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361.
Henri Beyle, dit STENDHAL
(1783-1842). 2 P.A.S. « H. Beyle », Paris 1817-1828 ; 1 page in-8 d’un feuillet
double, titre sur la p. 4 avec sceau de cire rouge à son chiffre HB ; et 1 page in-4 ; montées sur onglets
en un volume rel. plein maroquin vert à grain long, titre en lettres dorées dans un cadre de filets dorés et
à froid sur le plat sup., dentelle int., chemise et étui (
René Aussourd
).
7 000 / 8 000€
P
récieuse réunion de deux
testaments de
S
tendhal
. [Les spécialistes de Stendhal en ont dénombré trente-sept.]
28 mai 1817
,
en
faveur
de
sa
sœur
P
auline
. « Testament de Henri Beyle né à Grenoble le 23 janvier 1783. – Je
donne tout ce dont je puis disposer et tout ce que j’aurai au jour de mon décès, à madame Pauline veuve
P
érier
,
je la prie de payer à M
r
Louis
C
rozet
ingénieur un legs de trois mille francs, je donne à M. Louis Crozet tous mes
manuscrits et tout ce que M. Didot a imprimé pour moi. Ma sœur Pauline donnera des livres à mes amis »… Son ami
Louis de
B
arral
a signé comme témoin.
*
4 septembre 1828
, en faveur de son cousin Romain
C
olomb
. « Testament de H. Beyle. Je donne et lègue ce
qui peut m’être dû au jour de mon décès savoir 1° par M. Fuzier nég
t
à S
t
Ondras près La Tour du Pin Isère sur une
pension viagère de 1600 par an. 2
°
par le payeur de la Guerre de Paris pour une ½ solde ou réforme de 450 f. par
an – à M. R.
C
olomb
mon cousin rue Godot de Mauroy n° 39 »… Stendhal a ajouté en bas : « Je dois à M. Léger rue
Vivienne qq
s
cent francs » [probablement le tailleur de ce nom, au 21 de la rue Vivienne]…
Ex-libris
Bibliothèque du Docteur
L
ucien
-G
raux
.
Correspondance générale
, t. III, n
os
1087 et 1489.




