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74 FLAUBERT (Gustave) (1821-1880) – COLET (Louise) poétesse et amie de Flaubert (1810-1876) - Bouillet (Louis).

2 000/2 500

Flaubert :

Lettre autographe signée à une dame, Croisset (sans date) 1 p. in-8, papier fatigué aux pliures : « M

e

Wyneken

me charge de vous demander 1- si elle peut compter sur son appartement ordinaire… 2- elle espère que malgré

l’exposition vous la recevrez aux mêmes conditions, ayant égard à une ancienne habituée… ».

Colet :

Correspondance de 23 lettres autographes signées à diverses personnes dont une à Victor Hugo (1875),

généralement non datées sauf 2 lettres : 1851 et 1873, joint un sonnet et deux dédicaces : la plupart des lettres sont

relatives à des demandes d’insertion de ses vers, de feuilletons ou de ses manuscrits dans des journaux, des remerciements

pour leurs publications ; des corrections d’épreuves… ;

à Victor Hugo :

« En me félicitant d’avoir pu vous toucher la

main cher Victor Hugo je viens vous rappeler votre bonne promesse … pardonnez moi de vous déranger, ne fut-ce qu’un

moment, de quelque œuvre exquise… » ; A la célèbre féministe

Eugénie Niboyet :

elle demande de faire paraitre l’article

sur le concours dans la thémis, la Revue des théâtres, le Ménestrel et de lui renvoyer ses manuscrits de poésie après leur

parution ; elle envoie une note à paraitre pour la 4

e

édition de Lui « roman contemporain » ; 1851 : elle demande à

recevoir de nouveau la Presse promise par M. de Girardin. Elle travaille à un ouvrage pour ce journal ; elle adresse des

vers pour une dame russe « mais je doute que la lecture lui soit agréable surtout si elle est admiratrice de l’empereur

Nicolas… » ; 28 mai (s.d.) elle espère finir son livre sur l’Italie « j’y donne mes jours et mes nuits » et aller à l’exposition

de Londres « La vie est insupportable pour un artiste, les souffrances physiques hélas ! je m’en aperçois depuis quelques

temps le travail me tue… » ; 1873 : elle est malade et demande des explications sur le silence de son correspondant ; au

directeur du Pays : demande une place dans son journal pour la description de la villa Adriana et de Tivoli ; elle espère

que les 3 feuilletons ou variétés intéresseront les lecteurs etc… Dédicace des Fleurs du midi au maréchal Clausel,

découpée et dédicace des grands jours de la République à Léopold Duras ; sonnet de 14 vers « Toi qui m’aimas trois jours

avec idolâtrie… ».

Bouilhet

(Louis) ami de Flaubert (1855-1865)

(s.d.) :

« Larounat sait mieux que moi quand il lui plaira de commencer mes répétitions… Ils peuvent commencer sans

moi à débrouiller les choses. Et je ne veux pas quitter à moitié un acte que je tiens actuellement ce qui serait désastreux

pour l’œuvre… » ;

1858

à un poète : il va lui rendre les Cariatides de Banville, il en a discuté avec Maxime Ducamp.

75 FORAIN (Jean-Louis) peintre et illustrateur français (1852-1931). Lettre autographe signée, à une dame,

24 novembre 1897, 4 pages in-8 sur l’affaire Dreyfus.

200/300

Il est très touché « d’une exposition projetée de mes dessins » puis il parle de l’affaire Dreyfus : « d’obscure qu’elle était

est par surcroit devenue incohérente. De farouches colonels vont larmoyer chez les journalistes. Le commandant

Esterhazi a une installation particulière au Figaro et là il a comme secrétaire amateur… M. Isaac ancien sous préfet de

Fourmies. Chacun a son juif qui le mène. J’ai l’impression qu’on ne conclura rien ; qu’on usera ce scandale, et quand

on en parlera plus, chacun aura gardé par devers soi un sentiment de défiance que nos ennemis pourront toujours raviver

en temps opportun… Même innocent Dreyfus n’est plus qu’un côté infime de la question… ».

76 FORT (Paul) poète français (1872-1960). 2 lettres autographes signées.

200/300

1) à M. Lecherbonnier, Paris 20 septembre 1915,1 p. 1/2 in-8 : « Plusieurs amis des lettres qui s’intéressent… à mon

bulletin de guerre « Poèmes de France » me conseillent de vous le communiquer… peut-être vous me ferez la grâce de

devenir un de ses lecteurs… J’écris avec fièvre, j’écris de toute ma foi des « chants vengeurs » sur cette guerre terrible

et sublime,-hélas ! « vengeurs » autant qu’il est en mon pouvoir. C’est pour moi une nécessité morale : je suis rémois,

né juste en face de la cathédrale assassinée, ce qui me donne un peu grâce d’état pour fustiger l’allemand… ».

2) à André L. Picard, Paris 13 février 1930, 1 p. 1/2 in-8, enveloppe : sur le conseil d’amis des lettres Fort lui envoie « ce

nouvel ouvrage tiré à un petit nombre d’exemplaires : L’Amour enfant de Bohême, qui bientôt va paraitre avec un

frontispice de Zuloaga et des vignettes de Severini. Vous me verriez très flatté si ce volume- où l’auteur des « Ballades

Françaises » et des « Compères du Roi Louis » a tenté de mettre, à défaut de génie, du moins ce qu’on lui prête de cœur

et de talent- pouvait avoir la grâce de vous intéresser… ».

77 FOUCAULD (Charles de) explorateur et religieux français (1858-1916). Lettre autographe signée à M. Lutoslawski,

La Barre par Ciron, 17 septembre 1913, 1 page in-8. En-tête manuscrite : « Jesus Caritas ».

600/700

Lettre écrite pendant son dernier voyage en France où il a amené avec lui un touareg Ouksem ; il était installé depuis

8 ans à Tamanrasset : « … Nous sommes sur le point de repartir pour l’Afrique : dans deux mois, nous serons j’espère

à Tamanrasset, Ouksem au milieu de sa famille et moi dans mon ermitage. C’est donc là que vous pourrez m’écrire à

l’avenir… Ouksem va bien ; il n’a pas été malade ni ennuyé, ni triste un seul jour ; je n’ai cessé d’être on ne peut plus

content de lui. Priez pour le salut de son âme et des âmes de ses compatriotes… Priez aussi pour moi qui prie pour

vous… »..

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