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176

pour suivre le Roi, n’ayant trouvé aucun ordre je rentrai à la maison. Du 15 au 20 je fus destitué de mon grade par la Commission de

Bonaparté, présidée par le Lieut. Général Albert et par Berthesen [Berthezène]. Le 27 juin je refusai le commandement qui m’avait été

offert. Le 28 deux gendarmes vinrent me signifier, par ordre du ministre de la Guerre, de me rendre au poste qui m’avait été désigné,

faute de quoi je serais arrêté. Le Roi est rentré dans Paris le samedi 8 juillet […] J’ai été mis en prison comme royaliste le 4 au matin ») ;

la nomination au commandement du département du Rhône, son installation à Lyon, les conspirations de Rosset et Didier, le complot

du 8 juin 1817, la suppression des postes de maréchaux de camp par l’ordonnance du 7 mars 1817, sa nomination de Commandant du

département des Hautes-Alpes en avril 1820…

Le carnet a été ensuite annoté par Jules

P

errin

(descendant de l’adjudant de Canuel, Charles Perrin ?] : « Enterré le jeudi 30 octobre

1834. – Le triste personnage qui écrivit les lignes ci-dessus s’appelait : Simon Canuel. Il gagna tous ses grades – jusqu’à celui de général

de division – dans les sanglantes guerres de la Vendée. Napoléon ne l’employa jamais dans ses armées. Aussi, Canuel salua avec

empressement le retour des Bourbons… lui, le terrible révolutionnaire »… etc.

531.

CARPENTRAS

. P.S. par le greffier Lambertin,

Carpentras

9 octobre 1744 ; 2 pages et quart petit in-4 en partie impr.,

vignette aux armes pontificales, sceau sous papier.

100/150

L

ettres

de

gagerie

avec mandat délivré par Jean-François Sibour, docteur en droit, juge majeur ordinaire, de contraindre à payer les

débiteurs du requérant, « Seme David

N

aquet

juif de la carriere des juifs de cette ville de Carpentras heritier d’Isaac Naquet son père »,

sous peine de prise, arrêt et saisie de leurs biens meubles et immeubles… Suivent des apostilles du greffier, témoignant de l’exécution

de cet arrêt par le sergent Jean Blanche…

532.

Victor-Boniface, comte de CASTELLANE

(1788-1862) maréchal de France.

M

anuscrit

autographe,

Campagne

d’Allemagne 1809

 ; cahier petit in-4 de 42 pages à couverture verte.

1 000/1 500

T

rès

intéressant

récit

de

la

campagne

d

’A

llemagne

qu’il effectue en 1809 à son retour d’Espagne, comme capitaine aide de camp du

général

M

outon

, comte de

L

obau

. Parti de Paris le 13 avril, il assiste aux batailles d’

E

ckmühl

et de

R

atisbonne

N

apoléon

est touché

d’une balle à la jambe : « Sa Majesté n’avoit jamais été blessée elle monta à cheval après avoir fait mettre le1

er

appareil à sa blessure

pour se montrer aux troupes ». Chargé de diverses missions et dépêches qui l’emmènent notamment en Hongrie, Castellane évoque les

bontés de l’Empereur à son égard, Napoléon lui disant qu’il ressemble à son père [le général de Castellane-Novejean]. Il décrit l’entrée

à Vienne le 13 mai, les combats meurtriers d’

E

ssling

où fut mortellement blessé le maréchal

L

annes

qui dit alors à Napoléon : « Sire

vous perdez votre meilleur ami » ; il estime les pertes françaises à 15 000 hommes et les pertes autrichiennes à 22 000. Le 5 juillet, les

Français franchissent le Danube, le 6 c’est la bataille de

W

agram

 :

« La nuit on eut une alerte et toute l’armée courut aux armes. On

avertit l’Empereur qui monta à cheval sans chapeau boutonnant sa culotte. J’étais de service je fus le 1

er

à cheval auprès de l’Empereur

qui me dit d’ordonner à la garde de former les bataillons carrés »... Après l’armistice à Znaïm, Castellane reçoit le 20 juillet la Légion

d’honneur pour sa conduite en Espagne. Il retranscrit un ordre direct qu’il reçut de l’Empereur le 21 juillet... Après la paix de Vienne,

signée le 14 octobre, Napoléon repart pour la France et Castellane est chargé de dépêches pour le Roi de Hollande. Il est de retour à Paris

le 29 octobre. Le manuscrit se clôt sur la description de son emploi du temps lorsqu’il était à Vienne, et sur celle, tragique, de blessés

agonisant sur le champ de bataille de Wagram...

Vente Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur

, 22-23 mai 2001, n°421.

533.

Fidel CASTRO

(1926-2016) homme d’État cubain. P.S. (signée aussi de ses initiales) comme Premier Ministre, au Palais

de la Présidence, La Havane 19 août 1959, « Año de la Liberación » ; cosignée par le Président Osvaldo

D

orticós

T

orrado

(1919-1986)

, et par le ministre des Finances ; 3 pages in-fol. dactylographiées, en-tête

Republica de Cuba

, cachet sec et

sceau sous papier bleu avec rubans (trou de classeur) ; en espagnol.

1 500/2 000

L

oi de

finances

en sept articles, dont le but est de réunir les petites dettes ou restes de crédits hérités d’avant le 1

er

janvier 1959. Aux

produits provenant de l’émission de bons de pensions de retraite, tribunaux et travaux, et pour le développement économique et social,

se sont ajoutées des difficultés d’ordre pratique, et comme la politique du Gouvernement Révolutionnaire doit favoriser des mesures

législatives de nature à résoudre avec rapidité et technicité toutes les questions qui touchent aux intérêts du peuple, il est nécessaire de

modifier la loi pour rendre plus efficace et plus rapide l’utilisation des ressources découlant desdites émissions…

534.

Jacques-Antoine de CHAMBARLHAC DE LAUBESPIN

(1754-1826) général. P.S. comme commandant supérieur à

Mayence, Cassel devant Mayence 20 germinal IX (10 avril 1801) ; signée aussi par le général Louis

F

uzier

 ; 1 page oblong

grand in-fol. en partie impr., en-tête

Armée [d’Italie]

corrigé à la plume en « Gallo Batave »,

vignette

, cachet de cire rouge.

100/120

Certificat de congé de réforme donné à François Martin, lieutenant à la suite de la 1

re

compagnie du 2

e

bataillon de la 29

e

demi-brigade

d’infanterie légère, avec signalement et détail de ses services.

535.

CHARBON

. 4 P.S., Anniche, Bouchain et Douai 1781-1793 ; 1 page grand in-fol. et 3 pages oblong petit in-4 en partie

impr., en-têtes

Fosses à charbon de M. le Marquis de Traisnel

, une vignette.

100/150

Action d’un denier d’intérêt au nom de M. de Wavrechin. Quittances de sommes reçues du même pour la mise de fonds de l’entreprise.

O

n

joint

une quittance du Garde du Trésor royal (1720).