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175

528.

Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN

(1752-1822) lectrice de Mesdames filles de Louis XV, secrétaire et confidente

de Marie-Antoinette, institutrice et pédagogue, elle dirigea la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur d’Écouen.

L.A.S., 1

er

pluviôse VII (20 janvier 1799), à un Citoyen [Joseph

B

onaparte

 ?] ; 2 pages in-4 (traces d’onglet, cachet de la

collection Crawford).

500/700

A

u

sujet

de

ses

élèves

C

aroline

et

P

auline

B

onaparte

. On va présenter « le quartier à payer pour Caroline Bonaparte de 300

ll

 », dont

plus de 47 « pour un baldaquin à toile de coton blanc » pour la protéger du grand froid. « Caroline est bien aimable, mais elle est si légere

et a tant besoin de travailler que si vous avez la foiblesse de la garder par chaque trois mois six semaines, elle feroit les fraix de son

éducation inutilement et cela sans qu’il y ait de ma faute, car je vous promets que flattée de la confiance que le général et vous m’avez

accordée j’y mets un soin tout particulier. La C

nne

Le Clerc [Pauline Bonaparte] est entrée chez moi, il y a six mois ses progrès en tout

sont étonnans et elle ne savoit ni

lire

ni

écrire

. Armez vous donc de courage Citoyen ainsi que vos dames, et sachez résister à ses petites

prieres, vous lui sauverez des larmes ameres, qu’elle ne manqueroit pas de répandre dans l’âge de la maturité »…

529.

César CAMPINCHI

(1882-1941) avocat, homme politique, il fut plusieurs fois ministre. 28 L.A.S. et 2 L.S., 1921-1935

et s.d., à Maurice

O

riol

 ; 31 pages, la plupart in-8 sur papier bleu à son adresse

4 rue Marbeuf Élysées

, quelques enveloppes

(défauts à qqs lettres).

200/250

C

orrespondance

amicale

, principalement remerciements pour les articles d’Oriol à son sujet dans

La Liberté, La Patrie, La Presse 

:

« Notre amitié est telle désormais, que je ne sais plus te remercier : tu es un frère ! » ; « On peut dire que tu es l’ami de tes amis ! Tu m’as

comblé » ; « Toujours ton amitié est vigilante » ; « Crois bien que ce n’est pas l’utilité – réelle, il est vrai – qui m’apparaît comme ce qu’il

y a de plus précieux dans ces articles, qui m’importe, mais l’amitié fraternelle qu’elle suppose, et dont une fois encore, je te remercie »…

Brèves communications sur des affaires pour d’éventuelles annonces dans la presse, vœux de bon rétablissement à diverses reprises

pour sa femme et lui, cartes postales de vacances, notamment de

C

orse

 :

22 août 1921

, au dos de la photo de la maison de naissance de

Napoléon : « Connaissant tes vieux sentiments de bonapartiste (!!!) » ;

30 août 1924

 : « Quand on a résisté aux routes de Corse on est

indestructible ! »)...

O

n

joint

2 L.A.S. par Hélène Campinchi-Landry et Gaston Monnerville.

530.

Simon CANUEL

(1767-1840) général de la Révolution et de l’Empire.

N

otes

autographes dans un

Almanach dédié aux

dames pour l’an 1815

(Paris, Le Fuel et Delaunay) ; in-12, relié basane fauve de l’époque, encadrement sur les plats (frottés),

dos nerfs orné (en partie désolidarisé), tranches dorées.

300/400

L

ivre

de

raison

tenu

par

le

général

C

anuel

dans

cet

almanach

, illustré de six gravures hors-texte.

Sur les pages de garde, où il a mis son cachet encre de

Commandant du Département du Rhône

, il a commencé une courte autobiographie :

« Je suis né le jeudi 16 novembre 1769 – entré au service le jeudi 22 juillet 1790 – sous-lieutenant le jeudi 8 août 1792 – passé à la

Garde le jeudi 1

er

mai 1806 – marié le jeudi 9 février 1815 » ; elle se continue sur les pages des souvenirs mensuels en fin d’almanach

qui sont remplies par Canuel : son mariage avec Mlle de Beuzelin, le débarquement de Napoléon et son retour à Paris en mars 1815 :

« Débarquement de Bonaparté. Le Roi quitta Paris la nuit du 19 au 20. L’Empereur entra le soir du 20 à Paris. Ce jour je fus à St Denis

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528

… / …

Histoire