188
577.
FRANÇOIS I
er
(1494-1547) Roi de France. P.S., Saint-Germain-en-Laye 3 mars
1526
(1527) ; contresignée sur le rabat par
R
obertet
; parchemin in-plano (environ 49 x 48 cm, petit trou).
800/1 000
En considération des services de ses chers François et Raoul Burgensis « noz sommeliers de bouche », notamment « en la derniere
bataille de dela les montz en laquelle oultre les rancons quilz ont este contraintz payer » ils ont fait plusieurs grosses pertes, et pour les
récompenser, il leur donne et cède l’île appelée « lisle aux Beufs anous appartenant assise a Orleans pres de la Salle Le Roy, au droict
de Cecy [Chécy] »...
578.
Joseph GALLIENI
(1849-1916) maréchal. L.A.S., Saint-Raphaël 14 octobre 1887, à un député [Edmond T
urquet
] ; 1 page
et demie in-8 (légères fentes).
150/200
Il le remercie du sympathique accueil fait « au Commandant supérieur du Soudan français. Je ne sais trop quels sont les sentiments
du Parlement sur cette question soudanienne, mais [...] nous tiendrons toujours haut et ferme le drapeau de notre pays, tant que nous
aurons l’honneur d’être choisis pour marcher à l’avant-garde de la civilisation et du progrès dans ces régions nigériennes »...
579.
GARDE NATIONALE PARISIENNE
.
A
ffiche
,
Tableau de la Garde Nationale Parisienne au 1
er
avril 1790
; in-plano
(68 x 100 cm), texte gravé avec bordure d’encadrement décoratif aux armes royales et de la Ville de Paris, entièrement
rehaussé à l’aquarelle et à l’or, entoilée (lég. mouill. sur bord sup., marques de plis).
400/500
G
rand
tableau
de
la
G
arde
N
ationale
P
arisienne
au 1
er
avril 1790, avec détail de la composition des 6 divisions : bataillons des
districts, commandants, uniformes, noms des officiers, suivi d’un état de la Municipalité : cavalerie, infanterie, représentants de la
commune, tribunal, députés composant le Comité militaire.
580.
Charles de GAULLE
(1890-1970) général, Président de la République. L.A.S.,
Paris
3 septembre 1936, à un colonel
[Émile
M
ayer
] ; 4 pages in-8, en-tête
Présidence du Conseil. Conseil supérieur de la Défense nationale…
4 000/5 000
B
elle
lettre
relative
à
L
a
F
rance
et
son
armée
,
témoignant
de
sa
sensibilité
d
’
écrivain
.
« Je vous suis infiniment reconnaissant des corrections et suggestions que vous me proposez pour le chapitre 1871-1914. Inutile de vous
dire que je les fais miennes. Cependant, je ne puis me résoudre à supprimer partout “l’”euphonique. Non que je n’en discerne l’inutilité.
Mais c’est chez moi une sorte de maladie, – qui me fait d’ailleurs fort souffrir et travailler, – de ne point me satisfaire d’un texte qui
n’ait, précisément, une sorte de cadence et de fluidité labiale. D’où, comme vous l’avez peut-être remarqué, certaines constructions de
phrase assez surprenantes par elles-mêmes. Oui, l’armée de métier mécanique gagne du terrain. Mais quelles masses d’indifférence,
d’incompréhension, de préjugés, etc. faut-il encore remuer pour aboutir ! Et, pourtant, si la guerre continue de se préciser à l’horizon,
nous n’avons pas à jouer d’autre carte vraiment forte »… Et de terminer en évoquant son déjeuner de la veille avec
A
uburtin
: « Nous
avons, naturellement, mon Colonel, parlé de vous… Il vous racontera son voyage à Berlin »…
577




