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104.

Sophie, comtesse de SÉGUR

. Manuscrit autographe,

Jules, l’enfant peureux

; 4 pages in-12 (feuillets en partie

tachés et jaunis).

2 000/2 500

Histoire du petit Jules qui a peur des souris, et qui se fait fouetter.

« Il était une fois un petit garçon âgé de sept ans ; il était très poltron. Un jour il disait à son père : Papa, savez-vous une

chose ; dans le temps j’avais peur de toutes les souris ; maintenant, je n’en ai plus peur. Je pourrais en écraser une dans mes deux

mains ». Son père lui reproche de se vanter : « je parie que si tu en voyais une, tu crierais comme un poltron que tu es ». Mais

Jules proteste : « si je crie devant une souris, je vous permets de me fouetter ». Plus tard, une souris passe dans le salon, et Jules

« en eut une si grande frayeur, qu’il tomba par terre et se mit à crier de toutes ses forces. Son père, sa mère et toute la famille

accoururent à ses cris ». Le père, en colère, fait apporter par un domestique « une grosse verge. Et le père l’arrachant des mains

du pauvre homme effrayé, fouetta son fils devant toute la famille. Voici, Monsieur, lui dit-il la punition que vous avez-vous-

même demandée ; j’espère qu’elle vous profitera. »

Au bas, deux lignes de la comtesse de Ségur ont été soigneusement biffées, qu’on peut ainsi déchiffrer : « Inventé par son

auteur Jeanne de Pitray » (1858-1932) ; une autre main, Olga de Ségur, vicomtesse de Pitray (1835-1920), a noté : « écrit par ma

mère la C

tesse

de Ségur et inventée par un de ses petits-enfants ».

105.

Sophie, comtesse de SÉGUR

. Manuscrit autographe,

Le chien et le chat

; 2 pages in-12 (feuillets en partie

tachés et jaunis et un peu effrangés).

1 500/2 000

Brève histoire d’amitié entre un chien et un chat.

« Il était une fois un bon chien qui voyant un malheureux chat à l’eau, se jeta dedans et le rattrapa. Le chat en fut si

reconnaissant qu’il ne voulut plus quitter le chien. Alors, quand le chat courait quelque danger de la part de méchans gamins, le

chien le défendait toujours. Et, en reconnaissance de ces services, le chat gardait la soupe du chien quand il était absent pendant

la nuit pour que les souris ne touchent pas à la soupe. Ils restèrent toujours bons amis et ne se quittèrent jamais. On dit que le

chien est mort d’une fluxion de poitrine. Le chat a été si triste de la mort de son ami qu’il est mort peu de jours après. »

Au bas, deux lignes de la comtesse de Ségur ont été soigneusement biffées, qu’on peut ainsi déchiffrer : « Inventé par son

auteur Jeanne de Pitray » (1858-1932) ; une autre main, Olga de Ségur, vicomtesse de Pitray (1835-1920), a noté : « écrit par ma

mère la C

tesse

de Ségur et inventée par un de ses petits-enfants ».

106. [

Sophie, comtesse de SÉGUR

]. L.A.S. « Dorothy âgée de six ans », à la comtesse de Ségur ; 2 pages et demie

in-8.

200/250

Charmante lettre d’une jeune lectrice de six ans. « Ma chère Madame de Ségure. Merci beaucoup de tes jolies livres,

tu nous as fait très plaisir en les écrivant. Nous regreterons quand ils sont finis. Veux tu nous en faire encore ? Est-ce que

Camille et Madeleine sont bien ? Des amitiés à toi et à ta petite fille »… L’adresse est : « Londres, Parsonage. London Hospital

Whitechapel ».

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