64
236.
MANUSCRITS
. Environ 30 manuscrits, la plupart autographes ou autographes signés.
400/500
Jean
A
icArd
(poème
La fleur d’amandier
). Edme
B
oursAult
(
Lettre à Monseigneur le Duc de Montansier, gouverneur de Monseigneur
le Dauphin
, 1672). Félix
c
hAmBon
(
Les correspondants de Victor Cousin
).
d
elmAs
du Gymnase (l.a.s. à Jullien de Paris, plus 9 articles de
critique dramatique).
f
AGus
(
Silènes
). Paul
f
ort
(poème,
Lead plaintif des Adieux aux Moulins
, 1959). Marcel
j
ouhAndeAu
(2 pages de
journal à propos d’un envoi de fleurs de son ami Castor Seibel). Gustave
k
Ahn
(critique littéraire de
Superstitions politiques et phénomènes
sociaux
d’Henri Dagan). Pierre-Sébastien
l
Aurentie
(article
Force
pour un dictionnaire philosophique). André
l
emoyne
(poème
Adieu
).
Camille Mauclair (article de critique littéraire). Charles
m
éré
(
Poèmes
, plus 2 l.). Joseph
m
éry
(poème
En quittant le “Grégeois”
, 1842).
Cécile
p
érin
(compte rendu de
Vieil Orient, Orient Neuf
de Gustave Kahn, plus l. à G. Kahn). Jean-Baptiste Sanson de
p
onGerville
(poème
Pyrame et Thisbé
). Octave
p
rAdels
(poème
La mort du moineau
). Edgar
q
uinet
(préface à
L’Église de Brou
de M. de Moyria). Jean
r
ichepin
(extraits des
Perses
et du
Prométhée enchaîné
d’Eschyle). André
s
Audemont
(
L’éloquence à la TSF
, 1924). Louis-Philippe, comte
de
s
éGur
(
Des Illusions
, avec corrections). Ludovic
v
Allette
(
Le Général Collineau
, importantes notes de travail, plus des lettres du fils
du général et la plaquette impr.).
v
éron
aîné (poème
Tu fais pipi, tu fais caca
).
o
n
joint
divers manuscrits et documents, dont un important ensemble de notes de travail sur
m
irABeAu
(environ 120 pages).
237.
MARGUERITE D’ANGOULÊME
(1492-1549) Reine de
n
AvArre
, surnommée
la Marguerite des Marguerites
; sœur de
François I
er
, épouse (1509) de Charles IV d’Alençon (1489-1525), puis en 1527 d’Henri d’Albret, Roi de Navarre (1503-
1555) ; femme de lettres, elle est l’auteur de
l’Heptaméron
. L.A.S. « Marguerite », [vers 1540], à Claude de
l
orrAine
, duc
de
G
uise
; 1 page in-4, adresse au verso « A mon cousin Monseigneur de Guyse » (angle déchiré sans toucher au texte ;
portrait gravé joint).
10 000/12 000
B
elle
et
rAre
lettre
,
pArlAnt
du
r
oi
f
rAnçois
i
er
son
frère
,
de
son
neveu
le
futur
h
enri
ii,
et
de
son mAri
le
r
oi
de
n
AvArre
.
Elle veut dire à son « cousin et bon frere […] le grant contantement que le Roy a du service que vous luy faictes ». Elle lui promet « que
les louanges que vous donnez a Mons. son filz retournent a vous en sorte que sy Dieu continue votre heureuse fortune je ne vous tiens
moins heureux davoir confirmée cette amour du Roy et de son filz a vous et vostre maison par perpetuelle obligation que eux de toutes
les conquestes quilz sauroient faire […] Le Roy de Navarre vous prie tenir main a ce que les alemans puissent bien toust partir sur quoy
est fondee son esperance du service quil espere faire au Roy. Vous savez combien il vous ayme »…
238.
Roger MARTIN DU GARD
(1881-1958). L.A.S.,
Paris
4 janvier 1952, [à Pierre
B
risson
?] ; 1 page et quart in-8 à son
adresse
10, rue du Dragon
.
100/150
Il est comblé : « En première page dans le
Littéraire
, avec un titre en majuscules d’affiche, et comme si ce n’était pas encore assez, une
annonce en première page du
Figaro
! » Il le remercie ainsi que Maurice Noël et est soulagé de voir que ses sentiments s’accordent avec
les leurs : « Je sais bien qu’on s’efforce de rester très indépendant sur la dunette du
Figaro
, mais il me plait de l’entendre répéter, et d’en
avoir aujourd’hui une preuve bien évidente »...
239.
Jules MASCARON
(1634-1703) orateur sacré et prélat, évêque de
Tulle puis d’Agen. L.A.S. comme évêque d’Agen, Agen 6 janvier
1681, à Mademoiselle Madeleine de
s
cudéry
; 2 pages in-8, adresse,
cachet cire rouge aux armes (manque le bas du feuillet blanc
d’adresse, petite réparation en tête du 1
er
feuillet).
500/700
B
elle
lettre À
lA
p
récieuse
sur
ses
C
onversations
sur divers
sujets
(1680)
.
« Il est temps Mademoiselle que je vous rende compte de lusage que jay fait
des livres que vous aves eu la bonte de menvoyer. Je les ay lûs plus dune
fois et je les ay trouves plus beaux et plus dignes de vous la seconde fois
que la premiere. Il ny a point de plus belle morale que celle que vous y
enseignes et estant detachee comme elle est des adventures amoureuses qui
pourroient eveiller les passions elle doit estre entre les mains de tous les
jeunes gents. La Cour ne seroit remplie que dhonestes gens si on la prenoit
pour regle et je vous assure mademoiselle que ce devroit estre le breviaire
de ceux qui demain iront dans le grand monde ils y trouveroient chaque
jour de quoy sinstruire et se confirmer dans la vertu. Continues sil vous
plaît mademoiselle a instruire le public dune manière si agreable. Vous
travailleres pour moy et il ne nous sera pas si difficile de les rendre bons
chrestiens lorsque nous les trouverons honestes gens »...




