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6 A

UTOGRAPHES

sembliez redouter, j’ai lieu de croire également que le

vraisemblable

en cette circonstance n’est pas le

vrai

et que si elle

a subi des influences elles ne sont pas de nature à troubler sa vie, tout au contraire »…

4 janvier [

1862

]

. Elle a appris l’accident de Guy : « Moi j’ai commencé l’année par une foulure à la hanche qui m’a

causé des douleurs à crier mais un

rebouteur

fort en vogue, M

r

le D

r

Le Bâtard, m’a soulagée instantanément et guérie

comme par magie. L’empereur est comme nous en proie aux douleurs. Il s’est mis au lit après les réceptions du jour

de l’An »…

Jeudi [5 juin]

. Anecdote sur « une scène d’explication » entre

B

lanqui

, « en démence », et

P

elletan

Elle a répondu à une lettre de part de Mme

S

and

... « Mon frère me raconte qu’il a donné à son fils mon

Hist. de 48

,

en l’exhortant à travailler et à tâcher d’en faire autant un jour ! (Emmanuel est

républicain

). On paraît avoir oublié

qu’on m’a offert, après la mort de ma mère, la réconciliation avec la famille “à condition que je n’écrirais plus !” »…

Elle lui enverra son « livre sur l’Italie » [

Florence et Turin

] dès parution…

Bellaggio 8 septembre

1863

. Elle souhaite recevoir tous les numéros de la

Presse

où figure Guy : « j’ai la manie de vous

faire mes observations littéraires pour vous faire part de ma vieille expérience »… Impressions du Saint-Gothard

et de Bellaggio, et nouvelles de son travail sur

La Hollande

et

Dante et Goethe

Bellaggio 12 septembre

. Elle a rencontré

à Brunnen la comtesse d’

H

espel

, « la

tante de Nélida

 » : « J’ignore si elle savait que son nom figurait dans ce roman

mais elle a été très aimable et nous avons fait ensemble plusieurs promenades pendant lesquelles je riais

in petto

de

ce hasard »… Elle n’a pas été désœuvrée : « je rapporte deux travaux qui me paraissent supérieurs à tout ce que

j’ai encore publié. […] Je souhaite beaucoup que mon dialogue sur Dante et Goethe vous plaise »…

La Pierre de

Romanèche [septembre]

. « Je suis allée de Bellaggio à Milan. Mes amis de Turin, les Peruzzi entre autres, sachant que

je ne pouvais les aller trouver, sont accourus avec un empressement très aimable. Le Roi m’a fait écrire à l’occasion

de mon livre. […] À Genève, j’ai passé la journée chez la C

sse

K

aroly

 »…

[Début août

1864

]

. Recommandations pour les « portraits », qui la préoccupent : supprimer les citations qui

pourraient faire penser à elle, etc.

Schlangenbad 29 août

. Détails pittoresques sur ce joli lieu de cure où l’on avale dès

l’aube « un écœurant petit-lait de chèvre […] au chant de God save the Queen ! »…

Schlangenbad 5 septembre

. « Vos

succès sont certainement, à l’heure qu’il est, le plus vif intérêt de ma vie intime et je ne puis pas croire qu’il y ait dans

ce monde quelqu’un qui y prenne une plus cordiale part »…Elle le renvoie au

Temps

pour ses récits de Schlangenbad

qui lui rappelleront

Brühlsche

Paris 12 septembre

. Elle s’inquiète de la bronchite de son petit-fils Daniel. Elle ira faire

les vendanges en Bourgogne, mais attend l’arrivée de Cosima. Elle veut organiser pour l’hiver des envois de fruits et

de gibier d’Angers…

Dimanche [18 septembre]

. « Les

P

ereire

font décidément la grande

Encyclopédie

du

XIX

ème

siècle

.

Le programme en est très beau et je le signerais des deux mains. Les collaborateurs sont choisis, sans distinction

de

parti

, dans tout ce qu’il y a de plus libéral et compétent : Renan, Littré, Vacherot, Laboulaye, Rémusat, Claude-

Bernard &c &c. On veut me charger de

religion moderne

et

Révolution moderne

. Je n’ai pris d’engagement que pour

révolution

. Voulez-vous que je parle de vous pour le chapitre agriculture, haras ? Ce seront comme des articles de

revue et payés à raison de 200

f

une

très petite

feuille »…

R

upture

avec

sa

fille

C

laire

.

Samedi soir [fin décembre 1866]

. « Claire a trop bien manifesté le peu de plaisir

qu’elle avait à venir chez moi pour que je continue à l’en prier. J’ai fait à cet égard au-delà de ce qu’il convenait

de faire et je me propose désormais de la laisser tout à fait libre dans ses allures »…

6 mai [1867]

, réclamant les