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21

la Laurentienne à Florence (« l’Évangéliaire syriaque »), la cathédrale de Rossano en Calabre (« l’Évangéliaire grec »)... Carnet

de poche de notes et dessins de monuments dans les départements de Saône-et-Loire et de l’Ain : Saint-Martin-du-Mont,

Virey, Cluny, Mâcon, Brou, Pont-de-Vaux, Trévoux, Saint-Trivier, Nantua, etc. Plus qqs cartons publicitaires et imprimés, et des

L.A.S. d’Ad. Herbet, consul à Venise, Didron aîné, et Paulin Paris (à Monmerqué, et transmise à Durand)…

52.

Paul ÉLUARD

(1895-1952). [

Première Anthologie vivante de la poésie du passé

] (Paris, Pierre Seghers, 1951) ;

volume in-8 de 669 pages, reliure bradel vélin ivoire à recouvrement, encadrement d’un filet doré, chiffre

JM

doré

au centre, tête dorée, étui (

André Ballet

).

1 000/1 200

Épreuve corrigée par Eluard de son anthologie de la poésie française du XII

e

au XVII

e

siècle, publiée en 2 volumes chez

Pierre Seghers en 1951. L’épreuve porte le timbre à date de l’imprimeur du 10 avril 1951.

Nombreuses corrections autographes au fil du volume, et bon à tirer autographe signé en tête : « Bon à tirer après

corrections. Avec tous mes compliments ! Sarlat, le 17 avril 1951 Paul Eluard », suivi d’une note autographe de Pierre Seghers :

« Voir remaniements notices, etc. Bon pour nouvelle épreuve en 2 vol. Seghers ».

La page de titre restait à composer ; le titre courant porte

Choix de poèmes

.

Éluard, outre des corrections typographiques, a notamment ajouté ici plusieurs sous-titres et notes en bas de page. Il a

supprimé quelques poèmes en les biffant, et ajouté, en le copiant de sa main, un

Dixain

de Rabelais (p. 282). À la fin du volume,

il a inscrit cette note autographe : « J’ai donné, au cours de ce volume, quelques indications concernant le nombre des syllabes

de certains mots, quant à leur prononciation. Le lecteur m’excusera de ne pas les avoir sans cesse répétées. »

Bibliothèque du professeur

M

illot

(15 juin 1991, n° 224)

.

Reproduit en page 19

53.

Paul ÉLUARD

.

Volé !

(Paris, Jean Hugues, 1957) ; « minuscule » de 10,5 x 8,2 cm de 8 ff., sous chemise noire

repliée portant le titre sur une étiquette, chemise demi-box noir (charnières frottées) comportant, ainsi que l’étui,

une fenêtre laissant apparaître ce titre (

P.-L. Martin

).

250/300

Édition originale de ce conte écrit par Paul Éluard enfant (signé

E Grindel fils 12 ans ½

), reproduit en fac-similé du

manuscrit par Daniel Jacomet en un tirage limité à 60 exemplaires justifiés par l’éditeur (n° 44).

L’emboîtage conçu par P.-L. Martin a été exécuté pour quelques exemplaires.

Bibliothèque du professeur

M

illot

(15 juin 1991, n° 240)

.

54.

EX-LIBRIS

. Environ 50 vignettes photographiques, photogravées ou gravées ; en feuilles sous reliure de réemploi.

100/120

Vignettes avec notes bibliographiques autographes d’Augustin de La Bouralière (1838-1908), historien du Poitou.

55.

Éléonore de FLAINVILLE

(1750-1800) romancière et traductrice. L.A.S., 28 mars 1798, à Claude-François

Maradan, imprimeur-libraire ; 1 page in-4, adresse avec cachet de cire verte (brisé).

100/120

Sur sa traduction du

V

icaire de

W

akefield

d’Oliver Goldsmith. « J’ignorois totalement qu’un autre que moi se fut occupé

du Ministre de Wakefield, depuis l’ancienne traduction dont le stile ridicule et l’inexactitude me faisoient regarder l’ouvrage

comme presque neuf. » Elle regrette d’avoir perdu sa peine et son temps. « Si ce que vous me dites de flatteur est sincère, si ce

n’est pas le petit morceau de sucre après le verre d’absynthe [...] je me recommande à votre souvenir »... [La traduction de Mme

de Flinville (

sic

) paraîtra finalement en 1799, sous le titre

Le Curé anglais ou la Famille Primrose

.]

On joint une P.S. de Marie-Thérèse de Bourbon, princesse de Conti, 1

er

juillet 1778, reçu de 720 livres « pour jouer chez

Madame d’Orléans » (1 page in-12).

56.

André FONTAINAS

(1865-1948). 4 L.A.S. et 1 carte postale a.s., 1903-1916 et s.d., à Edmée La Chesnais (une à

son mari, le critique P.G. La Chesnais) ; 13 pages formats divers, une adresse.

200/250

Paris 2 juillet 1903

, sur ses rapports envers sa belle-mère ; il subit trop d’humiliations et d’injustices. « Quand je me compare,

déchu, vieilli, aigri aussi, c’est vrai – à ce que j’aurais pu être, à ce que j’ai été en puissance, il me faut reconnaître que c’est

surtout à mon manque de décision – j’entends par là à mon manque de résistance devant les effroyables exigences des êtres à

qui de tenaces préjugés traditionnels m’ont fait manifester de la déférence – que je dois d’en être tombé si bas ! – Je me dégoûte

proprement »...

[Ajaccio] 3 janvier 1911

, au dos d’une carte de « chasse à l’homme » en Corse, « évenement corse qui doit se

produire, soyez-en sûre, non moins souvent que l’atmosphérique de cette nuit et de ce matin : de la neige »...

Évian 25 juillet

1911

. Pierre est parti « erpétiser fédéralement et hélvétiquement dedans Lausanne, au moyen de sujets [...] fournis par l’alpine

et ambulâtre Kikina », et lui-même se forme « un rêve continu de peintures, de sculptures, de musique et de littérature »...

Galluis 14 août 1916

. Il a beaucoup travaillé, mais « du travail secondaire et futile, de meilleur rapport financier peut-être (mais

si peu !) mais parfaitement inutile, de la prose, des articles, choses que n’importe qui et moi-même peut faire indifféremment

à jet continu, et qui ne prouvent rien... sinon notre triste appétit ! »... Il va tâcher de réparer cela à Galluis...

Paris mardi soir

,

sur la santé inquiétante de Ferdinand : « J’avais si bien projeté de ruminer et de transcrire mon voyage d’Italie, si bien fait pour

m’éclaircir la cervelle : et tout est perdu, tout le profit gâché »...

On joint un quatrain a.s. d’Henri de Régnier pour Mme René Duchon de La Jarousse : « Le vrai sage est celui qui bâtit sur

le sable »…