Previous Page  140 / 228 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 140 / 228 Next Page
Page Background

138

427.

Karl MARX

. L.A.S., Londres 20 mars 1872, au « Cher citoyen » [Maurice

L

achâtre

] ; 1 page in-8 (papier fin, lég. effrangée

dans le bas) ; en français.

15 000/20 000

À

propos de

l

épître

liminaire de

l

éditeur à

l

auteur

, « A

u

C

itoyen

K

arl

M

arx

 »,

en

tête de

la

première

édition

française du

C

apital

.

« Dans le dernier paragraphe rectifié il y a ces mots “ne se laisseront pas arrêter dans leur lecture

par l’exposition de vos méthodes

analytiques

”. Il y a ici un malentendu. Je

n’expose pas

ma méthode mais je l’

applique

dès le commencement, mais son application, dans

les premiers chapitres, à l’analyse de la “

marchandise

”, “

la valeur

”, “

l’argent

» est par la nature de la chose elle-même un peu difficile

à suivre. Mais c’est facile de changer “ne se laisseront pas arrêter dans leur lecture par l’application de votre méthode analytique aux

premières notions de l’économie politique qui par leur nature même sont très abstraites” – ou quelque chose comme ça – nous aurions

avec cela fini avec les préliminaires. Ma photographie sera faite demain »…

O

n

joint

le fac-similé de sa lettre « Au citoyen Maurice La Châtre », Londres 18 mars 1872, reproduit dans l’édition immédiatement

avant la lettre « Au Citoyen Karl Marx » (1 page in-4, bord effrangé, fentes).

428.

Karl MARX

. L.A.S., Londres 1

er

mai 1872, au « Cher citoyen » [Maurice

L

achâtre

] ; 1 page et quart in-8 ; en français.

15 000/20 000

S

ur

les

traductions

du

C

apital

,

à

propos

de

son

traducteur

français

J

oseph

R

oy

.

« Vous vous trompez ! Monsieur Roy est français. Il a été (mais quand il était déjà un homme fait) pendant quelques années en

Allemagne. Il traduit trop litéralement dans les passages faciles, mais il montre sa force dans les choses difficiles. Néanmoins, vos

corrections me serviront toujours comme des matériaux utiles pour la correction définitive »... Il annonce la parution prochaine de la

première livraison de la deuxième édition allemande ; il a reçu de Saint-Pétersbourg la traduction russe. Celle-ci est excellente : « Le livre

a dû passer par la censure, mais la censure n’a rien rayé excepté mon portrait. Néanmoins, comme il y a dans le livre des attaques contre

la Russie, l’éditeur russe n’est pas encore en dehors de tout danger »... Pour la dernière correction de leur édition, il aura l’assistance de

Longuet, Vaillant, Lissagaray, « et autres communards compétents »… Il prie Lachâtre de continuer à donner des nouvelles politiques, qui

l’intéressent beaucoup. « À propos. Un libraire français (de Paris) – tout en me demandant de ne pas le nommer – m’a offert de republier

mon livre (français) contre

P

roudhon

 :

Misère de la Philosophie. Réponse à la

Philosophie de la Misère

de M. Proudhon

. Bruxelles et Paris

1847. L’édition est complètement épuisée. J’ai des mauvaises nouvelles de Madrid sur l’état de santé du petit Lafargue [son petit-fils

Étienne Lafargue (1869-mai 1872)] »…

427

428