A
UTOGRAPHES
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papiers de sa comptabilité avec Morel d’Arleux… « il importe que vous sachiez qu’en tous ces récents événements,
mon
indifférence
est
jouée
et que vous trouverez toujours dès qu’il pourra se manifester avec une utilité
réelle
, mon
sincère et constant intérêt »…
28 juin 1867
. Afin d’éviter « une nouvelle rencontre qui serait très pénible pour tout le
monde », elle le prie d’ajourner ses visites « jusqu’à une issue pacifique des dissentiments actuels », et de donner des
nouvelles de Daniel par la poste, ou par l’intermédiaire de Ronchaud. « Je vous dis adieu et au revoir, le cœur bien
plein de tristesse mais non sans espoir, cependant, d’un arrangement final qui nous rend à tous la paix »…
Puyraveau
6 septembre 1872
. Remerciements pour son article, qui a ravi Louis
T
ribert
, surtout pour « la façon dont vous rabattez
le caquet de la
prétendue
chrétienne ! Il dit que vous faites de grands progrès ; que vous avez bien étudié Labruyère
et Larochefoucauld. C’est aussi mon avis. Les
Femmes illustres de l’Italie
formeront un joli volume. J’en causerai bien
volontiers avec vous et, en ma qualité de
vieux renard
, je mettrai à votre disposition ce que je connais de
tours
et
détours
du métier »… Elle doute de l’authenticité des lettres de M. à
B
ismarck
, mais signale celles, très tendres, de l’amiral
Page à la marquise de La Grange (Caumont), avant de terminer par une allusion à l’entente entre les bonapartistes
et l’Internationale, avec citation de Thiers… Etc.
O
n
joint
la copie par Claire de Charnacé de 2 lettres de Mme d’Agoult à Guy.
6
Marie d’AGOULT
. 2 L.A.S. (« Marie » et « M »), 1866-1869 ; 2 pages in-12 avec adresse, et 4 pages in-8.
400 / 500
Saint
-
Lupicin 29 août 1866
, à Mlle Pauline Beauchet. Sa lettre lui a fait grand plaisir ; elle souhaite la voir et la
connaître davantage. « Vous aimez Marc-Aurèle et Henri Boucher […]. J’y vois la nature de votre esprit, que je
viens aussi d’apprécier dans un excellent travail, un peu trop partial seulement pour Daniel Stern ; mais à mon retour
en ville, il faudra causer, causer longuement ; nous y trouverons profit et agrément »…
Saint-Lupicin 24 août 1869
, à
un ami. Elle raconte les réjouissances dans le village pour sa fête. Puis elle évoque la convocation du Sacré Concile
qui sera « l’arrêt de mort de l’institution napoléonienne […] nous
constatons
avec contentement d’esprit cette “force
des choses” qui nous ramène à “la liberté” en dépit de nous-mêmes, et presqu’à notre insu ! – Quant aux hommes
du tiers-parti, si j’ai bien compris le plan de ceux d’entr’eux qui étaient capables d’en concevoir un, il était logique et
nécessaire qu’ils acceptassent la présidence des conseils gén. Selon les règles du gouvernement parlementaire qu’ils
veulent rétablir, ils ont, dès aujourd’hui, le droit et en quelque sorte l’obligation de prendre la direction des affaires.
[…] La plupart sont d’honnêtes gens médiocres ; cléricaux beaucoup plus qu’il ne faudrait à la veille du Concile ;
toutefois leur entrée au pouvoir aura de l’importance, surtout si […] elle concorde avec la réunion d’une Chambre
librement élue »…
O
n
joint
une L.A.S. au sujet du Concert populaire (
Samedi
, 2 p. in-12) : « la route est longue et j’aurais tout le
loisir de vous dire que mon intérêt le plus sympathique est acquis à tout ce qu’il vous plaira d’entreprendre »…
7
Maurice de FLAVIGNY
(1799-1873) frère de Marie d’Agoult, homme politique et député, pionnier de la Croix
Rouge. 30 L.A.S. (F) ou L.A., 1866-1872, à sa nièce Claire d’Agoult, comtesse de
C
harnacé
; 59 pages formats
divers, qqs à son chiffre, plusieurs à en-tête
Société de secours aux blessés militaires
ou
Société française de secours aux blessés
des armées de terre & de mer
, une enveloppe.
800 / 1 000
I
mportante
correspondance
à
sa
nièce
,
sur
les
troubles mentaux
de
sa
sœur
M
arie
d
’A
goult
.
La Ville aux
Clercs 1
er
août [1866]
. Leurs bons rapports font naître « quelques nuages » : il est du devoir et de l’intérêt de Claire
d’« écarter leur ombrage »…
23 avril [1868]
. Impressions tristes sur l’état de Marie : « il y a des jours et des heures
où sa lucidité est parfaite : mais il y en a d’autres, de longues nuits surtout où les angoisses les plus pénibles se
reproduisent et où les agitations sont égales à tout ce que tu as déjà vu »…
Tours
Lundi matin [avril
1869
]
. « C’est
le retour de la crise de 1868, mais avec l’aggravation qui résulte de l’âge »… Il juge franchement la séparation de
la mère et la fille : « il n’y a pas de griefs qu’un pareil malheur ne doive amortir »…
Mardi soir [avril]
. Les crises
« commencent avec le jour et durent tard dans l’après-midi : la divagation est
continue
[…]. Je suis tout malade de ce
spectacle »…
Dimanche [11 avril]
. « Depuis trois jours la situation s’aggrave : ce matin domestiques, garde-malades,
concierge ont déclaré qu’ils étaient épuisés, qu’ils ne pouvaient continuer, que l’heure était venue de prendre un
parti. Le D
r
Cerise a constaté l’urgence et a requis le D
r
B
lanche
de donner asyle à ta mère – elle y sera transportée
ce soir »…
Samedi [4 septembre]
. M.
T
ribert
donne de tristes nouvelles, mais le Dr Blanche n’aura pas de place avant
8 jours…
Dimanche [5 septembre]
. Il informe Claire, à la demande de sa mère, de la gravité de son état (un « bouton »
au sein) ; il s’est rendu auprès du Dr Blanche pour l’y faire recevoir ; le Dr Blanche et le Dr Cerise ont dû voir Marie
aujourd’hui…
Monnaie
16 octobre
. Tribert se veut rassurant, mais « la situation est encore assez troublée »… Allusion
aux 40 000 francs promis par Marie à sa fille
C
osima
…
Dimanche [novembre]
. Il propose de causer des affaires de
Cosima : « ta mère m’a paru dans les meilleures dispositions »…
G
uerre de
1870
.
Paris
31 octobre [
1870
]
. Sur son travail aux ambulances. Il prie Claire de faire « une liste de nos
blessés à Versailles », que le comte de Hatzfeld, secrétaire de Bismarck, pourra lui faire passer…
27 novembre
. Il lui
écrit par l’intermédiaire du comte de
M
altzahn
, président du Comité des infirmiers volontaires prussiens à Versailles,
pour demander des nouvelles de plusieurs prisonniers de guerre…
2 janvier
1871
. Ses efforts pour retrouver Louis
T
ribert
, « pris, peut-être mort : j’ai écrit à l’amiral La Roncière qui échange des procédés courtois avec le P
ce
de
Saxe »…
30 janvier
. Il a transmis au commandant de Paris les lettres destinées aux prisonniers prussiens…
2 février
.
Sauf quelques jours qu’elle passera chez les
W
agner
, Marie d’Agoult restera à Divonne…
1
er
avril
. « Ta mère a
… /…




