
Guillaume Amfrye de Chaulieu (« Loin de la route ordinaire »…), Jean-
Pierre Claris de Florian (« Ce matin dans une bruyère »…, extrait du
roman pastoral
Estelle et Némorin
), Henriette de Coligny comtesse
de La Suze (« Laissez durer la nuit »…), Jean-François Marmontel
(« On dit que l’amour me guette »…). Le scripteur a indiqué parfois
le nom d’un compositeur, tel l’Italien Francesco Saverio Geminiani
(1687-1762). Quelques feuillets restés vierges ont servi tardivement
pour des essais de signatures ou de plumes.
Armes royales de MARIE-ANTOINETTE (fer doré proche des n°3 et
10 répertoriés dans OHR) frappées postérieurement.
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MALESHERBES Chrétien Guillaume de Lamoignon de
(1721-1794) magistrat et ministre, il défendit Louis XVI devant
la Convention et fut guillotiné [AF 1775, 38
e
f].
L.A.S. « de Lamoignon de Malesherbes » et une P.S.
« Malesherbes », 1752-1768 ; 1 page in-4 chaque (3 portraits
gravés joints).
300 / 400 €
Paris 3 août 1752
. Il a fait part à l’Académie de la lettre de son
correspondant : « Rien n’est plus juste que votre demande. Nous
verrons avec grand plaisir à coté des ouvrages des academiciens,
ceux d’un homme dont les talens, le zêle, et les connoissances ont
merité toute notre estime. Je suis tres flatté en mon particulier que
cette aÀaire ait passé par mes mains »…
11 mars 1768
, comme « vice president de l’academie », signée par 5
autres académiciens. Les « commissaires nommés par l’academie
pour juger la dissertation qui doit etre couronnée cette année dans
l’assemblee publique de Pâques » décident « que le prix devoit etre
donné à la dissertation qui porte pour sentence
rien n’est beau que
le vrai
; rentrés dans l’academie le billet a eté ouvert et nous avons
trouvé que cette dissertation appartenoit à Monsieur l’abbé de
GOURCY »... Outre Malesherbes, ont signé le directeur BARTHELEMY,
les commissaires BRÉQUIGNY, GARNIER et GAUTIER DE SIBERT, et
LE BEAU secrétaire.
On joint
une P.A. : anecdote sur PIRON et VOLTAIRE avec un quatrain
(demi-page in-4).