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convulsions cesserent en effet de ce moment. La Sr Ba… au lieu de s’en affliger s’en réjouit par la crainte extreme quelle avoit
des croix »…
Janvier 1774
. « Au commencement de ce mois la S
r
Babet dit, qu’étant avec son BB, la S
r
Brigide et moy, son BB
m’avoit dit : Il faut que vous soyés là où je serai. Quand je quiterai langes, vous sortirés aussy des votres. Quand je parleray
vous parlerés quand je feray relater ma puissance ce sera pour vous que je la ferai éclater. Quand je serai foulé, couronné de
pierres et crucifié, vous le serés aussy »…
24 avril [1776]
. « Au milieu des ténèbres j’ay apperçu une lumiere comme celle d’un
flambeau mais qu’il n’éclairoit pas tout, car j’entendois plusieurs voix qui se disoient les unes aux autres les ténèbres sont au
point de ne savoir où mettre le pied. J’ay dit à mad
e
: mais cela me paroît fort extraordinaire. Quand une lumiere est possée elle
éclaire de tout part dans l’endroit où elle est placée ? Mad
e
a dit, ma fille J.C. etoit la vraie Lumiere, qui cependant n’a éclairé que
ceux qui ont eu la foy en luy et en ses œuvres. Le flambeau n’est autre que celuy qui doit éclairer Israel et un tres petit nombre
de la gentilité et n’eclaire que celuy qui croit, et n’a d’esperance qu’en luy. J’ay dit mais madame je vois quelque chose qui va en
travers de ce flambeau. PP. a dit : ma fille c’est le ministre aux lunettes, semblable au papillon, il courra autour de cette lumière.
Heureux le moment où il en sera brulé »… Etc.
191.
Georges Jacques DANTON
(1759-1794). 2 imprimés visés comme ministre de la Justice,
Loi
, 12 et 13 août
1792 ; in-4, une vignette.
100/150
Déclaration de l’état d’urgence. –
Décret de l’Assemblée Nationale du 10 août 1792
(impr. de Mallard) : « les corps
administratifs et les conseils généraux des commune sont autorisés à vérifier dans les maisons, tant des villes que des campagnes,
les armes et les munitions de guerre qui pourroient s’y trouver, et de les faire enlever des maisons suspectes »... –
Loi relative
à la déclaration présentée par la Commission Extraordinaire du 13 août 1792
(Chaumont, chez Bouchard)
.
La déclaration sera
« publiée et affichée dans toutes les municipalités ; [...] elle sera lue à l’ouverture des assemblées primaires et électorales, et
affichée dans les lieux de leurs séances », et à la tête de chaque bataillon des différentes armées...
192.
Georges Jacques DANTON
. Imprimé visé comme ministre de la Justice,
Acte du Corps législatif
du 19 août
1792
; in-4 (impr. de Mallard).
100/150
Mise en accusation de Lafayette. « L’Assemblée Nationale, considérant que le général la Fayette a employé les manœuvres
les plus odieuses pour égarer l’armée, dont le commandement lui avoit été confié ; considérant qu’il a cherché à la mettre en état
de révolte, en la portant à méconnoître l’autorité des représentants de la Nation, et à tourner contre la patrie les armes mêmes
des soldats de la patrie ; considérant qu’il est prévenu du crime de rébellion contre la loi, de conjuration contre la liberté, et de
trahison envers la Nation, décrète ce qui suit : Il y a lieu à accusation contre Motié la Fayette. [...] L’Assemblée nationale défend
à l’armée du Nord de reconnoître ledit Motié la Fayette et de lui porter aucune obéissance »...
193.
Georges Jacques DANTON
. Imprimé signé de sa griffe,
Loi Relative aux Régiments ci-devant du Roi & de
Mestre de Camp
, 4 septembre 1792 (Paris, Imprimerie nationale exécutive, 1792) ; in-4, sceau encre rouge.
150/200
Ces régiments n’ayant perdu « leurs rangs dans l’armée que par une erreur de fait dans laquelle a été traînée l’assemblée
constituante », l’Assemblée Nationale considère « de son devoir de réparer cette erreur, sans troubler l’ordre actuel des corps
qui composent l’armée » et « déclare que ces deux régimens n’ont jamais démérité de la patrie »... [L’imprimé porte la griffe de
Danton, et le sceau de l’État à l’effigie de Louis XVI dont c’est le dernier jour d’utilisation.]
194.
Georges Jacques DANTON
. Affiche,
Décret de la Convention Nationale … Division des forces armées de la
République, en huit armées
, 1
er
octobre 1792 (Rennes, impr. de J. Robiquet)
; 44,5 x 34,5 cm, vignette.
150/200
Division des forces en huit armées, « celles du Nord, des Ardennes, de la Moselle, du Rhin, des Vosges, des Alpes, des
Pyrénées & de l’Intérieur »…
195.
Louis-Nicolas DAVOUT
(1770-1823) maréchal d’Empire, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl. L.S. comme
ministre de la Guerre, Paris 4 avril 1815 à minuit, au lieutenant-général Saint-Clair, à Besançon ; 2 pages in-fol.,
en-tête
Ministère de la Guerre
(lég. fente).
400/500
Instructions pour prévenir toute rébellion, au début des Cent Jours. Le général Boyer est porteur d’un ordre qu’il
doit exécuter avec le général Veaux ; le général Saint-Clair, de son côté, dirigera quelques bataillons de gardes nationales et
des troupes de ligne sur Lons-le-Saulnier, et organisera et approvisionnera une batterie d’artillerie sur le même point. « Vous
donnerez le commandement du tout à un officier supérieur en attendant l’arrivée de plusieurs maréchaux de camp qui vont
vous être envoyés. Si les Suisses vous donnaient quelques inquiétudes, vous feriez rentrer tous les dépots dans Besançon ; il faut
faire approvisionner cette place pour six mois [...]. On remarque que des malveillants sont partis de Paris, se dirigeant sur vos
départements, on cite entr’autres le S
r
Michaud littérateur, rédacteur de
la Quotidienne
, faites-le poursuivre et arrêter, si on le
trouve. Qu’on arrête de même tous les voyageurs qui n’auraient pas de papier en règle, qu’on les fouille et qu’on s’assure s’ils
n’ont pas de correspondances suspectes »...
196.
Charles-Mathieu-Isidore DECAËN
(1769-1832) général. P.S. comme « Capitaine général des établissements
français à l’est du Cap de Bonne-Espérance », copie conforme contresignée par Léger, préfet colonial, Isle de France
[île Maurice] 5 germinal XII (26 mars 1804) ; 2 pages in-fol.
300/400




