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566.
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
(1781-1824) fils de l’Impératrice Joséphine, Vice-Roi d’Italie. L.S. « Eugene Napoléon »,
Milan 9 mars 1806, au colonel général
M
armont
; 1 page in-4 (petit morceau de scotch au dos, et cachet encre de la
collection Monge).
150/200
Il donne des ordres pour que les demi-fournitures soient complétées, et il enjoint au génie de pourvoir sur-le-champ aux réparations
des casernes d’Udine, dans un « état misérable [...]. Quant à ce que vous me marquez du bien-être de la troupe ; nous avons, vous et moi,
été élevés à la même école et notre but est le même »... Il a reçu pour lui « la décoration de l’ordre de la Couronne de fer. Comme vous
me marquez qu’incessamment vous viendrez à Milan [...] je me réserve le plaisir de vous la remettre »...
567.
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
. L.S. « Eugene Napoléon », Milan 10 juillet 1807, au Prince Archi-Chancelier
C
ambacérès
; demi-page in-fol., filigrane
Eugenio Napoleone Vice Re d’Italia
.
250/300
Il le remercie des excellentes nouvelles. « Les dernières qui me sont parvenues sont au-dessus de toutes les autres ; je n’essayerai pas
de vous dire combien j’en suis heureux. Vous connaissez mon admiration pour notre auguste Souverain et vous la partagez : et comment
ne pas admirer tout ce qui est sans égal dans le passé, et ne pourra point être égalé dans l’avenir ! »…
568.
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
. P.S. « P. E », Eichstett 1
er
octobre 1821, sur une L.A.S. d’Étienne
S
oulange
-B
odin
à lui
adressée, Paris 12 septembre 1821 ; 4 pages in-4.
200/250
S
ur
le
commerce du
sucre
et
les
intérêts du
P
rince
E
ugène
sur
ce marché
. Proche du pouvoir et des Beauharnais, le chevalier Étienne
S
oulange
-B
odin
(1774-1846), homme politique, diplomate et botaniste français, est chef de cabinet et ami d’Eugène de Beauharnais.
Il l’informe de l’arrivée des 30 premières barriques de sucre au Havre sur le navire
Le Jeune Louis
, et de la baisse drastique de la valeur
de cette denrée ; en conséquence de quoi il a demandé d’en suspendre la vente, en espérant « que la faveur du cours se rétablira ». Il
a demandé des échantillons, et s’est intéressé aux différentes méthodes des raffineries, de leurs progrès visant à la simplification des
procédés et à l’économie, de manière à en maitriser le cours et à en tirer de beaux bénéfices. Les négociants expérimentés desquels il tient
ces données « pensent qu’elles sont de nature à exercer une influence durable sur cette branche du commerce, et qu’elle sera toute en
faveur de l’industrie, c’est-à-dire du raffineur, et au détriment du négoce, c’est-à-dire des colons »… Il va négocier au mieux des intérêts
de Son Altesse Royale, etc. Il ajoute en
P.S.
: « Le G
al
L
ejeune
vient d’épouser M
lle
Amable Clary ».
Le Prince Eugène fait transmettre cette lettre en recommandant : « Les sucres devront être vendu au moment où l’on jugera que cette
vente sera moins désavantageuse »…
569.
Joseph, cardinal FESCH
(1763-1839) oncle de Napoléon, archevêque de Lyon, grand aumônier de l’Empire. L.S., Rome
18 thermidor XII (6 août 1804), à Joachim-Félix
P
in
, à Aix ; 1 page in-4, adresse avec marque postale
Bureau français Rome
.
200/300
Il est sensible aux félicitations « sur l’avènement du Premier Consul au Trône Impérial. Je connais trop les principes qui vous animent,
et votre attachement à la famille, pour n’être pas convaincu de la joie que vous a fait éprouver ce nouvel état de choses qui ne peut que
cimenter le bonheur des français, et rendre à la religion toute sa force et son éclat »…
570.
Joseph FOUCHÉ
(1759-1820) conventionnel, puis ministre de la Police. 2 L.S. comme ministre de la Police générale, Paris
1801-1815 ; 1 page in-4 à en-tête
Le Ministre de la Police générale de la République
et vignette avec adresse, et 1 page in-fol.
200/250
18 ventôse IX (9 mars 1801)
. Demande au préfet de l’Ain de l’instruire du jugement de J.B. Bernard et de la femme Blok, « prévenus de
faire partie des brigands organisés dans les Départemens méridionaux »...
9 avril 1815
. Envoi au ministre de la Guerre d’un document
d’un sieur Buquet ou Huquet, « présumé capitaine » au 83
e
régiment d’infanterie : l’écriture « pourra aider à faire découvrir l’individu
qui en est l’auteur »...
571.
Joseph FOUCHÉ
. L.S. « Fouché », Paris 21 mars 1808, [à
C
ambacérès
] ; 1 page in-fol.
250/300
Il prie Son Altesse Sérénissime « qu’elle veuille bien me faire accorder les lettres patentes qui me sont nécessaires pour jouir du titre
de Comte que Sa Majesté a daigné m’accorder en qualité de son ministre »…
572.
Joseph FOUCHÉ
. L.A.S. « Le duc d’Otrante », Aix 26 décembre, à M.
M
ercey
« chargé d’affaires des duchés de l’Empire,
situés dans le Royaume des Deux Siciles » à Naples ; 3/4 page in-4, adresse avec marques postales et cachet de cire rouge
aux armes (brisé ; légères traces d’adhésif).
400/500
Il n’a pas reçu de réponse à sa missive de Florence dans laquelle il lui demandait « d’inviter en mon nom le duc de
M
osbourg
à faire
aquitter par le trésor de Naples les revenus de mon duché qui étoient échus les 1
er
juillet ». Il n’a point remercié le comte « ni Sa Majesté
à qui j’ai eu l’honneur d’écrire, il y a trois jours, parce que je suis dans une profonde incertitude sur ce qui s’est passé ». Il demande ce
qui a été fait et veut un aperçu de la situation…
573.
Antoine-Quentin FOUQUIER-TINVILLE
(1746-1795) Accusateur public du Tribunal révolutionnaire. P.S. « Fouquier
de Tinville »,
Châtelet de Paris
27 avril 1779 ; vélin oblong in-4 en partie impr. avec cachet fiscal et apostilles au dos (cachet
de la collection Crawford).
1 000/1 200




