Background Image
Previous Page  154 / 188 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 154 / 188 Next Page
Page Background

152

466.

Jean-Bernard JAURÉGUIBERRY

(1815-1887) vice-amiral, ministre de la Marine. 7 L.S. ou P.S. comme contre-amiral

major de la flotte, Toulon 1869-1870 ; 7 pages formats divers, en-tête

Port de Toulon. Le Contre-Amiral major de la flotte

,

qqs cachets à l’aigle impériale.

100/150

Copies certifiées conformes de décisions du préfet maritime, et d’une lettre au préfet, pour le capitaine du

Chacal

ou du

Léopard

,

concernant la mise en subsistance d’ingénieurs et ouvriers de l’usine Belleville et des essais mécaniques. Demande d’autorisation à

appareiller pour le

Chacal

.

o

n

joint

27 P.S. par d’autres officiers de la Marine, Toulon 1869.

467. [

JEANNE DE CASTILLE dite

la Folle

(1479-1555) Reine de Castille et d’Aragon, fille d’Isabelle et de Ferdinand, les

Rois Catholiques, elle épousa (1496) Philippe de Habsbourg dit

Philippe le Beau

(1478-1506), Archiduc d’Autriche et fils

de l’Empereur Maximilien I

er

; elle est la mère de Charles Quint.] L.S. par le marquis d’

A

GuilAr

, Santander 13 janvier 1511,

au Trésorier et Chancelier de la Reine

v

ArGAs

; 1 page oblong in-8, adresse ; en espagnol.

300/400

Il le prie de faire payer au seigneur Don Graviel

m

Anrique

66 ducats, à lui remettre contre la preuve de l’identité de la personne, et

cette présente lettre... Au bas de la lettre, se trouve le reçu signé par Don Manrique, au nom du marquis de

A

GuilAr

(23 février 1511).

468.

Mathieu Jouve, dit JOURDAN Coupe-Tête

(1746-guillotiné 1794) terroriste révolutionnaire, chef des volontaires puis

de la gendarmerie du Vaucluse, il dirigea les massacres d’Avignon et se signala par ses cruautés. L.S. comme « chef d’escadron

de la Gendarmerie nationale du departement de Vaucluse », Lisle [L’Isle-sur-la-Sorgue] 6 frimaire II (26 novembre 1793),

à un « Citoyen Representant »

; 2 pages in-4.

400/500

t

rès rAre

lettre

, où il rend compte de l’hostilité qu’il rencontre en rem-

plissant sa mission (réquisition de chevaux), et dénonce le comportement

d’un tribunal qui a remis en liberté trois contre-révolutionnaires.

« Je ne veux point vous laisser ignorer les altercations que j’éprouve de

la part des autorités constituées du département de Vaucluse qui sans

doute jalouses du zele que je mets au soutien de la si belle cause que nous

defendons osent semer partout que je suis un aristocrate et un despote ;

il est vrai que dans l’exécution de la mission que vous m’avés confiée, j’ai

agi comme le cas l’exigeait, partout où j’ai sçu des chevaux je les ai fait

prendre et je me suis attiré par là la clameur de l’aristocratie regnante, et

fait autant d’ennemis que de chevaux levés. Dans le tems de l’execution

de ma mission, un tribunal criminel etabli auprès du département a eu

la hardiesse de faire elargir trois fameux scelerats […] qui ont perdu leur

patrie par leurs trames odieuses et contre revolutionnaires et m’avoient

fait replonger moi-même dans les fers a Marseille ainsi que ce meme

tribunal pouvoit se convaincre du tout au moyen des pieces convictoires

contre eux, mais il les a ignorées et a suivi sa passion odieuse en les

faisant evader et croyant peut etre que j’oublierais cette demarche ou

que je ne m’y arretterait point, mais les nouvelles tentatives que j’ai

fait pour arretter ces scelerats et auxquelles le tribunal s’y est opposé

formellement me prouve toujours plus sa mauvaise manière d’agir ». Il

transmet les pièces justificatives et espère « que vous vous joindrés a moi

pour surmonter l’esprit de ce tribunal fanatisé ou gagné, et faire punir les

scelerats conformement a la loi »…

469.

Jacques LACAN

(1901-1981) psychiatre et psychanalyste.

m

Anuscrit

autographe, [Bruxelles 9 mars 1960] ; 26 pages in-4.

5 000/6 000

B

rouillon d

une

conférence

sur

f

reud

et

l

éthique de

lA

psychAnAlyse

,

première des deux conférences données par Lacan à la Faculté

universitaire Saint-Louis à Bruxelles, les 9 et 10 mars 1960.

Le manuscrit, à l’encre noire sur papier filigrané

Mousmé Paper

, est

ABondAmment

rAturé

et

corriGé

, et présente d’importantes

vAriAntes

avec le texte publié en 1986 dans

Psychoanalyse

, revue de l’École Belge de Psychanalyse (n° 4), plus développé ; la dernière

page, au stylo bille rouge, semble avoir été ajoutée ultérieurement ; en tête, Lacan a noté : « Bruxelles-1 relu 30 VIII 64 ».

« L’h[omme] qui vous parle en est au terme du 4

e

septenn[aire] de son introd[uction] d’analyse. […] Toute ma vie devint écoute d’autres

vies qui s’avouent. Je ne suis rien pour peser leur mérite, et l’une des fins de mon silence est de taire l’amour »... Lorsqu’il accompagne

« l’élan d’un de mes patient vers un peu de réel », il dérape « sur ce que j’appellerai le credo de bêtises dont on ne sait si la psychologie

contemporaine est le modèle ou la caricature : à savoir le moi tenu pour fonction de synthèse à la fois d’intégration […] la conscience

comme achèvement de la vie et l’évolution comme voie de l’avènement de l’univers à la conscience », qui mène à « une impuissance

toujours plus grande de l’homme à rejoindre son propre désir »… C’est ce que

f

reud

a subitement éclairé « au niveau de la névrose », en

mettant en évidence la complexité du désir. « La caractéristique propre à l’inconscient freudien est d’être traduisible […] Ce qui se traduit

c’est ce qu’on appelle le signifiant », des éléments formant une chaîne signifiante, dont Lacan donne des exemples. Puis il se livre à des

… / …