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179

538.

CHARLES X

(1757-1836) Roi de France. P.S. « Charles Philippe » avec 3 lignes autographes, [1

er

février 1783] ; 1 page

in-fol.

200/250

Mémoire du sieur

B

arois

d

’O

rgeval

, qui supplie le prince de renouveler son appui auprès du marquis de Castries, pour le faire

agréer comme aspirant au consulat. « Tout annonce que nous touchons au moment de la paix. L’Angleterre doit dit-on reconnoître

l’indépendance des 13 États-Unis de l’Amérique », et alors « il sera créé des consulats à Charles-Town New Yorck et peut-etre ailleurs

encore »... Le comte d’Artois ajoute de sa main : « Je recommande instamment ce mémoire à Mr de Castries ».

539.

CHARLES X

. P.S. « Charles Philippe », Versailles 9 juin 1785 ; contresignée par Esmangart de Bournonville, secrétaire

ordinaire ; 1 page grand in-fol. en partie impr., sceau aux armes sous papier.

100/150

S

uisses

. Certificat du comte d’

A

rtois

, Colonel général des Suisses et Grisons, nommant « le S

r

Jacob Joseph

M

eyer

l’aîné, de Lucerne,

actuellement sous-lieutenant de la compagnie colonelle du Régiment Suisse de Sonnenberg, pour exercer la charge de Lieutenant de la

Compagnie des Pfyffer aud. Régiment »...

540.

CHARTE

.

C

harte

, fête de la Saint-Pierre-ès-liens [1

er

août] 1324 ; environ 23,5 x 25 cm, lettrine.

100/150

Confirmation de la dot de Mlle Philippe Servain, épouse de messire Richard de

T

allevende

, avec la manière dont cette rente sera

perçue après la mort de ladite dame de Tallevende… Robert Servain, chevalier seigneur de Saint-Paer le Servain a donné en présent

et franc mariage à Richard de Tallevende écuyer, Philippe sa fille, « au temps quelle vivoit dix livres de renteavecques autres choses à

prendre des moulins […] et foires de la ville de Saint Paer »… Etc.

541.

Jean-Jacques CHOPPLET

(vers 1762-1794) lieutenant-colonel, il commandait le 5

e

bataillon de Paris, et fut condamné à

mort comme contre-révolutionnaire ; il est enterré à Picpus. L.A.S., 22 messidor II (10 juillet 1794), à

sa

femme

; 2 pages

in-4 (taches).

400/500

É

mouvante

lettre

d

adieux

à

sa

femme

avant

d

être

guillotiné

. « Les destinées de chaque mortel sont arrêtées chere et douce amie,

lorsque l’innocence opprimée ne peut se faire entendre. Le seul azile qui lui reste est dans le sein de l’éternel, il m’eut eté bien doux

après avoir fidelement servi ma patrie de passer des jours sereins a tes côtés […] mais enfin puisque je n’ai pu parvenir a prouver aux

hommes ma loyauté, sois convaincue chere épouse de l’innocence de l’homme qui aurait désiré ne vivre que pour toi et son pays […] j’ai

vecu honnête, et je rends avec sérenité à la nature ce qu’elle m’a prêté »…

O

n

joint

une P.S. (déchirée avec manques) du colonel Blondel,

directeur du Dépôt de la Guerre, certifiant la condamnation et l’exécution de Chopplet (1852).

542.

CHOUANNERIE

.

M

anuscrit

,

Recherches sur la Chouannerie de Bretagne

, 9 décembre 1908-21 octobre 1911 ;

environ 500 pages in-fol. écrites au recto, en feuilles sous 3 portefeuilles à dos toilés.

500/700

H

istoire de la

C

houannerie en

B

retagne

, mise au net avec des notes en vue de corrections et rectifications. L’auteur donne des références

bibliographiques précises (

Le Moniteur

, G. Lenôtre, A. de Beauchamp, J. Duchemin-Descepeaux, Ch.-L. Chassin, etc.). Le manuscrit

comprend une préface, une introduction (qui remonte

à Anne de Bretagne), puis deux grands chapitres :

La

Chouannerie dans les forêts (avril-octobre 1793)

, et

La Bretagne pendant l’expédition vendéenne d’outre-

Loire (octobre-décembre 1793)

. Citons le début :

« Longtemps retardée par l’aveuglement des pouvoirs

à qui incombait la mission de la prévoir et de la

diriger, la Révolution française devait fatalement

emprunter à cette circonstance le caractère violent et

terrible de son explosion. Au milieu de la tempête

qui bouleversait le vieux régime monarchique,

l’autorité souveraine, minée par ses propres fautes,

s’affaissa avec une effrayante facilité sous les coups

audacieux des novateurs ; et la puissance populaire,

désarmant et subjuguant bientôt le pouvoir légal, put

librement s’abandonner aux excès qu’enfantaient, à

la fois, la grandeur de son triomphe et la fougue de

ses instincts »…

Histoire