Background Image
Previous Page  108 / 188 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 108 / 188 Next Page
Page Background

106

324.

Jacques NOVIKOW

(1849-1912) sociologue russe. 3 L.A.S., Odessa 1900-1901, à Jules

H

uret

; 11 pages in-8, une

enveloppe.

200/30

9 décembre 1900

. Il est enchanté de l’article d’Huret qui plaide pour un tribunal plutôt que des armées, pour garantir la sécurité des

nations ; il distingue entre instincts individuels et institutions sociales : les Français sont toujours aussi combattifs, mais il faut s’unir

« pour tirer l’humanité de son affreuse misère »...

16 juillet 1901

. Il lui fait adresser son article sur l’avenir du mouvement pacifique. « En

réalité la question de la

paix

est la question du

pain

 », et « 

sécurité

universelle et

fédération

sont deux termes absolument synonymes »...

28 juillet 1901

. Après le congrès de Glasgow, il espère retrouver Huret à Paris pour causer du « mouvement pacifique »...

325.

POLITIQUE

. 25 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. adressées à Jules

H

uret

(plus quelques cartes de visite autogr.).

200/300

Pierre Baudin (5), Léon Blum (2), Léon Bourgeois, comte M. de Cossé-Brissac, Jean Cruppi (2), Paul Deschanel (sur l’Université et la

politique), Édouard Herriot, Célestin Jonnart, Alexandre Millerand, Anatole de Monzie, Albert de Mun (1902, à G. Calmette, sur la

liberté d’enseignement), Paul Painlevé (3), Raymond Poincaré (2 cartes), Joseph Reinach, Albert Sarraut (2, une recommandant Régis

Gignoux), Zadoc Kahn. Plus quelques minutes de lettres de J. Huret (une à Jaurès).

326.

Jean-François RAFFAËLLI

(1850-1924) peintre.

M

anuscrit

autographe signé d’une réponse à une enquête du

Figaro

,

[début des années 1900] ; 15 pages et demie oblong in-4, découpées en 29 bandes pour l’impression.

300/400

R

éflexions

sur

« 

la direction générale

 »

de

la

F

rance

et

son

enseignement

. En trente ans de république, la France a organisé son armée

excellemment, établi la libre-pensée avec moins de succès, amélioré la condition ouvrière sans assurer le bonheur, et fait un gros effort

en faveur de l’instruction publique. « Ici les résultats sont palpables et, il faut le dire : ils sont déplorables »... La science ne satisfera

jamais l’âme éprise d’idéal, et l’école, dispensant une éducation « d’essence héroïque », a fait des aigris inadaptés à leurs métiers. Raffaëlli

fait valoir les effets révolutionnaires de la locomotion et des moyens de communication : plus de nations « vraiment étrangères », plus

de sauvages, et un champ d’action dépassant largement les frontières de la nation. Cependant on continue de bourrer de connaissances

inutiles nos enfants « gâtés parce qu’uniques » : alors que depuis un demi-siècle les nations rivales maîtrisent les mers, cultivent leurs

colonies, font fructifier le commerce, « nous faisions des bacheliers » ! Pour lui, ces questions de santé morale priment sur les questions

d’art... Il évoque le Wagnérisme, l’Ibsénisme et le préraphaélisme, mais rejette la préoccupation française avec les écoles d’art, dont

il affirme « le néant » par cette maxime finale : « l’artiste doit passer sa vie à chercher des formules d’art pour mieux définir sa pensée,

maintenant, ces formules, lorsqu’il les a trouvées, elles ne valent plus rien ! »

O

n

joint

un ensemble de L.A.S. de peintres et sculpteurs adressées à Jules

H

uret

par Albert

B

esnard

(2), Jean

B

oucher

(4), Alfred

R

oll

(2, plus 2 d’Huret à Roll) et

S

em

(sur carte de visite).

327.

Jules RENARD

(1864-1910). L.A.S., Paris 2 février 1895, à Jules

H

uret

; 1 page et demie oblong in-12 à son adresse

44,

Rue du Rocher

, enveloppe.

200/250

« Est-ce vous qui ce matin, dans

Le Figaro

supplément, traitez

Poil de carotte

de chef-d’œuvre ? Je ne vous en veux pas. Et même je

vous félicite de votre

petite chronique des lettres

. Voilà une trouvaille. Ah ! vous le connaissez, le faible des hommes de lettres ! »… On

joint une L.A.S. de Jules

H

uret

à Jules Renard, Paris 27 novembre 1908, remerciant avec enthousiasme pour

Ragotte 

: « Quelle pitié,

quelle sensibilité délicate et profonde ! »...

328.

Auguste RODIN

(1840-1917) sculpteur. 4 L.S., Paris et Meudon décembre 1913, à Jules

H

uret

; 5 pages petit in-4 ou

in-8.

400/500

77 rue de Varenne

5 décembre

. « Voulez-vous me faire le plaisir de me venir voir rue de Varenne, lundi prochain, dans la matinée.

Je vous y attendrai »...

11 décembre

. « Je suis tellement pris par la poitrine aujourd’hui, que je vais passer la journée demain dans mon

lit. Je serai ici samedi »...

Meudon

12 décembre

. « Je continue d’être un peu malade, et à mon grand désespoir je devrai manquer aux

engagements que j’avais pris avec vous et avec madame Huret. [...] vous allez avoir de mes nouvelles. Je sis à Meudon, et je n’oublie pas

le torse »...

Paris

16 décembre

. Il sera très heureux de le recevoir jeudi matin, rue de l’Université. « Et après notre entrevue, vous me

feriez plaisir d’accepter ainsi que Madame Huret à déjeuner chez Le Doyen »...